tag:blogger.com,1999:blog-27100977640835746252024-03-14T03:23:54.033+01:00Blog de Charlotte BousquetBillets d'humeurs et d'aventures littéraires de Charlotte BousquetCharlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.comBlogger502125tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-83181451903788962112021-04-10T16:19:00.017+02:002021-04-10T17:53:15.571+02:00Science sans conscience... <div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://media1.giphy.com/media/10oG2yZYWfykr6/200w.webp?cid=ecf05e47kf6n86osznwws1uo1eleqkm8vp0tlcu1qtrbmso4&rid=200w.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="200" src="https://media1.giphy.com/media/10oG2yZYWfykr6/200w.webp?cid=ecf05e47kf6n86osznwws1uo1eleqkm8vp0tlcu1qtrbmso4&rid=200w.webp" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;"> Cela fait très très très longtemps que je n'ai rien écrit sur ce blog. Entre les différents rounds de confinement, l'écriture non-stop (je ferai peut-être un article sur les difficultés de la création non-stop, mais pas aujourd'hui), sans vacances, avec déménagement, changement de vie, etc., je n'ai pas eu le temps de m'en occuper. Et puis, il se trouve qu'entre-deux, je me suis lancée dans une activité parallèle, la communication intuitive et les soins énergétiques aux autres espèces. </p><p style="text-align: left;">Bref. </p><p style="text-align: justify;">Depuis des années (en fait, depuis ma thèse), je m'intéresse à notre rapport à l'autre et au monde. L'autre - humain. L'autre en tant qu'autre. A notre propension à vouloir mettre le monde en case au lieu d'y habiter. A notre manie de vouloir définir,classer, étiqueter, jusqu'au ridicule dans notre volonté de vouloir nous différencier des autres espèces et asseoir notre supériorité à coups de grandes définitions du genre : "l'homme est l'animal / raisonnable/ social/ politique/ blablabla..." (1/ c'est faux 2/ Diogène a résolu le problème bien avant moi). Dans ma thèse, j'expliquais aussi que le lien, c'était d'abord d'une singularité à l'autre, quel que soit le "je" et quel que soit 'l'autre". La relation qui se construit alors peut être décrite selon le même principe que celui décrit dans <i>Jeu et réalité</i> par le psychanalyste Winnicott. <i><b>Cette relation, c'est un espace commun, nouveau, évolutif co-créé par deux personnes singulières </b></i>(par le biais du jeu, d'abord : exemple, des enfants créant ensemble un univers dans lequel ils et elles incarnent fées, lutins, etc puis par le biais de sujets communs chez les adultes, l'art, la philosophie, le sport, etc..) </p><p style="text-align: justify;">En cela, je m'efforce de m'opposer - tant qu'il m'est possible, car je suis née dans une société qui classe pour mieux dominer (autre débat) - aux tentations anthropocentristes et aux étiquettes. Bon, c'est compliqué. Toutefois, cela me permet de mieux comprendre pourquoi les "vérités scientifiques" me hérissent, d'autant plus quand elles sont au service d'une objectivation du vivant. </p><p style="text-align: left;">(Fin de l'introduction, entrons dans le vif du sujet...) </p><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://media3.giphy.com/media/U1eYjTgjUrlN6/giphy.webp?cid=ecf05e47yxj95h9ecvajj1l2j1mfv4i5j7cfxp2jethfnskf&rid=giphy.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="200" src="https://media3.giphy.com/media/U1eYjTgjUrlN6/giphy.webp?cid=ecf05e47yxj95h9ecvajj1l2j1mfv4i5j7cfxp2jethfnskf&rid=giphy.webp" /></a></div><br /> <p></p><p style="text-align: justify;">Cela fait pas mal de temps que je dévore des essais d'éthologie et de philosophie questionnant notre rapport aux autres espèces animales. Parmi mes belles découvertes :<i> Penser comme un rat</i>, de Vinciane Despret, <i>Être bête : l'esprit des étables</i> (la même, en collaboration avec Jocelyne Porcher), <i>Faut-il manger les animaux ?</i> de Jonathan Safran Foer (plus soft que d'autres sur le même thème) , <i>Les Émotions des animaux</i>, de Mark Bekoff, et <i>La Dernière étreinte</i>, de Frans de Waal. Cela m'a permis de mettre le doigt sur quelque chose qui me gêne - et de plus en plus : l<i>'argument "scientifique" appliqué au vivant et le même argument scientifique permettant de justifier l’anthropocentrisme sous réserve d'accusation... d'anthropomorphisme</i>. </p><p style="text-align: justify;">1/ C'est "scientifiquement prouvé"... Allez, je ressors mes bouquins de philosophie des sciences. Je fais un bisou à mon petit Karl Popper d'amour💓💓💓. <i><b>Une théorie est juste tant que l'expérience ne permet pas de prouver le contraire.</b></i> Une vérité scientifique l'est jusqu'à ce que l'expérience démontre le contraire. Il y a des choses que les sciences ne peuvent ni justifier ni infirmer. <b><i>Cela ne signifie pas qu'elles n'existent pas.</i></b> Frans de Waal évoque ainsi l'existence des sentiments chez les autres espèces. (Eh oui! On n'est pas dans leur tête: déjà qu'on n'est pas des celle de nos congénères humains... ) </p><p style="text-align: justify;">2/"C'est de l'anthropomorphisme"... <b><i>L'anthropomorphisme, c'est le fait de donner une forme humaine à une espèce qui ne l'est pas.</i></b> Le renard et le loup de Jean de la Fontaine sont anthropomorphes. Les personnages du <i>Robin des Bois</i> de Disney aussi. Dans un autre registre, ceux de la série <i>Blacksad </i>le sont. Et le fait de habiller son chien, son chat, son lapin "comme un humain" en est également. Ce dernier tombe pile (et de façon justifiée) sous le coup de l'accusation d'anthropomorphisme et de ce qu'elle sous-entend : "tu ne respectes pas l'essence de celui ou celle dont tu es responsable, avec lequel ou laquelle tu partages ta vie"* Les premiers sont terribles dans la "<b><i>légende</i></b>" qu'ils créent. Ainsi, le chat devient fourbe (cf. les siamois de Disney). Dans <i>Blacksad</i>, l'ours blanc est un facho. Les lions de La Fontaine est un roi (image qui justifie les chasses, les trophées dans lesquels on s'approprie la force et le courage de la bête tuée). </p><p style="text-align: justify;">Or, <b><i>l'accusation d’anthropomorphisme sert bien trop souvent à dissimuler un anthropocentrisme bien ancré et ce que Jonathan Safran Foer appelle "anthropodéni"</i></b>. En d'autres termes :dénier aux autres espèces la possibilité d'avoir des liens autres que physiologiques (sang, os, système digestif, etc.)avec la nôtre. C'est à dire : éprouver des émotions, avoir des sentiments, une conscience, réfléchir, etc. Vinciane Despret s'est spécialisée dans l'éthologie des éthologues. Elle étudie comment l'environnement social, politique, éthique influence les recherches et les interprétations des chercheurs. Et c'est passionnant. En opposant Darwin et Kropotkine, dans leurs recherches sur l'évolution des espèces, elle met en évidence deux modèles qui s'opposent, l'un évoquant la loi du plus fort, l'agression et la domination des faibles, l'autre la coopération et la culture d'un groupe. Dans "<i>Quand Le loup habitera avec l'agneau</i>, elle explique notamment comment l'objectivation de l'autre et la crainte de l'anthropomorphisme véhiculée par les scientifiques (anthropomorphisme donc subjectivité donc non-science... ) permet de justifier le pire en matière d’expérimentation animale - même quand il s'agit d'étudier l'amour chez les singes rhésus en séparant systématiquement les petits de leur mère, en créant le désespoir et le manque (et reproduisant ce schéma à l"'infini).... ou d'élevage : les porcs, vaches, moutons ne souffrent pas de conditions de vies carcérales, ce sont des numéros destinés à devenir des morceaux de viande. C'est d'ailleurs ce que montrent Jocelyne Porcher et Vinciane Despret dans leur essai sur la façon dont les paysans ont été évincés de l'élevage au profit d'ingénieurs agricoles.</p><p style="text-align: justify;"><i><b>Ici, la "vérité scientifique" comme l'accusation d’"anthropomorphisme" permettent de tenir l'autre à distance confortable de l'espèce humaine, d'empêcher toute tentative de rapprochement interspécifique par un lapidaire "c'est de l’anthropomorphisme" tout en transformant ce qui n'est pas humain en machin</b></i>e. Ce que Vinciane Despret appelle "de la mauvaise science" - les hypothèses ne sont jamais vérifiées puisqu'on ne laisse jamais aux autres espèces la possibilité de proposer autre chose. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://media2.giphy.com/media/lNGDT0uHuvS0w/200.gif?cid=ecf05e47g1l4l672a7yvkfku6z4sztrybznqhkogruva5zg7&rid=200.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="267" src="https://media2.giphy.com/media/lNGDT0uHuvS0w/200.gif?cid=ecf05e47g1l4l672a7yvkfku6z4sztrybznqhkogruva5zg7&rid=200.gif" /></a></div><br /> <p></p><p style="text-align: justify;">Et ce, même avec les meilleures intentions du monde - étudier une espèce pour en comprendre le fonctionnement. Je pense ici aux progrès remarquables que permettent les études scientifiques quand à la façon dont apprennent et se comportent les chevaux. Même si, là encore, ces connaissances ne prennent pas toujours ni assez en compte leurs conditions de vie et le contexte social dans lequel vivent les chercheurs**. On en revient toujours au même : nous et eux, une recherche de classification, de mise à distance systématique des autres espèces, une interdiction morale de se mettre à leur place ou du moins, essayer - en leur attribuant des émotions, sentiments, etc. tenus comme spécifiquement humains alors même qu'on les utilise pour bâtir des systèmes scientifiques ou justifier le pire : ainsi la mise à mort d'une "bête sauvage" - c'est-à-dire nécessairement sanguinaire et cruelle tout en lui refusant tous les autres ressentis et états d'être possible (cf. les travaux de Thompson et ce qu'il explique au sujet des hyènes apprivoisées.). Le philosophe Baptiste Morizot, qui pose la question de ces frontières avec la nature sauvage, se demande au contraire dans quelle mesure il ne devient pas nécessaire, au lieu de les maintenir, alors même qu'elles sont illusoires, d'accepter d'y créer <b><i>des espaces interstitiels et de reconnaître ceux qui existent déjà en nous y adaptant, </i></b>permettant ainsi d'y accueillir les autres.<br /></p><p style="text-align: justify;">Ainsi, il semble que les accusations d'anthropomorphisme sont pas autre chose qu'une crainte existentielle de constater que <b><i>nos ressemblances avec les autres espèces sont bien plus nombreuses que nos différences</i></b>. Et servent donc parfaitement une pensée anthropocentriste et profondément pusillanime. </p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, les nouvelles générations d'éthologues non seulement
cessent de s'excuser de reconnaître une vie mentale et émotionnelle,
voire une culture aux autres espèces mais de plus laissent la
possibilité à celles et ceux qu'iels observent de participer ou pas et
de faire capoter leurs expériences, faisant ainsi <b><i>véritablement </i></b>œuvre
scientifique.</p><p style="text-align: justify;">Et c'est tant mieux.</p><p style="text-align: justify;">Restent que ces accusations d'anthropomorphisme sont malheureusement encore très présentes dans les milieux autres que scientifiques, avec les mêmes conséquences et les mêmes contradictions, même quand les intentions de départ sont bonnes. Même quand il s'agit d'expliquer que les chiens, les chevaux, les chats n'ont pas la même façon de voir le monde que nous. <b><i>Au lieu de chercher à montrer ce qui nous lie et de nous en servir pour mieux appréhender leur langage</i></b>, leur culture, trop de spécialistes se réfugient encore derrière des arguments spécistes (qu'ils soient sincères ou marketing) pour interpréter le monde vu par une espèce - et même pas des individus**. Le crédit "scientifique" ou "savant" provoque chez les personnes comme vous et moi, les non-spécialistes, les paysans décriés par les scientifiques évoqués dans l'essai de Despret et Procher, le même rapport de dépendance que celui décrit dans l'expérience de Milgram : u<i><b>ne soumission aveugle à l'autorité, au risque d'y perdre son identité et son éthique</b></i>. <br /></p><p style="text-align: left;"> Autre débat ? <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://64.media.tumblr.com/f765fb711a3e956ca6dfc527b4afc8a8/tumblr_nmpm82Wr461rwfctbo2_500.gifv" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://64.media.tumblr.com/f765fb711a3e956ca6dfc527b4afc8a8/tumblr_nmpm82Wr461rwfctbo2_500.gifv" /></a></div><p style="text-align: left;"><br /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><i>*C'est une forme de violence dans laquelle l'autre n'a jamais le droit à la parole, on le déguise en ce qu'il n'est pas et on nie sa singularité d'être au monde, à la fois en tant qu'appartenant à autre espèce et en tant que personne singulière ayant son propre être au monde. Un peu comme obliger un enfant à faire du piano, du foot et s'habiller en rose/ bleu/ etc. parce qu'on projette ses propres désirs sur luiel. On touche ici au domaine du consentement. <br /></i></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><i>**Et moi, qui m'adresse à vous via ce blog, je suis influencée par ma propre façon de penser mon rapport au monde et aux autres. Je constate chaque jour des choses qui vérifient mes hypothèses plutôt que les invalider - cela n'en fait pas pour autant une vérité absolue. </i></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><i>***Ainsi, j'ai pu entendre dire que les chevaux étaient "incapables de comprendre qu'il ne fallait pas pisser sur le foin, parce que leur cerveau n'a pas de néocortex"... Bon, alors je ne sais pas s'ils comprennent ou pas mais : quand les chevaux ont l'espace suffisant pour aller et venir librement entre le foin et d'autres endroits, ils n'urinent pas sur leur foin, et ils s'éloignent au contraire de cet endroit pour ça. </i></span><br /></p><p style="text-align: left;"><br /></p><p style="text-align: left;"><br /></p>Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-72904922534249136882020-07-28T13:28:00.001+02:002020-07-28T13:28:15.221+02:00Barricades - adaptation télé!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Le chantier aura duré un an.</div>
