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lundi 24 mars 2014

Chroniques marSiennes

Un jeu de mots pourri, je sais... 
Ce mois de mars, c'est celui des rencontres. Rencontres avec des collégiens et lycéens venus de tous horizons, rencontres avec des documentalistes et bibliothécaires, avec des lecteurs, découverte de belles plumes en herbe lors d'ateliers d'écriture, discussions à bâtons rompus avec des collègues, mots échangés entre deux verres de Tariquet avec mes éditrices, fous rires avec les copines, et demain, de nouveau, rencontres - après Angoulême, Clermont-Ferrand, Antony, Rouen, c'est Annecy qui me voit débarquer ce soir, juste avant le petit tour à Rézé. 
Clairement, je n'ai pas l'âme nomade, enfin, pas ainsi. Et surtout en ce moment, en ce moment où j'aimerais juste rester à la maison et profiter d'un nouvel espace (vaste, mais douillet) avec mes moitiés humaine et féline (en attendant mes 3 moitiés équines). MAIS les échappées en train, la perspective des rencontres (5 fois ce mot, déjà, en un paragraphe et demi... c'est le mois, je vous dis) avec des collégiens, ça me met de bonne humeur. Qu'on arrête de dire que les ados ne lisent pas, qu'ils ne s'intéressent à rien, sont nuls, atrophiés du cerveau, ce n'est pas vrai. Je le (re)découvre à chaque nouvelle rencontre (6) avec ces classes!


jeudi 13 mars 2014

Indécence

Tous à poil, Je porte la culotte et maintenant, L'Art de la bande dessinée... La censure a de multiples visages, en ces temps de marasme - toujours minoritaires, mais tellement médiatiques! On taxe d’indécence des ouvrages parce qu'ils bousculent les archétypes du genre, bien ancrés dans notre société (et à mon avis, on a encore le temps de le bousculer avant que cela bouge), parce qu'ils parlent de poils, d'écailles, de peau et de plumes, parce qu'ils montrent la nudité.
Remarque en passant, mais je radote sans doute, se focaliser sur la "morale" (ou une prétendue morale) pour faire oublier le reste, c'est une pratique vieille comme le monde. Et ces gens nauséabonds ne seraient peut-être pas si médiatisés, le phénomène prendrait moins d'ampleur. 
Indécence, donc. Parlons-en, de l'indécence. A commencer par les conditions de rétention, parce qu'il ne faut dire ni emprisonnement ni détention, des personnes sans papiers, quel que soit leur âge ou leur condition physique. Un témoignage, ici. Indécentes, les cinq années Sarkozy, gangrenées par des "affaires" de corruption, des amitiés mafieuses, et bien sûr Khadafi. Indécence, aussi, dans la façon dont cette "bande organisée" s'est comportée, enrichie. Indécence, dans l'actuel gouvernement, où toutes les mauvaises décisions sont prises, où le précisent est plus connu pour ses escapades en scooter que pour sa stature de chef d'état, où les choix économiques renforcent les inégalités, où les choix en matière d'environnement sont les pires qu'on pouvait imaginer (schiste, Monsanto, loups, etc.), où jamais les droites extrêmes n'ont eu autant d'influence. Indécence, quand des Roms se font cracher dessus, brûler, parce que la politique raciste d'un ministre encourage la haine.
Indécents, les mensonges, d'état. Indécente, l'économie qui broie les plus pauvres et enrichit les actionnaires (mais faut être réaliste, hein... se serrer la ceinture). Indécentes, les décisions européennes en matière d'égalité hommes-femmes, comme le montre l'article ici. Indécent, ce monde qui emprisonne et tue pour des préférences sexuelles, qui pend des femmes parce qu'elles ont osé dire non, indécent ce monde qui pollue les océans, qui détruit la planète, indécent ce monde qui laisse crever les gens de faim, qui les opprime pour quelques dollars de plus.
Plutôt qu'emmerder les libraires, les documentalistes, les auteurs, dessinateurs, éditeurs et les lecteurs avec des pseudo-scandales autour des poils et du genre, les censeurs feraient peut-être mieux de se préoccuper de ça. 

Jeune fille indécente vous incitant à lire, lire encore, lire toujours... et manger des glaces.

vendredi 7 mars 2014

Journée internationale des femmes

... Pour la définition, je vous renvoie à ma note de blog de 2012. . Pour l'internationalisme... Commençons en France, avec le procès du viol d'Aracelli Castellano et Anne Tonglet, en 1974. Les détails et le film sont sur ce lien. Et à propos de violences sexuelles : une interviw de l'auteure du livre noir des violences sexuelles.Edifiant.
Continuons avec le film Wadjda, de Haifaa Al Mansour(Arabie Saoudite)

Continuons avec l'Espagne et la campagne de soutien aux Espagnoles lancée par Osez le féminisme! sur FB : . Je propose aussi d'aller faire un tour sur France Culture, pour l'émission sur les Reines d'Afrique : de ce côté. Vous ne connaissez pas de femmes-peintres ? Normal, la majorité fait partie des oubliées de l'histoire, mais si vous voulez rattraper votre retard, un lien : par là. Vous vous dites qu'il est temps que votre fille ait un métier, un truc qui l'éclate ? Le dernier ouvrage de Catherine Dufour : Guides des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses vous sera précieux.
Enfin, je termine cette trop brève note en vous parlant d'une association que j'ai déjà évoquée, le Women's Woldwide Web qui, à travers le monde, mène des projets visant à aider, les femmes et les filles à monter des projets, avoir une éducation, lutter contre l'excision, devenir autonome, etc. Le lien est ici et je vous conseille vivement d'aller y faire un tour.

mercredi 5 mars 2014

A L'Oreille d'Atlas sort aujourd'hui

 
Broché: 128 pages
Editeur : Rageot Editeur 
Collection : Rageot Romans 
Langue : Français 
ISBN-10: 2700239636 
ISBN-13: 978-2700239638
Prix : 6.10€

Pénélope a le coeur serré. Au terme d'un pari, elle a renoncé à son cheval préféré, Vaillant, pour s'occuper d'Atlas, un barbe gris qui botte, mord et effraie tous les cavaliers...
Pourquoi est-il si rétif ? 
At-t-il un secret ? 
Et parviendra-t-elle à établir le contact avec lui ? 

Ce récit, qui marque mon "retour" au roman équin, j'avais commencé par là avec Zaïna et le fils du vent, mon premier roman, a été inspiré par tous les Atlas que j'ai pu rencontrer dans ma vie de cavalière, ces chevaux qu'une mauvaise réputation précède,  mal aimés, mal montés, mal traités, qui sont de passage dans les centres équestres, y restent parfois plusieurs années, jusqu'à ce que... 
Des chevaux entrés dans un cercle vicieux, qui développent des défenses, qui ressentent généralement beaucoup trop les craintes, les peurs, n'ont pas le charisme des "chouchous", se sentent mal dans leur sabots... 
Parfois, il suffit d'une rencontre. 
Il suffit d'inspirer un grand coup, de se dire que les réputations, que ce soit chez les hommes ou chez les animaux, c'est souvent surfait, d'entrer doucement dans le boxe et de commencer à parler... 


A l'Oreille d'Atlas, donc, sort aujourd'hui. Il est disponible ou commandable dans toutes les bonnes librairies.
Si vous voulez une dédicace, sachez que je serai présente sur le stand de Rageot éditeur, le dimanche 23 mars, de 16H à 18H, au salon du livre de Paris.