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Un temps court en production télé! </div>
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Grâce à Paola Grieco, les droits de <i>Barricades</i>, dessiné par Jaypee et sorti en janvier 2018 chez Gulf Stream éditeur <i> </i>ont été achetés par les productions And So on, puis adaptés en deux téléfilms de 45mn chacun par Thomas Boullé et Catherine Rambert. J'ai été - et c'est visiblement suffisamment rare pour le mentionner - consultée et intégrée à toutes les étapes de la scénarisation. De même, différentes associations LGBTQI + ainsi que l'A.N.T ont été contactées pour cette adaptation. </div>
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Ce qui change par rapport à <i>Barricades </i>? Eh bien, il s'agit d'une famille, avec sœurs et parents qui se déchirent, Sam devient Juju et passe par un circuit classique (bloqueurs, hormones, suivi psy). L''adaptation est vraiment très réussie. Le propos de notre bande-dessinée est respecté - et le choix du casting est particulièrement pertinent puisque c'est Andrea Furet, jeune comédienne transgenre, qui interprète le rôle de Juliette. <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=95346.html" title="Odile Vuillemin (France) (Acteur)">Odile Vuillemin</a> (Profilage, L'Emprise) et <a href="http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=28823.html" title="Jonathan Zaccaï (Belgique) (Acteur,Réalisateur,Scénariste)">Jonathan Zaccaï</a> (Infidèle, Le bureau des légendes)incarnent les parents de la jeune fille. </div>
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Vous trouverez <a href="http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18691831.html" target="_blank">ici </a>et <a href="https://www.europe1.fr/medias-tele/il-ou-elle-un-telefilm-sur-la-transidentite-en-tournage-pour-tf1-3983129" target="_blank">là </a>des articles évoquant le début du tournage. </div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/--uMsPjj0uGs/WlZi3LCKwCI/AAAAAAAAC-4/Pa3eZQon3dUPej614oZsEipG1Qg30ve-QCPcBGAYYCw/s1600/Barricades.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="400" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/--uMsPjj0uGs/WlZi3LCKwCI/AAAAAAAAC-4/Pa3eZQon3dUPej614oZsEipG1Qg30ve-QCPcBGAYYCw/s320/Barricades.jpg" width="226" /></a></div>
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Quant à moi, je tiens ici à remercier : Paola Grieco, Hubert Besson, Jean-Philippe Chabot, la team de Gulf Stream éditeur, Stéphanie Nicot, Rémi Rouzies, Delphine Ravisé-Giard, les associations Homogène et ANT. </div>
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Je souhaite vraiment que cette histoire, quelle que soit sa forme, touche le plus de personnes possible!</div>
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#transidentite #ilouelle #barricades #fieredetreunealliee</div>
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Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-54201213647418258602020-06-19T14:13:00.001+02:002020-06-19T14:13:51.245+02:00Le Fracas du silence<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Tiril voulait devenir chanteuse. Ou diplomate. Ou avocate. Et musicienne. Tiril était joyeuse, insouciante peut-être. Avec une vie sociale, un BFF - Mikkel - et même un petit copain. Mais voilà. Tiril a été victime d'un accident.Tiril est devenue aphasique. Et ses rêves, sa vie, ont volé en éclats. </div>
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Trois années ont passé, depuis le drame. Trois années de repli sur soi, d'isolement progressif, de rage de plus en plus mal contenue, entre anciens "amis" harceleurs", parents étouffants à force d'être surprotecteurs et A., A., la petite voix dans sa tête, le journal intime cynique, la meilleure ennemie imaginaire, toujours là pour lui rappeler la réalité, et ses failles, mais aussi la pousser à continuer d'écrire, même si c'est devenu la chose la plus difficile du monde. Heureusement, il y a son groupe de métal qui lui permet de hurler, se défouler, dans un micro,Mikkel est toujours là, qui essaie de l'aider, jusqu'à ce que leur amitié dérape. Et Tiril se retrouve seule. Seule avec sa peur de vivre et de ne jamais guérir, avec sa colère contre Freia, la chanteuse à la mode qui a volé sa chanson, contre Amena, cette jeune Syrienne qui parle aussi mal qu'elle et tente de lui "voler" Mikkel, contre elle-même et son aphasie. Et puis, au fil des semaines, des saisons, Tiril sort de sa coquille. Grâce à Amena - la fille la plus sympa et la plus ouverte du monde -, grâce au joïk, ce chant si particulier des Sami qui dit votre identité, ou simplement une émotion, un élément. Et surtout, grâce à elle-même. Car Tiril évolue tout au long de ce très très beau récit, et se bat pour se libérer de ses chaînes mentales et émotionnelles, pour réapprendre à vivre et aimer. </div>
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<a href="https://1.bp.blogspot.com/-paXuIWu2WKQ/Xuyq9TwX94I/AAAAAAAADyk/U-mTF-oT6mYRu_fdEkvZ-zWg7sXmBbBCQCLcBGAsYHQ/s1600/le-fracas-du-silence-9782367408231_0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-paXuIWu2WKQ/Xuyq9TwX94I/AAAAAAAADyk/U-mTF-oT6mYRu_fdEkvZ-zWg7sXmBbBCQCLcBGAsYHQ/s320/le-fracas-du-silence-9782367408231_0.jpg" width="320" /></a></div>
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De belles chroniques <a href="https://malittleclementine.com/2020/06/03/le-fracas-du-silence/" target="_blank">ici </a>et <a href="https://bloglitteralement.wordpress.com/2020/06/09/le-fracas-du-silence-de-fabien-fernandez-un-roman-ado-sympathique-en-territoire-norvegien/" target="_blank">là </a></div>
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Pour découvrir le joïk : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=aPqKAuzo0tk&list=PLYjs7D_Et40S6JkpgGU21h3Vc4VnAruxJ&index=2" target="_blank">hop</a>!</div>
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#scrineo #norvege #handicap #musique #adolescence #adoencolere #coupdecoeur</div>
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Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-86143015595629629782020-04-15T17:37:00.002+02:002020-04-15T17:38:15.629+02:00Changement de cap ? <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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... Ou simplement : évolution!</div>
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Les contrats éditoriaux signés ou en cours de signature, pour 2021 amorcent une évolution dans mes envies d'écriture et mes projets. Les romans à venir s'adressent à un public plus jeune (à partir de 10 ans) et correspondent à des thématiques - notre rapport à la nature, aux autres espèces - qui me me semblent de plus en plus essentielles à l'heure où il devient urgent d'ouvrir les yeux sur le monde et son avenir.</div>
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J'ai passé beaucoup de temps à trifouiller dans les bas-fonds de l'âme humaine, au point d'en avoir la nausée. Je ne dis pas que je n'y retournerai pas, mais pour le moment, j'ai un peu envie de changer d'air. </div>
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Ca n'empêchera pas les autres projets : romans graphiques adulte et adolescents, romans YA ou adultes... </div>
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Mais ces deux projets dont vous ne saurez rien de plus pour le moment me tiennent vraiment à coeur, alors je voulais en parler. </div>
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Sinon, pour patienter pendant le confinement jusqu'à la sortie de mon prochain roman, <i>Des Oeillets sur Antigone</i>, aux éditions Scrinéo, vous pouvez écouter la lecture d'un extrait en cliquant sur l'image.</div>
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<a href="https://www.youtube.com/watch?v=wZ3bojS3Buo&fbclid=IwAR1CGyrFitx_tW1gPr9SqtM1U4Sx6Q2X85imwwGKmy6G0dfK5ERQ1HiST_c" target="_blank"><img alt="https://www.youtube.com/watch?v=wZ3bojS3Buo&fbclid=IwAR1CGyrFitx_tW1gPr9SqtM1U4Sx6Q2X85imwwGKmy6G0dfK5ERQ1HiST_c" border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1029" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-M9X3ns8DrSY/XpcpsAzdXmI/AAAAAAAADtM/jTWsR2m28NQCSqvH8fWQT7gE3yOLifzZgCLcBGAsYHQ/s320/__333b%2Bcopie.jpg" width="205" /></a></div>
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Sachez également que je répondrai à vos questions à propos de ce roman auquel je tiens énormément sur Instagram, grâce à la super équipe des éditions Scrinéo, vendredi prochain! </div>
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Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-42036577684271664982020-03-17T10:41:00.004+01:002020-03-17T10:41:46.743+01:00Ateliers d'écriture en ligne<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
... et j'en profite pour annoncer la création de mon nouveau site : <a href="http://www.charlottebousquet.fr/">www.charlottebousquet.fr</a><br />
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<span style="color: #3d85c6;"><b><i>Rêver demain</i></b></span></div>
<span style="color: #3d85c6;">
</span><br />
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<span style="color: #3d85c6;">Un sujet bateau ? Pas tant que cela. S’agit-il de rêver un nouveau
monde, de le rendre possible ou de se redéfinir soi-même pour construire
un meilleur avenir ? Demain, est-ce un temps qui s’étire à l’infini,
une seconde avant de rouvrir les yeux, un autre mot pour avenir, un
avenir proche ou lointain, ou l’envie d’être simplement ? </span></div>
<span style="color: #3d85c6;">
</span><br />
<div class="wp-block-image" style="text-align: justify;">
<br />
<figure class="aligncenter size-large is-resized"><span style="color: #3d85c6;"><img alt="" class="wp-image-91" data-attachment-id="91" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"5.6","credit":"","camera":"DMC-FZ38","caption":"","created_timestamp":"1343464584","copyright":"","focal_length":"48.6","iso":"80","shutter_speed":"0.004","title":"","orientation":"1"}" data-image-title="p1020651" data-large-file="https://charlottebousquet.files.wordpress.com/2020/03/p1020651.jpg?w=750" data-medium-file="https://charlottebousquet.files.wordpress.com/2020/03/p1020651.jpg?w=300" data-orig-file="https://charlottebousquet.files.wordpress.com/2020/03/p1020651.jpg" data-orig-size="2048,1536" data-permalink="https://charlottebousquet.fr/p1020651/" height="385" src="https://charlottebousquet.files.wordpress.com/2020/03/p1020651.jpg?w=1024" width="513" /></span></figure></div>
<span style="color: #3d85c6;">
</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;">Avec cette thématique, je souhaite faire réfléchir et écrire petits
et grands, parce que je suis convaincue que la création, qu’elle soit
singulière ou plurielle, est un acte salvateur et positif en cette
période étrange. </span></div>
<br />
Pour plus d'informations, tarifs, inscriptions, je vous invite à <b>cliquer <a href="https://charlottebousquet.fr/2020/03/16/atelier-decriture-en-ligne/" target="_blank">ici</a></b>! </div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-76267582365056287382020-03-01T15:41:00.000+01:002020-03-01T15:45:11.194+01:00Complicités<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
La cérémonie des Césars, le 28 février dernier, a consacré le film d'un violeur et d'un pédophile, qui a fui les USA il y a 30 ans déjà et s'est réfugié en France. Avec le soutien, ou le silence complice, d'une partie du milieu du cinéma. Heureusement, il y a eu Adèle Haenel, Florence Foresti, Céline Sciamma, l'équipe du P<i>ortrait de la jeune fille en feu. </i>Avant, déjà, Aïssa Maïga avait évoqué es stéréotypes dans lesquels les acteur.ice.s - peu nombreu.x.ses - racisées étaient enfermés dans le cinéma français. </div>
<div style="text-align: justify;">
"La honte!" a lancé Adèle Haenel, en quittant la salle, à l'annonce du lauréat du César de la meilleure réalisation. Elle a bien raison, Adèle. </div>
<div style="text-align: justify;">
La honte, oui. </div>
<div style="text-align: justify;">
La honte d'entendre des personnalités publiques faire comme si de rien n'était. Ou pire, soutenir un homme qui est un VIOLEUR (et non pas un "réfugié", comme l'a dit Sara Forestier qui a regretté de ne pas être également partie). </div>
<div style="text-align: justify;">
La honte que le cinéma français, et le jury des Césars, par son choix, valide le droit, non pas d'importuner mais d'agresser, de harceler, de violer. </div>
<div style="text-align: justify;">
La honte que les médias parlent d'Adèle Haenel comme "représentante du féminisme" pour justifier et réduire son geste à un simple "mouvement d'hystérie". Alors oui, Adèle est féministe. Et nous devrions toutes l'être. Ou alliés. ou peut-être juste "humain.e.s", "normaux.ales". parce qu'être resté dans cette putain de salle, se taire, c'était être complice.<br />
Quant à défendre Polanski... </div>
<div style="text-align: justify;">
Partout, on parle d'entre soi. Comme si le petit monde du cinéma était le seul à étouffer ces affaires-là. Dans les milieux littéraires, ce n'est pas mal non plus. L'ouvrage de Vanessa Springora, <i>Le Consentement</i>, a révélé ce que tout le monde savait déjà - la pédophilie de Gabriel Mazneff. La complicité de nombre d'écrivain.e.s, éditeur.ice.s, jurés de prix - comme Christian Giudicelli (prix Renaudot), ou Pivot. Dans la BD, le collectif des autrices de BD contre le sexisme a publié, dès 2017, des témoignages en ligne: <a href="http://bdegalite.org/temoignages/" target="_blank">ICI</a>.<br />
Le sexisme existe dans tous les genre, polar, SFFF, jeunesse (eh oui, les hommes sont mieux payés, et si la littérature jeunesse est déconsidérée, c'est qu'elle était écrite traditionnellement par des femmes). Le harcèlement sexuel, les agressions existent également.<br />
C'est si facile de promettre la publication d'un roman en échange d'un tour dans une chambre d'hôtel. De faire pression. D'abuser de son pouvoir, de son aura d'éditeur - ou d'auteur. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il est temps que ça bouge.<br />
Il est temps que ça change. </div>
<div style="text-align: justify;">
J'espère que le moment venu, nous serons tou.te.s des Adèle Haenel. Des filles normales, des garçons normaux. Et pas des complices. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/qlg_QUUcT8g/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/qlg_QUUcT8g?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
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</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-7182656232393017912020-02-12T19:01:00.003+01:002020-02-12T19:01:41.254+01:00Des oeillets pour Antigone<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-AMLJa3qQ4vA/XkQ7ATiym2I/AAAAAAAADpc/6PtPqfPPcpE1P4x-p-MFez156IXEccaHgCLcBGAsYHQ/s1600/85002466_2755876984497827_107181505872134144_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="879" data-original-width="960" height="293" src="https://1.bp.blogspot.com/-AMLJa3qQ4vA/XkQ7ATiym2I/AAAAAAAADpc/6PtPqfPPcpE1P4x-p-MFez156IXEccaHgCLcBGAsYHQ/s320/85002466_2755876984497827_107181505872134144_o.jpg" width="320" /></a></div>
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<div style="text-align: justify;">
Début avril sort <i>Des Œillets pour Antigone</i>, aux éditions Scrinéo. Un roman dense, qui se déroule entre 1971 et 1991, en France et au Portugal. Un récit fantastique, également - il y est question de vengeance et de malédiction. Pourquoi ce titre ? Eh bien, parce que l'histoire d'Antigone est présente dans tout le récit, parce qu'il est question, bien que de façon moindre que dans mon idée de départ de l'Estado Novo et de la révolution des Œillets. Des Œillets pour Antigone, c'est aussi pour moi une chronique familiale avec ses secrets bien cachés, une histoire d'amitié en plein milieu des années sida. Ça parle aussi de racisme. De musique. Et de chevaux. De chevaux lusitaniens, bien sûr. </div>
<div style="text-align: justify;">
Vous plaira-t-il ? Je le souhaite. C'est, en tout cas, l'un des ouvrages dont je suis le plus fière. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
#capeladosossos #desoeilletspourantigone #scrineo #evora </div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-87879495186466181942020-01-16T10:52:00.002+01:002020-01-16T10:52:24.741+01:00Regard<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Hier, au retour d'une intervention scolaire, j'ai pris le bus pour atteindre la gare du Nord - un bus bondé, le 46 exactement. j'étais debout, près du chauffeur et d'un vieux titi parisien, le genre à refaire le monde autour d'un verre de vin au comptoir d'un bar de quartier. Je les écoutais parler, à mi-vois, de ce qui se passe en ce moment - la réforme des retraites, la grève, un peu, le projet de loi qu'aimeraient proposer certains députés, qui permettrait à l'état de récupérer des terres et de les louer aux géants de l'industrie agro-alimentaire au lieu de les sauver. J'interviens. J'ai entendu parler de cette proposition de loi. Elle participe à l'écocide en marche depuis plusieurs années, et qui s'accélère depuis l'arrivée de Jupiter sur son trône. Le chauffeur me dit qu'il a les boules de reprendre le travail, mais qu'il n'a plus un rond. Il va débrayer dès que possible. Le titi , blasé, dit que ça ne changera rien, cette grève, qu'on n'est plus écoutés. Et nous voilà partis, à trois, puis à deux quand celui-ci descend, à parler manifs d'avant - celles où tu ne te faisais pas tirer dessus à coup de flashballs -, d'écologie, "on veut nous obliger à bouffer de la merde", de l'importance de la lutte même à notre échelle, pesticides, faire gaffe à ce qu'on mange, solidarité, même si "là-haut" il s'en foutent. Je le sens blasé, mais déterminé, dents serrés, à continuer à se battre. Et les hôpitaux, même les médecins démissionnent. "On nous vole tout." "Tout ce qu'on avait." On reparle violences policières, incompréhension, c'était pas comme ça les flics avant - c'est pas faux. heureusement, il y a les réseaux sociaux, parce qu'à la télé, ils racontent n'importe quoi, je lui dit que ça fait un bail que je ne la regarde plus, il répond que de toute façon c'est de la merde. Il faut dire que les médias, contre les grévistes, s'en donnent à cœur joie en ce moment. Je glisse l'initiative des députés LFI au parlement européen contre les violences policières, rejetée à 17 voix seulement (par LREM, RN essentiellement). Il me répond, écœuré, que c'est une stratégie. Oui mais, oui mais, si la stratégie paie, même si la gauche ne tient qu'un quart de ses promesses, c'est toujours ça de pris. Il acquiesce, j'espère l'avoir convaincu, même un poil. On continue, lui désabusé, moi, je lui dis que c'est AUSSI à notre échelle qu'il faut continuer, que les Gilets jaunes, les grèves, permettent des rencontres, des dialogues - est-ce qu'on aurait discuté, lui et moi,sans tout ça ? On se souhaite une bonne journée, on lâche rien. Il continue de son côté, j'essaie de rentrer chez moi. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-WduMWapfVyA/XiAySuQ3zHI/AAAAAAAADoI/tlEBXhM_ShEVmf0EyxPbETFAuvYQwifswCLcBGAsYHQ/s1600/avatar1111.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="150" src="https://1.bp.blogspot.com/-WduMWapfVyA/XiAySuQ3zHI/AAAAAAAADoI/tlEBXhM_ShEVmf0EyxPbETFAuvYQwifswCLcBGAsYHQ/s1600/avatar1111.png" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
#onlacherien #presidentdesriches #violencespolicieres #macrondemission #entraide</div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-83010378607390463292020-01-04T20:59:00.002+01:002020-01-04T21:00:45.678+01:00poème pour se sentir bien<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
Parce que ça fait une éternité que je n'ai pas posté sur mon blog. Parce que je ne prends plus le temps de le faire. Parce que le monde est terrible. Parce que c'est 2020. <br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>une bulle </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> une bulle légère </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> s'envole </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>une bulle légère s'envole au-dessus des nuages </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>une bulle légère éclate au-dessus des nuages</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> et vole</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> en milliers d'éclats</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>de rire </i></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-Z-FXbwCq2Sc/Tt4xg37EFGI/AAAAAAAAAI8/8hKqPPy1o4Q0003rDKN_7GREXI1QiY7AgCPcBGAYYCw/s1600/avatar%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="150" src="https://1.bp.blogspot.com/-Z-FXbwCq2Sc/Tt4xg37EFGI/AAAAAAAAAI8/8hKqPPy1o4Q0003rDKN_7GREXI1QiY7AgCPcBGAYYCw/s1600/avatar%25281%2529.png" /></a></div>
<br /></div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-49763357538499358522019-11-21T13:33:00.000+01:002019-11-21T13:33:01.033+01:00Communication interspécifique, éthique, etc. <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
J'ai eu l'immense plaisir d'être invitée au colloque "<a href="https://lpcm.hypotheses.org/13380" target="_blank">Représentations animales dans les mondes imaginaires : vers un effacement des frontières spécistes ?</a>" la semaine dernière.Colloque pluridisciplinaire, qui convoquait aussi bien des éthologues que des chercheur.euse.s en littérature comparée, des anglicistes, et moi, donc, en tant qu'autrice "multiclassée". Ce qui m'a ravie, au cours des échanges - j'en ai raté beaucoup, mais j'attends impatiemment la mise en ligne des interventions -, c'est l'ouverture d'esprit dont tou.te.s les intervenant.e.s ont fait preuve, de leur bienveillance et de la nature plurielle des questionnements engendrés par les diverses interventions. </div>
<div style="text-align: justify;">
J'ai été particulièrement sensible au fait que les liens entre sexisme-racisme-spécisme soient mis en avant (je me sens moins seule...). La manière dont les animaux sont objectivés, mécanisés, dans notre culture - sous couvert de "vérités scientifiques" qui sont, je le rappelle, autant de croyances (elles sont justes... jusqu'à preuve du contraire) est une mise à distance, une dégradation de "qui" ils sont - une mise à distance que l'on retrouve évidemment dans des rapports humains où l'autre, mis à distance, est un objet convoité... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/R6a0UiW_1Iw/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/R6a0UiW_1Iw?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
... ou un autre réduit à un numéro, une "bête de foire", ou encore un encombrant dont il faut se débarrasser. Ainsi que le disait Marguerite Yourcenar : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence,
la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exercent si souvent contre l'homme que
parce qu'elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous,
puisqu'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'il y aurait moins
d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons
plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures si
nous n'avions pas pris l'habitude de fourgons où des bêtes agonisent
sans nourriture et sans eau en route vers l'abattoir, moins de gibier
humain descendu d'un coup de feu si le goût et l'habitude de tuer
n'étaient l'apanage des chasseurs. Et dans l'humble mesure du possible,
changeons (c'est-à-dire améliorons s'il se peut) la vie."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'autre élément qui m'a vraiment fait énormément plaisir - et rassérénée, c'est que de moins en moins est faite - ou alors de façon critique - la distinction "homme-animal". L'homme appartient au règne animal. Et, dans cet esprit, au lieu de chercher ce qui nous distingue, ce qui nous rend "meilleurs" (mais en quoi ?), dans une espèce d'illusion pyramidale, qui classe les espèces comme elle classe les hommes et les femmes, les différents peuples, et numérise, juge, dégrade, avec des prétendues "lois du plus fort", il devient plus intelligent, plus constructif, plus juste de chercher ce qui nous rapproche : l'entraide, l'empathie, les émotions, la capacité à utiliser des outils, les pensées, etc. A ce titre, j'ai été particulièrement touchée par l'intervention d'Agatha Liévin-Bazin sur les corvidés, et par l'échange avec l'éthologue Charlotte Duranton sur les fausses coyances à propose des héirarchies des meutes (on retrouve les mêmes fausses croyances avec les chevaux...)</div>
<div style="text-align: justify;">
Quant à ce terrrriiiiible anthropomorphisme dont on nous rebat les oreilles - "attention à ne pas faire d'anthropomorphisme, blablabla", c'est oublier que chacune des espèces vivantes perçoit le monde et l'interprète à travers le prisme de ses propres codes de communication. Le chat fait du "catomorphisme", le corbeau du "corvidomorphisme", etc.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi que le soulignent plusieurs chercheurs, comme Frans de Waal ou Mark Bekoff, il faut surtout faire attention à ce que le refus de l'anthropomorphisme ne se transforme pas très vite en anthropodéni, une façon supplémentaire d'établir des frontières. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>... en revanche, tous sont unanimes sur les dangers de l'anthropocentrisme... bisou... </i> </div>
<div style="text-align: justify;">
La communication interspécifique, c'est la création, à la manière dont Winnicott l'exprime dans <i>Jeu et réalité</i>, d'une "aire intermédiaire d'expérience" permettant, avec les codes de l'une et l'autre espèce, de créer une communication coopérative - et singulière. </div>
Quelle que soit l'espèce.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="spip_note_ref"> </span></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-75131897883038993602019-10-31T11:41:00.001+01:002019-10-31T12:35:12.542+01:00Avec les tripes<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
... et au-delà.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a quelques jours, je suis tombée sur un commentaire, en lien avec une chronique, par ailleurs très positive, sur <i>Le jour où je suis partie</i>. une remarque qui disait, en gros : "ouais, mais t'aurais mieux fait de lire un bouquin écrit par une Marocaine..." Ma première réaction (aussitôt contrôlée, effacée, soyez rassuré.e.s) a été de répondre : "j'ai fait des allers et retours pendant 17 ans au Maroc, je suis légitime, pauvre c..." Très vite, je me suis rendu compte de l'absurdité de ma réponse, qui aurait sonné comme une justification. Et je l'ai effacée.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et puis, je me suis interrogée sur cette notion même de légitimité dans l'écriture de fiction. J'ai pensé à <i>Sweet Sixteen</i>, le merveilleux roman d'Anne-lise Heurtier sur les neuf premiers élèves noirs intégrant un lycée blanc, en Alabama. Avait-elle besoin d'avoir vécu en tant qu'adolescente pauvre et noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1954 ? J'ai pensé aussi à Fabien Clavel, et ses très nombreuses héroïnes. A-t-il le droit d'utiliser des filles ou des femmes dans ses romans ? Et Jean-Chirstophe Tixier, qui évoque les réfugiés, dans <i>La Traversée</i> ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Et les romans historiques ? De SF ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Et... Et... Et... Maxime Chattam est-il légitime à parler de serial killer... A moins qu'il n'en soit un ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Vous l'aurez compris, je suis très vite arrivée au bout de mon raisonnement. Ces réflexions, et les justifications qu'elles engendrent, n'ont pas lieu d'être. Bien sûr, quand on écrit un récit historique, ou qu'on évoque certaines thématiques, on se documente - c'est même la moindre des choses. Mais l'essence même de l'écriture d'une œuvre de fiction, c'est la capacité que nous, auteur.ice.s, avons à nous mettre à la place de l'autre, quel qu'il soit - donc dans la peau de nos personnages -, à nous projeter dans leur quotidien, à ressentir leurs émotions. J'ai habité au Maroc. Mais je ne me suis jamais rendue aux Etats-Unis de la fin du XIXème siècle et je n'ai pas vécu dans une réserve du Dakota du sud. Pas plus que je ne suis un garçon un peu geek, un peu rond, et beaucoup trop timide fasciné par les princesses inaccessibles. Et je peux vous garantir que Sylvie Allouche n'est pas une sociopathe et Fabien Fernandez n'a pas connu le Dust Bowl ni la misère des hobos des années 30. Bruno Lonchampt n'est pas le <i>Bloc de haine facho</i> de son roman éponyme. </div>
<div style="text-align: justify;">
Nous écrivons des histoires. Ni des essais ni des transcriptions de la réalité.Et ces fictions, nous les écrivons avec sincérité, avec nos tripes, en les étalant de façon plus ou moins brutale, parfois avec poésie, même, sur nos mots. </div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, la question de la légitimité ne devrait pas se poser. </div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-34776482807705471542019-10-17T09:45:00.001+02:002019-10-17T09:45:17.252+02:00Fête du livre de Saint-Etienne<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-tzFHNYb3r_E/XagZH78mVwI/AAAAAAAADkI/q__GAvZm6k4F0rj9Zs6uRqg3bKlB1NkBgCLcBGAsYHQ/s1600/signature-auteurs.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="500" height="224" src="https://1.bp.blogspot.com/-tzFHNYb3r_E/XagZH78mVwI/AAAAAAAADkI/q__GAvZm6k4F0rj9Zs6uRqg3bKlB1NkBgCLcBGAsYHQ/s320/signature-auteurs.png" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Je serai, de vendredi à dimanche, à la Fête du Livre de Saint-Etienne, sur le stand ados. Je participerai à une table ronde, avec mes co-autrices, le vendredi matin, autour de l'anthologie La revanche des princesses, sortie chez poulpe fictions au printemps dernier. </div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-19743026557741106312019-09-10T12:42:00.001+02:002019-09-10T12:42:27.541+02:00Au coeur de la forêt<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
La planète brûle. Sécheresse. Crimes de pyromanes. Géocides autorisés. Apathie des gouvernements. Compromissions. Quand j'ai accepté de participer à ce collectif, l'ordure qui est à la tête du Brésil n'avait pas encore commencé à cramer l'Amazonie. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a encore, toujours de l'espoir. il faut, encore et toujours, nous battre pour protéger, préserver ce qui peut - doit - l'être. </div>
<div style="text-align: justify;">
Nos mots, à nous, auteur.ice.s - sont des armes. Et, dans ce collectif, <i>Au Cœur de la forêt</i>, <i><b>ils se font graines</b></i>, puisque tous les droits sont intégralement reversés à l'association Up2Green, qui reboise, plante, éduque et développe des programmes de reforestation aux quatre coins du globe. (Pour en savoir plus : <a href="https://www.up2green.com/">https://www.up2green.com/</a>)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-4FaB4xo_lEA/XXd9FczOmWI/AAAAAAAADig/PYuGVifwf5AtyYzGYZjGucYuhL_FrT9EQCLcBGAs/s1600/coeur%2Bforet-auteurs.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="796" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-4FaB4xo_lEA/XXd9FczOmWI/AAAAAAAADig/PYuGVifwf5AtyYzGYZjGucYuhL_FrT9EQCLcBGAs/s320/coeur%2Bforet-auteurs.jpg" width="212" /></a></div>
<br />
Les autres auteurs qui ont participé à ce bel ouvrage, à paraître le 10 octobre, sont : Pascal Brissy, David Bry, Christine
Féret-Fleury, Madeleine Féret-Fleury, Fabien Fernandez, Françoise Grard,
Erik L’Homme, Jean-Luc Marcastel et Anne-Fleur Multon.<br />
<br />
<i><b>Les bénéfices de la vente de cette anthologie permettront dès 2019 la
plantation de 1000 arbres dans une zone du globe menacée par la
déforestation. </b></i><br />
<br />
Je vous encourage à vous procurer ce recueil dès sa sortie, à l'offrir, le diffuser, organiser des lectures, des débats, des actions - parce que ça urge, là.Et qu'il est encore temps.<br />
<br />
#extinctionrebellion #ilestencoretemps #onesprets #youthforclimate<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-85741487493153806932019-09-06T10:54:00.001+02:002019-09-06T10:54:44.986+02:00Poèmes qui font du bien... le retour!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br /><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>Arc-en-ciel </b></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Un arc de cercle </span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Suspendu au-dessus de l'âme</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Et les couleurs de la vie </span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Sept dans le ciel </span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Bleu comme le cœur d'un colibri</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Pour bondir dans les nuages</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Et sourire</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Et aimer. </span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-RA-gsZ5-Kqw/XXIew7oCiSI/AAAAAAAADiE/hxyRZJKLLrIwKY9ouoNgxeUsFi0KB4JLgCLcBGAs/s1600/avatar.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="150" src="https://1.bp.blogspot.com/-RA-gsZ5-Kqw/XXIew7oCiSI/AAAAAAAADiE/hxyRZJKLLrIwKY9ouoNgxeUsFi0KB4JLgCLcBGAs/s1600/avatar.gif" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"> </span></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-60408653299991392012019-06-27T11:52:00.001+02:002019-06-27T11:52:12.492+02:00Miroirs...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine.... j'ai fait une thèse de philosophie. Intitulée : Les mondes imaginaires et le déplacement du réel : un questionnement de l'être humain, elle interrogeait, à travers les différents prismes que sont la philosophie, la psychanalyse, la littérature fantastique et la musique notre rapport à l'autre. L'autre : humain. L'autre : non-humain. J'y montrais, de mémoire l'impossible définition de l'humain en l'homme, et surtout l'absurdité de la question... J'y montrais également que notre rapport à l'autre, c'est d'abord la prise de conscience de notre fragilité (le visage, selon Lévinas) et notre finitude (la mort, le corps mort, etc.) - l'autre est ce qui m'attire, et aussi m'effraie. C'est également dans ce rapport à l'autre, cette fois l'autre non-humain, que l'être humain est confronté à ses propres failles (ou aux failles de son questionnement). Le non-humain, dans ma thèse, c'était le monstre - en particulier la Sphinge envoyée par Apollon, à la croisée des chemins, pour terrifier les voyageurs mais aussi punir un meurtre. Œdipe, en résolvant l'énigme de l'hybride, la détruisait, mais devenait ainsi un VRAI monstre (parricide d'abord, puis incestueux...) Pourquoi avoir détruit la Sphinge? Pourquoi ne pas lui avoir demandé "pourquoi", justement... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://staticserver2.com/edu/static/fr/800/sphinx-mythologie-grecque.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="792" height="320" src="https://staticserver2.com/edu/static/fr/800/sphinx-mythologie-grecque.jpg" width="316" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous , humains, passons notre temps à classer et définir, cherchant à nous classer, étiqueter, définir, les uns par rapport aux autres, ou à une norme, ou au monde. Nous essayons d'être objectifs. Du moins en philosophie. Et dans certaines sciences. Et nous nous plantons, lamentablement. Nous nous plantons parce que nous délimitons, excluons, au lieu de comprendre, parce que nous coupons des liens au lieu d'en créer. Nous nous plantons surtout pace que nous ne sommes pas des machines, mais des êtres sensibles. L'objectivité, à moins d'être un parfait sociopathe, c'est une vaste fumisterie. Ou un exercice impossible. Ou une façon de passer à côté de la vie. Bref. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://media0.giphy.com/media/U0yZuAviGSCcg/giphy.gif?cid=790b76115d148f856c7647305974b1fa&rid=giphy.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="500" height="240" src="https://media0.giphy.com/media/U0yZuAviGSCcg/giphy.gif?cid=790b76115d148f856c7647305974b1fa&rid=giphy.gif" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A l'époque, je le pensais mais je n'étais pas assez sûre de moi ou claire avec moi-même, mais notre manière de penser, classer, définir, avec les animaux autres qu'humains, me paraissait tout aussi absurde. Absurde, parce qu'héritée d'une pensée mécaniste et utilitariste, rongée par la volonté de puissance, bien pratique quand on a besoin d'opprimer, dominer, tuer, etc. Qu'on ne s'y trompe pas, l’asservissement des animaux autres qu'humains préfigure et rend possible celui des humains *</div>
<div style="text-align: justify;">
En biologie et éthologie, en France particulièrement, les recherches souffrent énormément de ces carcans étriqués. philosophe et éthologue, Vinciane Despret a beaucoup écrit sur la question de l'objectivité très subjective en réalité des chercheurs : </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"(...) les expérimentateurs expérimentés conseillent aux jeunes
scientifiques de ne pas travailler avec les chats. Il semblerait en
effet que, dans certaines circonstances, si vous donnez à un chat un
problème à résoudre ou une tâche à exécuter pour trouver de la
nourriture, il va le faire assez rapidement, et le graphique qui donne
la mesure de son intelligence dans les études comparatives connaîtra une
courbe ascendante assez raide. Mais, [Vicky Hearn] cite ici un de ces
expérimentateurs, « le problème est que, aussitôt qu’ils ont compris que
le chercheur ou le technicien veut qu’ils poussent le levier, les chats
arrêtent de le faire. Certains d’entre eux se laisseront mourir de faim
plutôt que de continuer l’expérience ». Elle ajoute laconiquement que
cette théorie violemment anti-behavioriste n’a jamais été, à sa
connaissance, publiée. La version officielle devient : « n’utilisez pas
de chats, ils foutent les données en l’air »." (Penser comme un rat). </i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.30millionsdamis.fr/uploads/pics/conseils-erreurs-chat-1171.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="452" data-original-width="800" height="180" src="https://www.30millionsdamis.fr/uploads/pics/conseils-erreurs-chat-1171.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i> </i></div>
<div style="text-align: justify;">
Le biologiste et psychologue Frans de Waal, lui, explique que les expériences visant étudier le comportement des animaux et/ ou leurs capacités d'apprentissage sont souvent faussés lorsque cela concerne les animax autres qu'humains : des enfants et des chimpanzés auront le même référent humain, pour leur montrer comment effectuer telle ou telle tâche. Les enfants réussissent mieux... parce que l'expérimentateur qui leur propose tel ou tel jeu est humain. Les chimpanzés ont plus de difficultés à comprendre quelqu'un qui n'est pas de la même espèce. Ce n'est qu'un exemple. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il montre dans Sommes nous trop bêtes pour comprendre les animaux à quel point nos méthodes sont limitatives et sources d'échec quand on tente réellement de comprendre comment les animaux apprennent, communiquent, etc. </div>
<div style="text-align: justify;">
"... si la cognition animale devient un sujet de plus en plus populaire, l'idée qu'elle ne serait qu'un pâle substitut de la vie humaine a la vie dure. [...] Quel étrange animal nous sommes pour que la seule question que nous posions sur notre place dans la nature soit : "miroir, mon beau miroir, quel est le plus intelligent ?" La volonté de laisser les humains à leur place dans l'absurde échelle de la nature imaginées par les grecs de l'Antiquité a conduit à une obsession de la sémantique, des définitions, des redéfinitions - et, soyons honnêtes - au déplacement incessant des lignes de but. Chaque fois que nous transformons nos faibles attentes envers nos animaux en expériences, le miroir nous fait entendre notre réponse préférée." </div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, que ce soit dans des articles, sur les réseaux, dans des conversations, on entend que tel ou tel espèce "n'est pas capable de", "a un plus gros cerveau", "moins grand", etc. Frans de Waal raconte l'anecdote de l'éléphant incapable de se reconnaître dans un miroir... trop petit pour lui. Et de conclure : "il y a tant d'explications possibles à des résultats négatifs qu'il est plus sûr de douter de sa méthode avant de douter de ses sujets." </div>
<div style="text-align: justify;">
A propos de Hans le malin, le cheval qui "savait compter", il a été montré que, ce qu'il savait, c'était lire les émotions et le langage corporel de son humain. Ce qui veut dire, non qu'il était stupide... mais que c'était un maître en communication et en empathie. C'est juste dommage qu'il ait fallu des décennies pour comprendre ça.** </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://scontent.fcdg2-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/52713845_2217010081688446_4357424422655623168_n.jpg?_nc_cat=103&_nc_oc=AQl5VsI1YTwyw4JHNOoZ6oggr8C3El0SsbdO-3rApg3i3O0umz0C6kvm7DxWYVTi_bQ&_nc_ht=scontent.fcdg2-1.fna&oh=e0fef5d6b98f4c6a31ee5d42e9e52299&oe=5D81B5F5" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="584" data-original-width="800" height="233" src="https://scontent.fcdg2-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/52713845_2217010081688446_4357424422655623168_n.jpg?_nc_cat=103&_nc_oc=AQl5VsI1YTwyw4JHNOoZ6oggr8C3El0SsbdO-3rApg3i3O0umz0C6kvm7DxWYVTi_bQ&_nc_ht=scontent.fcdg2-1.fna&oh=e0fef5d6b98f4c6a31ee5d42e9e52299&oe=5D81B5F5" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #ff99ff;"><u><a href="https://www.facebook.com/eqphk/photos/a.941190639270403/2217010078355113/?type=3&theater" target="_blank">Photo : Kimberley Spencer</a></u></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A cela, se rajoute, les généralités à propos des espèces : "le cheval est", "le chat n'est pas", "le chien est", avec plein de grandes vérités, issues de courants de pensée, d'approches, elles-mêmes influencées par les idées de celui-ou celle qui les aura écrites... qui nie complètement la singularité,, la personnalité de chaque individu. Comme si, seul, l'humain - et encore, mâle, blanc, hétérosexuel et riche..*** - avait le droit à la singularité. Une façon bien commode de regarder le miroir... par le petit bout de la lorgnette et de refuser ce qui nous lie aux autres personnes, humaines et non-humaines... Si je me reporte au drame d'Oedipe et de la Sphinge, ce refus de <b>considérer </b>l'autre dans sa singularité, de nous y reconnaître, dans notre fragilité, dans notre étrangeté, et de communiquer avec lui (ou trouver le moyen de le faire), ce jugement qui refuse toute empathie, est ce qui nous coupe de nous-même, du monde, de notre humanité... </div>
<div style="text-align: justify;">
Je conclus en vous renvoyant à la première des cinq excellentes émissions de france culture : l'Animal est il l'avenir de l'homme, avec Yves Christen, biologiste et spécialiste es peuploe panthère... excusez du peu! </div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser/lanimal-est-lavenir-de-lhomme-15-humanite-animalite-ou-sont-les-frontieres" target="_blank">CLIC</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">* Je cite Marguerite Yourcenar :<i> "<span>Je me dis
souvent que si nous n'avions pas accepté, depuis des générations, de
voir étouffer les animaux dans les wagons à bestiaux, ou s'y briser les
pattes comme il arrive à tant de vaches ou de chevaux, envoyés à
l'abattoir dans des conditions absolument inhumaines, personne, pas même
les soldats chargés de les convoyer, n'aurait supporté les wagons
plombés des années 1940-1945. Si nous étions capables d'entendre le
hurlement des bêtes prises à la trappe (toujours pour leurs fourrures)
et se rongeant les pattes pour essayer d'échapper, nous ferions sans
doute plus attention à l'immense et dérisoire détresse des prisonniers
de droit commun.'</span></i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">** Note pour les cavaliers : les chevaux perçoivent nos peurs, nos angoisses, notre joie, nos frustrations, nos intentions, au point que cela peut paraître magique. Ils ne peuvent en revanche comprendre nos incohérences, parce qu'ils lisent un langage qui est en contradiction avec nos émotions... le souci n'est pas tant de faire de l'anthropomorphisme, que d'être cohérent entre ce que l'on exprime et ce qu'on veut. ) </span></span></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Georgia, "Times New Roman", serif;">*** Vous n'avez pas remarqué le nombre de textes qui célèbrent La femme, en général bien archétypée, parlent de LA femme, etc. ?</span></span></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;"> </span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-14829060071057077472019-06-13T14:34:00.002+02:002019-06-13T14:34:22.679+02:00Veggie, tendance vegan<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-b_dXMujnCDc/XQI_OdOZo_I/AAAAAAAADdU/w8iGq53pJ3g-VgvbkKZFMOaXu2k6ZJCcACLcBGAs/s1600/Veggie-tendance-vegan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="400" src="https://1.bp.blogspot.com/-b_dXMujnCDc/XQI_OdOZo_I/AAAAAAAADdU/w8iGq53pJ3g-VgvbkKZFMOaXu2k6ZJCcACLcBGAs/s400/Veggie-tendance-vegan.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Quand Mallory débarque dans sa classe de terminale, Chris tombe vite
sous son charme. Mais il se sent maladroit et balourd face au charisme
de la jeune fille, végétarienne, slameuse et youtubeuse, engagée dans la
lutte contre les violences faites aux animaux. Challengé par son amie
Nadia, il décide de devenir végétarien lui aussi. Et puis, il se prend au jeu. Quand le prof de philo annonce un exposé en commun, Chris
propose à Mallory et Nadia de travailler sur le thème de l’animal.
Trouvera-t-il le courage de dévoiler ses sentiments ? </i></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Ce roman, paru hier aux éditions Rageot, parle de végétarisme (évidemment), mais aussi d'amitié, de jeu de rôles, de famille, et de chats. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vous pouvez en lire un extrait sur ce lien : <a href="https://ebook.chapitre.com/ebooks/veggie-tendance-vegan-9782700259933_9782700259933_9.html" target="_blank">clic</a>! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il parle aussi - et surtout - d'une prise de conscience et d'un engagement nécessaires, dans ce XXIe siècle de la 6ème Extinction, dans lequel notre planète est rongée par les pesticides et l'industrie (élevage compris), polluée par les plastiques et les déchets, détruite par la folie des puissants (surpêche, destruction de la biodiversité, chasse, chosification des animaux et des hommes, etc.)... </div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, c'est un roman engagé. </div>
<div style="text-align: justify;">
Oui, il se peut qu'il dérange. </div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il est - <b>aussi </b>- là pour ça. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
#vegetarienne #jdr #animaux #veggie #nonalachasse #ilestencoretemps #sauvezlaterre #antispecisme</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-20956079542058806342019-06-05T11:57:00.000+02:002019-06-05T13:41:46.942+02:00L'Archipel des Numinées : intégrale<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Cette année, cela fera 10 ans que <i>L'Archipel des Numinées</i> a été publié sous la direction de Charlotte Volper, aux éditions Mnémos. Enfin, le premier tome, <i>Arachnae</i>, avec sa première et belle couverture dessinée par Elvire de Cock. Ont suivi <i>Cytheriae </i>(prix Elbakin 2010, prix Imaginales 2011 et prix de l'illustration 2011, ce dont je suis extrêmement fière) et <i>Matricia</i>. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est une trilogie sombre, très sombre (trop sombre pour certain.e.s éditeur.ice.s poche et chroniqueur.euse.s) puisqu'elle explore, à l'échelle d'une ville, d'un quartier, d'une famille, le côté obscur de l'être humain.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-0cIXilAvDsY/XPeR2LDchfI/AAAAAAAADcs/tc_YsJtasYwpzT1DoYz3H72u66gT1eXygCLcBGAs/s1600/C1%2Bl%2527Archipel%2Bdes%2BNumine%25CC%2581es.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1141" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-0cIXilAvDsY/XPeR2LDchfI/AAAAAAAADcs/tc_YsJtasYwpzT1DoYz3H72u66gT1eXygCLcBGAs/s320/C1%2Bl%2527Archipel%2Bdes%2BNumine%25CC%2581es.jpg" width="228" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans le premier opus, <i>Arachnae</i>, il est question de perversité et de vices, mais aussi de choix politique et de lâcheté. On y suit Théo, bretteuse douée de prescience, incapable d'engagement (être une fonction, plutôt que soi-même), Ornella, une courtisane lumineuse et le prince Alessio, dévoué à sa principauté et capable de sacrifier ce qu'il a de plus précieux au nom du bien commun. <i>Arachnae</i> a été retravaillé 2 fois (et 2 fois épuré!), une première pour sa sortie poche dans la très belle collection Helios, des Indés de l'imaginaire - c'est Mélanie Delon qui a dessiné les 3 couvertures - et une seconde fois, donc, pour cette intégrale. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Cytheriae</i>, qui parle essentiellement d'amour, de peur et de folie, prend place dans un quartier de Cribella. Aux portes de la ville, se pressent des réfugiés venus d'autres principautés : il fuient la menace de la peste cendreuse et sont parqués dans une zone marécageuse très surveillée (toute ressemblance avec la réalité...) Nola, une jeune écrivaine publique, sert de confidente à la plupart des gens du coin - quelle que soit leur condition. Mais jamais elle ne parle d'elle. Parce qu'elle est complètement dissociée, depuis la nuit terrible où elle a perdu son enfant. Seul son ami, Angelo, sait qui elle est vraiment. Un jour, Noladécouvre le journal de Malatesta, créature hybride emprisonnée dans un labyrinthe...</div>
<div style="text-align: justify;">
Des trois tomes de <i>L'Archipel</i>, c'est le plus lumineux. </div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Matricia</i>, enfin. Mon chouchou! La peste cendreuse a dévasté Matricia, située au nord de l'Archipel. Dans les ruines d'un opéra, Dionisia, métisse et magicienne d'une grande puissance, affronte son oncle Alino, le dernier survivant de cette famille maudite. Pendant ce temps, Angelo débarque sur l'île, en quête de réponses, et peut-être du seul moyen de sauver l'archipel du mal qui le ronge.<br />
Dans ce 3ème tome, il est question de vengeance et de sacrifice, de folie une fois encore et de perversité. Mais surtout, d'acceptation de soi et de dignité. </div>
<div style="text-align: justify;">
Le fil rouge qui relie ces trois volumes... Le même, je crois, qui traverse TOUS mes romans de fantasy : la menace de la dissolution, du néant. C'est un thème qui me hante - le vide qui ronge, détruit, quelle que soit sa forme et sa cause première (mal "classique", écologique, politique...) Et le sentiment d'urgence qui y est lié. Je me suis rendu compte, en retravaillant ces trois textes, qu'ils étaient encore et toujours d'actualité : compromissions politiques, crises humaines, et de façon plus intime, la difficulté d'être soi, de transmettre ou de communiquer (ses peurs, ses désirs, etc.) </div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà. C'est un peu foutoir, tout ça! (et sans doute trop intello, aux yeux de certain.e.s... pas grave, lire, c'est aussi réfléchir...) Et vous me direz : "bon, c'est super tout ça mais que trouve-t-on de plus dans cette intégrale "? </div>
<div style="text-align: justify;">
Des cartes, des tarots, des nouvelles, des poèmes et même du théâtre. ce qui n'est pas si mal!</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>Pour terminer, je voudrais juste en profiter pour remercier Charlotte Volper, Elvire de Cock, Stéphanie Nicot, Mélanie Delon, Anne Besson, Frédéric et Nathalie Weil qui ont tou.te.s, d'une façon ou d'une autre, aidé cet univers à exister. </b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
Et la bonne nouvelle ? Ce n'est pas fini... Dès 2021, il y aura du nouveau, du côté des Numinées. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-17677314485666523112019-05-29T12:14:00.002+02:002019-05-29T12:17:36.285+02:00Dissociation et politique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Non, ce n'est pas un titre qui parodie Jane Austen. </div>
<div style="text-align: justify;">
C'est juste le début d'une réflexion qui met en parallèle la dissociation liée à un traumatisme et les résultats de ces élections européennes (et des élections, depuis une bonne vingtaine d'années, en général). </div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis pas mal de temps, je m'intéresse aux mécanismes de soumission à l'autorité, mais aussi aux conséquences des maltraitances et agressions, notamment aux notions de sidération et dissociation. Quand j'ai écrit <i>Là Où tombent les anges</i>, notamment, je me suis documentée sur les violences familiales (et conjugales) : qu'est-ce qui fait qu'une femme battue reste avec son conjoint ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne victime de violences va se mettre dans des situations qui reproduisent ou font écho à ce qu'il ou elle a subi ? le parcours de Solange, c'est celui d'une fillette battue par son père, qui s'enfuit lorsque ça devient vraiment dangereux pour elle (question de vie ou de mort), et se retrouve mariée à un homme violent et possessif... dont elle mettra plusieurs années à se libérer. Plusieurs chroniques reprochaient à Solange sa passivité - genre "mais pourquoi elle n'explose pas la tête de cette ordure ?"... Ben la réponse est simple : parce que, dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça, et même s'il y a pétage de tronche, en fait, il y a une reconstruction à effectuer derrière (juste pour ne pas retomber dans le même mécanisme) et c'est long.</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme c'est long, infiniment long, de se sortir des griffes d'un.e pervers.e narcissique (jusqu'où accepte-t-on d'être noyé.e...?). </div>
<div style="text-align: justify;">
En schématisant : "au moins, on sait où on va" - avec un.e. pervers.e, un.e conjoint.e violent, etc. Je vous renvoie au site élaboré par Muriel Salmona sur les mémoires traumatiques : <a href="https://www.memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/consequences.html?PHPSESSID=fpf6efcen200853f60qcp9aeb3" target="_blank">ici</a> et <a href="https://www.memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/dissociation-traumatique.html" target="_blank">là </a> pour une analyse vraiment approfondie de la question. </div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis des décennies, en France, on subit une politique de plus libérale et de moins en moins sociale, qui détruit tout ce qui a été arraché à la force de manifestations, révoltes, mouvements sociaux (par exemple, les congés payés, la retraite et la sécurité sociale), qui transforme le monde du travail en société d'esclaves en cassant le code du travail, en traitant les chômeurs (par exemple) comme des moins que rien (et pire, en faisant en sorte que leurs pairs les considèrent comme de gros fainéants... ), en criminalisant l'humanisme (l'aide aux migrants), en divisant les gens (par exemple, les discours anti-profs et anti-fonctionnaires... oubliant par-là-même que les policiers le sont, fonctionnaires) - et je ne parle même pas du massacre délibéré de l'environnement, flore, faune, terre... enrobé depuis longtemps par un discours vaguement écolo (n'achète plus de bouteille en plastique... consomme du Nutella...) </div>
<div style="text-align: justify;">
Ce que je raconte, comme ça, a l'air un peu foutoir, hein. Mais l'idée, c'est de faire un parallèle entre les mécanismes de dissociation et le vote systématiquement destructeur des Français - et j'y ajouterai bien une pincée de lobotomisation sectaire (pensée conditionnée par des décennies de croyances fausses sur la "droite stable et solide" et la "gauche laxiste pas réaliste"). </div>
<div style="text-align: justify;">
Pour moi, le vote de dimanche dernier, c'est la conséquence d'un long passif de maltraitance et de matraquage - avec, n'oublions pas, la sidération née de 5 ans de Hollande (qui a eu l'occasion de changer les chose,s mais a préféré marcher dans les pas du CAC 40) - la loi El Khomri, c'est lui. un peu comme si une personne se sortait d'une situation de violence ouverte pour tomber dans les rets d'un.e pervers.e narcissique. Avec LRNM (oui, c'est délibéré), "on sait où on va"... Ou "voter ou pas, ça ne change rien, ne sert à rien"...</div>
<div style="text-align: justify;">
Je veux croire que c'est ça qui fait que le pire se produit encore et toujours en France, en politique. Et que c'est pour cette raison (en plus du matraquage médiatique qui fait qu'on ne vote plus pour un programme mais pour la nouvelle star) que tant de personnes ont la trouille... même quand il s'agit de liberté, d'urgence climatique, de respect des droits de l'homme, de protection animale, de sauvegarde de nos droits à exister... </div>
<div style="text-align: justify;">
Le problème, c'est que nous sommes en état d'urgence. Urgence climatique (oui, j'ai de gros doutes sur EELV), urgence animale, urgence sociale... et que le temps qu'onse sente vraiment suffisamment "mal" pour changer les choses, il sera peut-être trop tard. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-5924077231854593482019-05-22T16:17:00.003+02:002019-05-22T16:18:32.862+02:00EN GUERRE CONTRE LES FEMMES<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
L'Amérique de Trump porte atteinte aux droits des femmes, à leur corps, à leur vie. L'Amérique de Trump décomplexe la politique patriarcale et sexiste de ses Etats les plus puritains : l'Alabama interdit l'IVG même en cas de viol et d'inceste, le Texas projette de punir l'avortement de la peine capitale. L'ONU recule sur des résolutions évoquant la notion de santé sexuelle et procréative, sous la pression des Etats-Unis, de la Chine et de La Russie (une horreur quand on sait que le viol et les violences sexuelles sont des armes de guerre). En France, on entend régulièrement des propos anti-avortement, avec les éclats bien puants de l'ignoble président du syndicat des gynécologues en France. (cf <a href="http://www.madmoizelle.com/gynecologue-anti-ivg-952846" target="_blank">ici</a>). Et ce, sans compter les difficultés croissantes que connait le planning familial... De façon plus générale, l'IVG reste problématique dans notre pays - alors qu'il ne devrait pas - et plus - l'être : la loi Veil, ça fait 44 ans, quand même. </div>
<div style="text-align: justify;">
Et pourtant, la question de la potentielle culpabilité de la femme/ fille enceinte est telle que, même lorsque l'IVG est une évidence, les grilles de lecture sont faussées. Ainsi, quand j'ai écrit le scénario de <i>Secret pour secret</i> (graphique dessiné par Jaypee), je n'ai absolument pas voulu faire de cette bédé une histoire de "je le garde ou pas"- le seul moment où Louane pose la question, c'est parce qu'elle s'abreuve de séries américaines (ou on peut faire à peu près n'importe quoi, sauf avorter) et non parce qu'elle s'interroge vraiment, d'ailleurs la question est réglée en une phrase lapidaire de sa copine. <i>Secret pour secret</i> parle d'avortement (ça se passe comment, et d'amitié...) Mais les retours de lecteur.ice.s que j'ai eues sont pour l'essentiel liés à "se demande si elle va le garder ou pas"... (comme s'il n'y avait qu'une seule façon de parler de l'IVG, comme s'il n'y avait qu'une seule histoire possible, avec deux fins différentes). Et, pour les jeunes que je rencontre, si les questions de genre et de préférences amoureuse évoluent très bien,n l'attitude des adolescents vis-à-vis de l'IVG reste problématique : il y a bien sûr les questions d'éducation parentale, mais également de culture télé, et de manque d'informations (quand des adolescentes évoquent le fait de tuer un foetus, ça fait peur...)<br />
Autre point, soulevé par une certaine Amérique : "même en cas d'inceste et de viol". Dans les pays qui autorisent l'IVG, la question ne devrait pas se poser (dans les faits, c'est une justification morale qui ne devrait pas l'être). Dans les pays qui l'autorisent "en cas de viol, violence, inceste, etc. " , c'est la moindre des choses - mais encore trop souvent sujet à pressions sociales, culturelles, juridiques (n'oublions pas que la femme, même victime, est a priori toujours coupable...) Dans l'Amérique de Trump, dans ses États les plus conservateurs, même ce "mieux que rien" est arraché aux filles et aux femmes. C'est véritablement une guerre ouverte, une guerre liberticide et féminicide : faut-il rappeler le nombre de femmes qui meurent chaque année d'avoir été contraintes d'avorter clandestinement ? et quel message, sinon un véritable "feu vert", font passer de telles interdictions font passer aux violeurs ?<br />
Je ne suis pas américaine, mais contre ces agresseurs, je me bats depuis quelques années avec des mots - parce que les mots sont des armes. Et voici quelques réponses, quelques pistes de réflexion, pour combattre, survivre et vivre libre de nos choix.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-d3qdA-dfiEw/V5XpVOgDicI/AAAAAAAACf0/Q0oEljyf5Z4PbgjX9cu4YKxUQVfIdr-IgCPcBGAYYCw/s1600/004021611.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="786" data-original-width="500" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-d3qdA-dfiEw/V5XpVOgDicI/AAAAAAAACf0/Q0oEljyf5Z4PbgjX9cu4YKxUQVfIdr-IgCPcBGAYYCw/s320/004021611.jpg" width="203" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">#gulfstreamediteur</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-ztCJ5kcenQo/XBvj6pksUiI/AAAAAAAADRE/6gG8YUCWrvcSXgzATWjrmqUD8L9X-_NxwCPcBGAYYCw/s1600/48383282_2024916557593877_7062179020749668352_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="632" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-ztCJ5kcenQo/XBvj6pksUiI/AAAAAAAADRE/6gG8YUCWrvcSXgzATWjrmqUD8L9X-_NxwCPcBGAYYCw/s320/48383282_2024916557593877_7062179020749668352_n.jpg" width="210" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">#editionsscrineo</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<i>Nos Vies suspendues</i> et <i>Sang-de-Lune</i> seront disponibles aux Imaginales. </div>
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-kK8Iu2BEbos/WFKC5PWAcyI/AAAAAAAACoI/-RJoTlY_MZwGUxo5Bp7lgSHS5o_iGYtkQCPcBGAYYCw/s1600/9782081405783.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="466" data-original-width="330" height="200" src="https://3.bp.blogspot.com/-LzPndu3oq0U/Wav5r_BySKI/AAAAAAAAC4E/oROUPUVmsC42gl4ZFuf2jF-Ubl02WSvbACPcBGAYYCw/s200/secret-gde.jpg" width="141" /><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="400" height="200" src="https://2.bp.blogspot.com/-kK8Iu2BEbos/WFKC5PWAcyI/AAAAAAAACoI/-RJoTlY_MZwGUxo5Bp7lgSHS5o_iGYtkQCPcBGAYYCw/s200/9782081405783.jpg" width="128" /></a></div>
<br />
#liberte #moncorpsmonchoix #nonauviol </div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-14774894936659369152019-05-14T14:02:00.004+02:002019-05-14T14:02:26.154+02:00Le Passageur - Andoryss<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Directrice de collection aux éditions Lynks, j'ai la chance d'avoir travaillé avec des gens que j'apprécie énormément, à la fois sur le plan professionnel et humain. Et puis, à travers les manuscrits, et les échanges avec les auteur.ice.s, j'ai (re)découvert de très belles personnes. Andoryss, autrice de la série <b><i>Le Passageur,</i></b> dont le T2 sort jeudi, en fait partie. </div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire de Matéo, son Passageur et de sa fratrie, Dio et l'adorable Luiza, est vibrante d'humanité, en plus d'être remarquablement écrite. Les intrigues son captivantes, et apportent une réflexion brillante et engagée sur l'histoire de notre pays - la Commune de Paris (bizarrement peu étudiée au lycée) et la France de Vichy (l'attentat de Barbès, les aliénés).</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-Passageur_8611.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="398" data-original-width="250" height="320" src="https://www.babelio.com/couv/CVT_Le-Passageur_8611.jpg" width="201" /> </a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="color: blue;"><i>La Dévoreuse se tient
au centre du tourbillon. Ce ne sont plus des pleurs, ce sont des cris, des
morceaux d’âmes que l’on arrache et qui produisent ce son. Dressée au milieu
des ombres, la silhouette est un spasme de lumière qui se contorsionne dans le
courant, comme si on le torturait. Je lutte comme un forcené pour l’atteindre
et soudain je crève la bulle. Au centre du cyclone, le courant se meurt et
disparaît pour rugir à l’extérieur de nous.</i></span></span></div>
<span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="color: blue;">
</span></span></div>
<span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="color: blue;">
</span></span><div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="color: blue;"><br /></span></span></div>
</div>
<span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="color: blue;">
Matéo Soler sait que les fantômes existent. Il le sait parce
que sa mère en a aidé des dizaines à trouver le repos, jusqu’à ce qu’elle-même
meure, des années auparavant. Ce que Matéo ne pouvait pas deviner, c’est qu’il
hésiterait de son pouvoir. Le voilà désormais contraint de lutter contre un
trushal odji, une âme affamée. Pour s’en libérer, Matéo n’a d’autre choix que
de la rejoindre afin de l’apaiser – et le temps lui est compté. Escorté par le
fantôme d’une mystérieuse enfant, Matéo retourne dans le passé, au cœur de la
Commune, dans un Paris en proie aux flammes…</span></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://4.bp.blogspot.com/-eTaeZFs72FA/XMM_vBIyxVI/AAAAAAAABGw/0nu3NT3uBBoFI7qZlD8IiRjSaxdWo22tgCLcBGAs/s640/passageur2-recto.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="402" height="320" src="https://4.bp.blogspot.com/-eTaeZFs72FA/XMM_vBIyxVI/AAAAAAAABGw/0nu3NT3uBBoFI7qZlD8IiRjSaxdWo22tgCLcBGAs/s320/passageur2-recto.jpg" width="201" /></a><a href="https://2.bp.blogspot.com/-yGRYJVyOfnQ/XMNANnR9gFI/AAAAAAAABG4/YRcXEaBk9Dk_LQQ93UH4hBibUZE6iObnQCLcBGAs/s1600/passageur2-verso.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="676" data-original-width="419" height="320" src="https://2.bp.blogspot.com/-yGRYJVyOfnQ/XMNANnR9gFI/AAAAAAAABG4/YRcXEaBk9Dk_LQQ93UH4hBibUZE6iObnQCLcBGAs/s320/passageur2-verso.png" width="198" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Merci pour ta confiance et ces très beaux moments de lecture, Andoryss!</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
* </div>
<div style="text-align: center;">
<b>Et rendez-vous le 16 mai pour la sortie officielle du roman!</b></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-30360427316578900772019-05-05T20:34:00.004+02:002019-05-05T20:36:34.566+02:00Les mots sont des armes... <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
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</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Je viens de terminer un article sur l’utilisation et
l’évolution du féminin dans le langage. Une fois encore, je suis émerveillée
par sa puissance: les mots, leur forme, nous conditionnent. La disparition
progressive du féminin dans les arts et les lettres comme le terme autrice par
exemple, ou poétesse, philosophesse, tyranne, les règles de simplification de
la langue – le masculin vaut pour un neutre et l’emporte sur le féminin – ont mené
à et renforcé une véritable dévalorisation des femmes, à la fois culturellement
et socialement. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans le monde de l’édition, des manuscrits écrits par des
hommes, ou sous pseudonyme masculin, ont plus de chance d’être lus et pris au
sérieux que s’ils sont rédigés par des femmes – même aujourd’hui. Certaines
refusent catégoriquement d’être féminisées, au prétexte qu’autrice ou écrivaine
sont moches (des arguments employés par de vieux intellos sexistes de l’Académie
à la fin du XIXeme siècle, qui d’ailleurs étaient les mêmes qui clamaient qu’écrivain
n’était pas un métier pour les femmes, alors qu’il s’agit d’un sexisme et d’une
dévalorisation de soi totalement intégrées. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans le milieu équestre, on continue à parler d’un
« homme de cheval », alors même que les femmes sont plus nombreuses
et au moins aussi compétentes que leurs pairs. Certaines cavalières de haut
niveau ou coach mettent un point d’honneur à se montrer totalement dénuer d’empathies
dans un milieu machiste ou on aurait vite fait de les taxer de « trop
sensibles » (alors que les chevaux SONT hyper sensibles, mais passons…) Il
en va de même dans de nombreuses professions traditionnellement « masculines ».</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pour rester dans le
même domaine, celui de l’équitation, le vocabulaire qu’on emploie pour désigner
et qualifier les chevaux, nous conditionne à les considérer comme des
objets : on parle de « modèles », comme s’il s’agissait de
voitures. Au passage, le nombre de pubs qui comparent la possession d'une femme - et donc, l'objectivent - à celle d'une voiture montre bien que le passage du sexisme
au spécisme dans cet article est plus logique qu'il ne le paraît... (Oh, et ne dit-on pas que certaines femmes ont « une
belle carrosserie » ?)</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/R6a0UiW_1Iw/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/R6a0UiW_1Iw?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Les chevaux ne maigrissent pas, ne grossissent pas : ils prennent ou perdent "de
l’état"; cette terminologie contribue à les objectiver,
cette fois par en invoquant la notion d’engraissement. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On peut ainsi continuer les
parallèles : durant des siècles, les femmes ont été interdites de
féminisation des noms des professions liées à la création et au pouvoir,
au point que certaines d’entre elles refusent le féminin
« directrice » de peur d’être « mal vues » par leurs
collègues. On refuse aux autres espèces tout ce qui peut les rapprocher de la
nôtre – les éthologues prennent d’infinies précautions quand ils parlent de
« pensée » et de « sentiments » pour les rats, singes,
chevaux, ânes, poissons divers qu'ils étudient (même si, heureusement, les lignes bougent) et
on leur refuse encore la possibilité d’être des personnes. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://www.franceculture.fr/emissions/series/lanimal-est-lavenir-de-lhomme" target="_blank">lien vers L'Animal est-il l'avenir de l'Homme 1/5</a></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il est temps de cesser de s’excuser d’avoir de la
considération pour autrui. les mots sont des armes. Utilisons-les. <span style="mso-spacerun: yes;"></span>
</div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-59446806043131483082019-03-19T13:18:00.005+01:002019-03-19T13:52:15.773+01:00La fabrique du pire<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Depuis une trentaine d'années, les différents ministères de l'éducation nationale s'efforcent avec plus ou moins de constance de creuser les inégalités entre les élèves, mettant en place des programmes super quand on va dans un collège du marais parisien, beaucoup moins sympas et totalement inapplicables quand on vit dans un village de Haute-Marne. Ou dans "les quartiers" (le politiquement correct des cités, de la banlieue, de la zone, bref...) Ou qu'on n'a pas un rond. Ou les deux. Tout en encourageant le mépris des fonctionnaires "qui ne foutent rien". Et en supprimant des postes. Etc;</div>
<div style="text-align: justify;">
Avec les réformes Blanquer, on touche le fond. On touche aussi le cœur d'un idéal qui n'a de philosophique que quelques oripeaux moisis (tirés d'un mélange de Kant et de Platon, tous deux déjà fachos et ringards en leur temps*) mais sert en réalité une ploutocratie bouffie de capitalisme, qui a tout intérêt à creuser les écarts entre les "classes" et créer des esclaves corvéables à merci, incapables de réfléchir (selon eux) ou de se défendre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ainsi, la réforme des lycées et du BAC, évoquée par un enseignant sur le Média. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="https://twitter.com/LeMediaTV/status/1107953107537793024" target="_blank">clic</a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Celle des lycées "à la carte" sauf que quand t'es dans un bled, tu n'as d'autre choix que te contenter de peu ou migrer vers une grande ville, en internant pour peu que tu en aies les moyens...</div>
<div style="text-align: justify;">
Celle des lycées professionnels, qui entre en vigueur en septembre, est l'illustration parfaite et terrible de cette volonté d'état :</div>
<div style="text-align: justify;">
* de 4H d'histoire et de français, orientées entre autre sur la classe ouvrière et ses révoltes, des réflexions autour du féminisme...</div>
<div style="text-align: justify;">
*... on passe à 1.5H par semaine, où on enseignera la révolution américaien et les points positifs de notre belle République, ainsi que "comment faire une lettre de motivation (atelier qui existe déjà aujourd'hui dans une autre matière)</div>
<div style="text-align: justify;">
*suppression de postes dédiés</div>
<div style="text-align: justify;">
* et devoir de réserve, moins politiquement correctement parlant : <b>parole muselée.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>En écho à celui des Gilets jaunes, le mouvement des Stylos rouges est né : <a href="http://stylosrouges-officiel.fr/" target="_blank">clic aussi. </a></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, les profs sont en grève, et pour avoir pas mal circulé dans les classes ces derniers temps, je sais que leurs élèves les soutiennent. <b>Élèves qui se battent à la fois pour leur avenir et notre avenir à tou.te.s : celui d'une planète martyrisée par les hommes. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
L'enseignement. Les transports - là, je ne parle pas de la privatisation des aéroports, votée à 5H du matin... mais ce que je constate : des campagnes de moins en moins bien desservies. Une volonté, derrière, qui est d'isoler les gens, les forcer à migrer vers la ville - c'est quoi, l'idéal, derrière ? Des mégalopoles crasseuses, bien dystopiques et des champs pourris par Monsanto s'étirant à perte de vue dans un pays ravagé par les pesticides ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis leur arrivée au pouvoir - et des élections manipulées par la peur ("ben qu'est-ce qu'on va pouvoir voter sinon..." dès le premier tour, c'était triste à pleurer - des fois que les Insoumis aient un programme un peu trop inconfortable, hein...) - Macron et sa horde sont en marche vers la fabrique du pire. Avec la complicité des grands médias, qui s'empressent d'envoyer des images d'incendies et de parler de casseurs là où la vraie violence, c'est celle-ci : </div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: orange;"><a href="https://twitter.com/i/status/1107760646412746755" target="_blank">CSNEWS </a></span></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Ou bien celle-là "on travaille avec l'humain" : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=k2ch5lNxFgE" target="_blank">là </a><br />
et puis <a href="https://www.facebook.com/jmullner/posts/10157140286517899" target="_blank">là aussi</a></div>
<div style="text-align: justify;">
Ou encore, celle qui est dénoncée par l'ONU, l'Europe, Amnesty international : <a href="https://www.20minutes.fr/societe/2466339-20190306-gilets-jaunes-onu-denonce-usage-excessif-force-reclame-enquete-france" target="_blank">hop</a>.... dénonciation dont se foutent bien les politiques et leurs alliés pseudo-intellectuels qui appellent à rtirer à balles réelles sur leurs concitoyens et parquer les opposants dans des stades - mais non, mais non, nous ne sommes pas en dictature... toute ressemblance avec des régimes venus du passé est à bannir...</div>
<div style="text-align: justify;">
Exemple : <a href="https://twitter.com/i/status/1107939893085433857" target="_blank">là</a>... ou <a href="https://t.co/lc0T07NAwy" target="_blank">là</a>... </div>
<div style="text-align: justify;">
Et je ne parle pas, dans cet article du crime dont nous, signataires de l'Affaire du Siècle, accusons l’État : <a href="https://reporterre.net/L-Etat-attaque-en-justice-pour-inaction-climatique" target="_blank">inaction climatique</a>... en fait, un mot gentil pour dire destruction systématique de la biodiversité au profit des pollueurs et des tueurs. </div>
<div style="text-align: justify;">
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, oui. Il y a des violences. Plein de violences, même. pas celles que les Pujadas et autres imbéciles montrent à la télé. Mais celles que nous subissons au quotidien, tou.te.s. Celles qui empêchent de se nourrir. Celles qui mutilent et qui tuent. Celles qui détruisent la terre. Celles qui dévorent les vies. celles qui incitent à la haine. Celles qui sont le fait de l’État français. </div>
<div style="text-align: justify;">
Un état illégitime. Liberticide. Et meurtrier. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a quelques jours, Emmanuel macron félicitait son (ex) homologue algérien qui avait la sagesse de ne pas se représenter et de tenir compte de la volonté du peuple (article <a href="https://www.rtl.fr/actu/politique/algerie-emmanuel-macron-salue-la-decision-d-abdelaziz-bouteflika-de-ne-pas-se-representer-7797187786" target="_blank">ici</a>). il serait peut-être temps qu'il tiennt compte de la volonté des #GiletsJaunes, des #StylosRouges, des jeunes #OnEstPlusChaudqueeLeClimat, de tous ceux qui pensent qu' #IlEstEncoreTemps, des profs, des urgentistes, des Français en somme, et dégage pour de bon.</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parce que la vraie violence, c'est lui. </b><br />
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
* Dans La République, Platon prône l'existence des castes : artisans, guerriers, politiques, et l'impossibilité pour un artisan de devenir guerrier par exemple. belle ouverture d'esprit... A son époque, il était déjà critiqué, entre autres par Aristote. Dans son traité sur l'éducation, et à plusieurs reprises, Kant parle de la nécessité d'uniformiser les jeunes dès leur plus jeune âge . Comme il était aussi partisan de l'inceste par rapport à l'onanisme, il semble évident qu'il faille prendre pas lmal de distance par rapport à ses propos.<br />
Bisous, messieurs Ferry, Blanquer et Cie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-29840499064291258602019-03-12T11:28:00.001+01:002019-03-12T11:29:30.141+01:00Dédicaces au Salon de Paris<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Je serai en dédicace et table-ronde samedi et dimanche prochains, au Salon du Livre de Paris.<br />
Voici mes horaires :<br />
<br />
<u><b>Samedi 16</b></u><br />
<br />
11-13 heures, stand des éditions Mnémos : dédicaces de l'<i>Archipel </i>, de <i>Jadis </i>et de <i>Shâhra </i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<a href="https://2.bp.blogspot.com/-ygSeP2W0nzI/WxuTrSwfinI/AAAAAAAADHM/OgwFuWh5qwUGlrpVCnpu5_i41DbD9E32QCPcBGAYYCw/s1600/index.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="266" data-original-width="189" height="200" src="https://2.bp.blogspot.com/-ygSeP2W0nzI/WxuTrSwfinI/AAAAAAAADHM/OgwFuWh5qwUGlrpVCnpu5_i41DbD9E32QCPcBGAYYCw/s200/index.jpg" width="142" /></a></div>
<br />
14-16H, stand des éditions Scrinéo : dédicaces de <i>Nos vies suspendues</i><br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<i><a href="https://3.bp.blogspot.com/-ztCJ5kcenQo/XBvj6pksUiI/AAAAAAAADRE/6gG8YUCWrvcSXgzATWjrmqUD8L9X-_NxwCPcBGAYYCw/s1600/48383282_2024916557593877_7062179020749668352_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="632" height="200" src="https://3.bp.blogspot.com/-ztCJ5kcenQo/XBvj6pksUiI/AAAAAAAADRE/6gG8YUCWrvcSXgzATWjrmqUD8L9X-_NxwCPcBGAYYCw/s200/48383282_2024916557593877_7062179020749668352_n.jpg" width="131" /></a> </i></div>
<br />
Ensuite, vous pourrez me retrouver....<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/-Gf7jI_tuYFI/XIeHYqrhgzI/AAAAAAAADVw/TmqQO6Syh8c9VhmxGld5zBS0FR1PMOrbwCLcBGAs/s1600/lancement.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="781" data-original-width="1146" height="272" src="https://3.bp.blogspot.com/-Gf7jI_tuYFI/XIeHYqrhgzI/AAAAAAAADVw/TmqQO6Syh8c9VhmxGld5zBS0FR1PMOrbwCLcBGAs/s400/lancement.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<u><b>Dimanche 17</b></u><br />
Table ronde sur la scène jeunesse de 13 à 14H, animée par Anne Clerc : Carte blanche, princesses rebelles, avec également Sandrine Beau, Alice Brière-Haquet, Anne-Fleur Multon, Carole Trébor autour <i>La revanche des princesses</i> (éd. Poulpe Fictions).<b></b>
<br />
<br />
14H30-16H30, sur le stand de poulpe fictions : La revanche des princesses, en comapgnie des autres autrices du recueil.<br />
<br />
17-18H, sur le stand de Gulf Stream éditeur : A Coeurs battants, Barricades, etc.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://3.bp.blogspot.com/--uMsPjj0uGs/WlZi3LCKwCI/AAAAAAAAC-4/Pa3eZQon3dUPej614oZsEipG1Qg30ve-QCPcBGAYYCw/s1600/Barricades.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="400" height="200" src="https://3.bp.blogspot.com/--uMsPjj0uGs/WlZi3LCKwCI/AAAAAAAAC-4/Pa3eZQon3dUPej614oZsEipG1Qg30ve-QCPcBGAYYCw/s200/Barricades.jpg" width="141" /></a></div>
<br />
<br />
<br /></div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-50111127172152797002019-02-19T11:40:00.001+01:002019-02-19T11:40:28.413+01:00COUPABLE!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
... d'inaction climatique...<br />
Je vous transmets le communiqué reçu ce matin par les porte-parole de l'Affaire du siècle.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<strong style="color: #519cd6; font-size: 1.5em;">Le gouvernement est enfin sorti du silence... </strong>
<br /><br />
Après des semaines d’un silence assourdissant, et alors que plus de 2
millions de soutiens à l’Affaire du siècle ont fait entendre leur voix,
le gouvernement s’est enfin exprimé.
<br /><br />
<strong style="font-size: 1.25em;">… pour rejeter notre demande </strong><br />
Alors que nous l’appelions à un sursaut à la hauteur de l’urgence
climatique, le gouvernement a tout bonnement rejeté notre demande :
vendredi 15 février, il nous a indiqué que l’Etat n’est en aucune façon
responsable des carences dont nous l’accusons. Voici <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/CCkIe4CuP2DpmazWd67dxkWrXeE5f8yJzcuR8Xb_4GOZCsLL5ivZ4RB0HjRYQyUB2ZUqYhJv-xFhfNTCiDnLM4VW4Q7oqGRVqAaHdKv-2c2loZx1a4PDnkXNWQPf71X_IoUSVrFIZQuX1EAGbw1DS7NbkKVvEwObZ9d7kgmymvlBEKxnQoMzWjq3ohZWHc40Er56r4a-NsKB2220o7TpWUC_H6wTMDU8WBMhfx7DebM_sUiRZB9yGcA3SxeNEMB7XXhLbOwcSa0wmP1Kd6rd208f0QqS_jMyD-w__ad4J5l8GwajiIozqn7wJDLxQVhSA-Q9xilfdOka8IETlCjlNRTeXoNzuE7mH0diyx-dKT44FcXZIJ8uzBo&source=gmail&ust=1550658548340000&usg=AFQjCNEhDm-02y1dBFshPDrSysICFQ1v3w" href="http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/CCkIe4CuP2DpmazWd67dxkWrXeE5f8yJzcuR8Xb_4GOZCsLL5ivZ4RB0HjRYQyUB2ZUqYhJv-xFhfNTCiDnLM4VW4Q7oqGRVqAaHdKv-2c2loZx1a4PDnkXNWQPf71X_IoUSVrFIZQuX1EAGbw1DS7NbkKVvEwObZ9d7kgmymvlBEKxnQoMzWjq3ohZWHc40Er56r4a-NsKB2220o7TpWUC_H6wTMDU8WBMhfx7DebM_sUiRZB9yGcA3SxeNEMB7XXhLbOwcSa0wmP1Kd6rd208f0QqS_jMyD-w__ad4J5l8GwajiIozqn7wJDLxQVhSA-Q9xilfdOka8IETlCjlNRTeXoNzuE7mH0diyx-dKT44FcXZIJ8uzBo" target="_blank">la lettre</a> qu’il adresse aux 2 millions de personnes qui comptaient sur lui.
<br /><br />
<strong style="font-size: 1.25em;">… pour verdir son action</strong><br />
Le gouvernement assure que l’Etat ne peut être accusé d’”inaction climatique”, s’adossant à <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/3OWF5gKv8vIufTFLgdG2up0sdRrTNOO4eMdj4XD9jl9X9W4-Q7tgWTNCIuSsw5ASEGLWo4g7fKksVcdGXMCKiiQ3XAwoY8Hbu8sEHvWys1d-4m1XROaDJGnnlEHfaeInTLBM7SD6G3aaGCIHFw9JrzSKysZD00RYh_b4Y1TGs85Rb308ZufzI2XAe40oBPd5Jjkho15OlSSN5iKdbCILb_9QixR7MKBmQ_tFUMIQaBGWUs3EqfW3yJlcqMI2xTLMKJgWS0aAZRVL0fr9kq5MfHdBQJZrhos5BEHaItaQFeNi&source=gmail&ust=1550658548340000&usg=AFQjCNEsSiLVhgXxeeKdlFcIeCPcv_ZZyQ" href="http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/3OWF5gKv8vIufTFLgdG2up0sdRrTNOO4eMdj4XD9jl9X9W4-Q7tgWTNCIuSsw5ASEGLWo4g7fKksVcdGXMCKiiQ3XAwoY8Hbu8sEHvWys1d-4m1XROaDJGnnlEHfaeInTLBM7SD6G3aaGCIHFw9JrzSKysZD00RYh_b4Y1TGs85Rb308ZufzI2XAe40oBPd5Jjkho15OlSSN5iKdbCILb_9QixR7MKBmQ_tFUMIQaBGWUs3EqfW3yJlcqMI2xTLMKJgWS0aAZRVL0fr9kq5MfHdBQJZrhos5BEHaItaQFeNi" target="_blank">une dizaine de pages</a>
dans lesquelles il ne fait que verdir son bilan. Mais les faits sont
têtus ! Tous les experts montrent que la France est sur la mauvaise
trajectoire. Pire, les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à
la hausse depuis 2015 et <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/FoX47autnnl4M2WyOARcp4e4aiE2lo7loy4qMGt554q5Dir6CtNJBPoTmQ1iK6L5OomBM58OKLvu8Sg8Qs-_KWgNcSD8tpHIBXzbIaS2v8goCiFVQcA6A6LtnFkGs4HgDvpw9QnxbNmQYUGu7HnMmGTXVoXc9ziz_4f9u8EoHFBrd6YLG-S5RRouDAk4W49AY96PSRdWdNKYi_79qn4zh6lkk0RhQbNIOscjF2S4X4JgLQIWUkLgZTpxZGAGXpMxBtQivcjiITLY_KRSwVSnXEneFRjQZNrzOFrvonyi1U1rlCfJxcGhVoUrQhcIYpdxf83XwrKKEO1DcSQ7vCdlSb4BhioxHxpbnRMotbDAGRAr-hlh2HfDdjg-EXxZx1z8RM6pcA&source=gmail&ust=1550658548340000&usg=AFQjCNFKdP174AnaJ449KJswen-tj1Cs8w" href="http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/FoX47autnnl4M2WyOARcp4e4aiE2lo7loy4qMGt554q5Dir6CtNJBPoTmQ1iK6L5OomBM58OKLvu8Sg8Qs-_KWgNcSD8tpHIBXzbIaS2v8goCiFVQcA6A6LtnFkGs4HgDvpw9QnxbNmQYUGu7HnMmGTXVoXc9ziz_4f9u8EoHFBrd6YLG-S5RRouDAk4W49AY96PSRdWdNKYi_79qn4zh6lkk0RhQbNIOscjF2S4X4JgLQIWUkLgZTpxZGAGXpMxBtQivcjiITLY_KRSwVSnXEneFRjQZNrzOFrvonyi1U1rlCfJxcGhVoUrQhcIYpdxf83XwrKKEO1DcSQ7vCdlSb4BhioxHxpbnRMotbDAGRAr-hlh2HfDdjg-EXxZx1z8RM6pcA" target="_blank">l’empreinte carbone de la France ne s’est pas améliorée</a> depuis… 1995.
<br /><br />
<strong style="font-size: 1.25em;">… et nous dire que c’est à nous de changer de comportement !</strong><br />
François de Rugy, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire a, dans un <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/XuyHVqz_KMAEue-gZyHxgvrqDHc3Q48QXgUOf7ImmLnNHj15r7wqs-ngJ6lC04njmmWzNbxd5fgzzlj7DOg_bACSGly2foZ8rAyhoKzRjT_JWvRyvu62-Xnm9fzP-azFDMpyiL9hr58hnX3ud8S9ALI2qua8htyHfD1mOScGJkovjMcTfzpOP0DJpQVqhw08QfN0rpLBxsXodoNzdRFnEy3pMw1Xd27YbA&source=gmail&ust=1550658548340000&usg=AFQjCNGh9yCAYhOdbSum7_2zRoUZf9hbdg" href="http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/XuyHVqz_KMAEue-gZyHxgvrqDHc3Q48QXgUOf7ImmLnNHj15r7wqs-ngJ6lC04njmmWzNbxd5fgzzlj7DOg_bACSGly2foZ8rAyhoKzRjT_JWvRyvu62-Xnm9fzP-azFDMpyiL9hr58hnX3ud8S9ALI2qua8htyHfD1mOScGJkovjMcTfzpOP0DJpQVqhw08QfN0rpLBxsXodoNzdRFnEy3pMw1Xd27YbA" target="_blank">tweet</a>,
appelé les Français et les Françaises à une “mobilisation collective”
“autour de changements de comportements”... Voilà un argumentaire
inquiétant qui éclipse la responsabilité majeure de l’État : les actions
individuelles sont essentielles mais comment pourraient-elles suffire
si l’Etat n’est pas exemplaire dans sa politique fiscale, favorise les
entreprises polluantes, et subventionne les énergies fossiles ?
<br /><br /><br />
<strong style="color: #519cd6; font-size: 1.5em;">L’Etat français n’est pas à la hauteur ? Nous si !</strong>
<br /><br />
<strong style="font-size: 1.25em;">
Exigeons des actes forts </strong><br />
Nous avons établi <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?q=http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/pFyWjaxRPorWQMJudkmwPiSwLT5JdBHIBazjV0aTczpDmULIeNoHqP3FDOiSvUkClEQ_G78nNRU1vm2dG7OhQjlbncVt5FOVU2fMOrLi_W_YRqkxKJBURKjCFrkjGeldFYJbxTEk03QacFQhgKnCWEBRzngLabM2yo23J-FGAG-tHMCOgtPZ2TwRMZvO3HmM1NGsR8UZP61Ljs0U_ZxFkjvzJzQO2HwI0d-R5BA-TBRhDzu3sX0jVG1SLHGku5r04X-P2A&source=gmail&ust=1550658548340000&usg=AFQjCNGZ7jrRxbYq5-wQoB9p3IlGv5eJlQ" href="http://r.communication.laffairedusiecle.net/mk/cl/f/pFyWjaxRPorWQMJudkmwPiSwLT5JdBHIBazjV0aTczpDmULIeNoHqP3FDOiSvUkClEQ_G78nNRU1vm2dG7OhQjlbncVt5FOVU2fMOrLi_W_YRqkxKJBURKjCFrkjGeldFYJbxTEk03QacFQhgKnCWEBRzngLabM2yo23J-FGAG-tHMCOgtPZ2TwRMZvO3HmM1NGsR8UZP61Ljs0U_ZxFkjvzJzQO2HwI0d-R5BA-TBRhDzu3sX0jVG1SLHGku5r04X-P2A" target="_blank">6 grandes mesures prioritaires</a> qui pourraient permettre à la France de lutter contre les changements climatiques.
<br /><br />
<span style="color: red;"><strong style="font-size: 1.25em;">Rendez-vous au tribunal le 14 mars...</strong><br />
Face à l’attentisme du gouvernement, notre détermination est inchangée :
pour mettre fin à l’inaction climatique de l’État, l’Affaire du siècle
se réglera devant les tribunaux. Nous y déposerons le recours devant le
tribunal administratif.
</span><br /><br />
<strong style="font-size: 1.25em;">… et dans la rue le 16 mars </strong><br />
Le climat n’est pas une petite affaire : c’est l’affaire du siècle. Le
gouvernement manque d’ambition ? Nous non ! Notre capacité collective à
répondre à la crise climatique déterminera ni plus ni moins les
conditions de la vie sur Terre. Le 16 mars, nous sommes résolus à porter
notre voix et nos droits dans les rues, lors d’une mobilisation partout
en France, pour mettre fin à l’injustice.
<br /><br />
<strong style="font-size: 1.5em;">
Continuez à parler de l’Affaire du siècle à votre entourage : encouragez
vos proches à nous rejoindre en signant l’appel à soutien. Face à un
gouvernement dans le déni, nous restons déterminés pour la justice
climatique ! </strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong style="font-size: 1.5em;"><span style="color: red;">On peut soutenir le recours : <a href="https://laffairedusiecle.net/" target="_blank">ici</a>! </span></strong></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2710097764083574625.post-86291498681336390162019-02-14T15:26:00.000+01:002019-02-14T15:26:06.406+01:00Sortie du jour : Nos Vies suspendues<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui, paraît chez Scrinéo, <i>Nos Vies suspendues</i>. Un roman qui est né en 2013, si ma mémoire est bonne, sous sa forme première c'est-à-dire, de synopsis. Un roman difficile, auquel je suis très attachée. Un pari pour l'éditeur, également (... merci aux éditions Scrinéo et à Jennifer Rossi d'avoir pris le risque).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Nos Vies suspendues</i> se passe dans un futur très proche - demain ? -, dans une ville indéterminée. Un roman presque réaliste. Un roman sur l'injustice et la culture du viol, sur la soumission à l'autorité et la résilience. </div>
<div style="text-align: justify;">
De quoi parle <i>Nos vies suspendues </i>? Il commence à y avoir pas mal de chroniques sur le web : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=vO0zap7wKt8&list=UUaeIpIGH6cSsj4B8l-rniGw&index=4" target="_blank">ici</a>, <a href="http://www.leslecturesdemylene.com/2019/02/nos-vies-suspendues-charlotte-bousquet.html" target="_blank">là</a>, ou plus récemment <a href="https://leslecturesdesophieblog.wordpress.com/2019/02/12/nos-vies-suspendues-charlotte-bousquet/#more-5227" target="_blank">ici</a>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vous pouvez en lire un extrait sur le site des éditions scrinéo :</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://fr.calameo.com/read/0003384888aaaac153e96" target="_blank"><img alt="https://fr.calameo.com/read/0003384888aaaac153e96" border="0" data-original-height="800" data-original-width="527" height="320" src="https://www.scrineo.fr/wp-content/uploads/2018/12/Une_Vies-suspendues_OK-768x1165.jpg" width="210" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La culture du viol est malheureusement une réalité en France (et ailleurs). Toujours coupables : d'avoir été habillée trop court, ou trop moulant, d'avoir souri, d'avoir baissé les yeux, de ne pas avoir osé dire non, de ne pas avoir crié, d'avoir bu, d'être seule, d'être imprudente - d'être une femme, en somme (même quand on est juste une petite fille). Il suffit de lire les articles relatant les procès, les compte-rendus, ou même les faits divers dans les journaux : lorsqu'il s'agit d'un homme, son crime est toujours minimisé (amusez-vous à regarder les titres des articles... ) </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Il est temps que ça bouge. </b> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Charlotte Bousquethttp://www.blogger.com/profile/12278375545393035478noreply@blogger.com0