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dimanche 28 avril 2013

Contes affables

Il y a quinze jours sont sortis les trois premiers volumes des Contes affables, aux éditions Manannan. De quoi s'agit-il ? D'une adorable collection de contes et de fables de poche -  si si, les livres tiennent parfaitement dans une poche de veste ou dans un sac à main - illustrés. La collection est dirigée par mon cher et tendre (la maquette, le concept, les embossages, les bouts ronds tout mignons, le logo c'est Fabien) et compte aujourd'hui trois titres : Le Chat botté de Perrault, suivi des Musiciens de Brême et de Le Loup et le chien, illustré par Julien Delval. Peau d'âne des frères Grimm, suivi de Le Geai paré de plume de paon, Le Chêne et le roseau, Le Loup devenu berger et Le Cocher, le chat et le souriceau, illustré par Maya Mihinidou et enfin, La grenouille enchantée de Xavier Mamier, suivi de La grenouille et le boeuf, La grenouille et les poissons, La Grenouille et la cigale et Le Petit crapaud, illustré par Fabien Fernandez.
L'éditeur étant encore jeune, les Contes affables sont pour le moment disponibles dans toutes les bonnes librairies du Nord, dont bien sûr la librairie Les 4 chemins (de ce côté : http://lesquatrechemins.wordpress.com/) mais aussi à la librairie Le Chat Pitre, dans le 13ème arrondissement (site ici : http://librairiechatpitre.blogspot.fr/), à la librairie Quais des mots d'Epinal (par là : https://www.quaidesmots.fr/), et sur le site http://www.leslibraires.fr/, qui référence les différentes librairies où les ouvrages sont disponibles.
Moi, j'adore... Et vous ?

jeudi 25 avril 2013

Apprendre, toujours...

Depuis quelques mois, je fais des stages de deux jours axés principalement sur le travail à pied et, plus timidement mais avec un enthousiasme certain, la monte en amazone.  Ce qui est intéressant, c'est de travailler en douceur et en finesse (moi, pas toujours, et comme je suis de très mauvaise foi, je reporte la faute sur mon bulldozer préféré : Keyrann) sur des techniques bien sûr, mais surtout sur le rapport à l'autre. L'autre, c'est le cheval ou le poney, bien sûr. C'est aussi un "bout de soi" qui affleure, pas toujours positif d'ailleurs et qui demande à être compris. Ce qui est intéressant, c'est que le travail continue après. Ce n'est pas juste "c'était cool jje retournerai bien à La Houssine", c'est vraiment quelque chose en profondeur qui se crée, qui se développe. Remise en question de certaines réactions, confirmation d'autres choses. Là, comme ça je semble floue. Mais disons que la dernière fois, j'ai appris sans m'en rendre compte, que "ce n'était pas grave", qu'il ne fallait pas avoir peur des réactions quelque peu "chantantes" d'une jument qui fait juste deux fois ma taille, par exemple, mais apprendre à s'enrouler autour d'elle et la rassurer, je ne sais pas comment dire, mais l'idée générale c'est ça. Être présent, mais ne rien attendre de plus que ce que le cheval peut, veut donner, être présent, patient et comprendre que si sa réaction n'est pas celle que j'attendais, ce n'était pas important, qu'on est deux dans une relation.
Cette fois, en travaillant avec Maya, une ponette avec laquelle j'ai eu beaucoup de mal au départ, et avec laquelle j'ai pris le temps le lendemain de "parler", je dirai que j'ai appris à creuser au-delà des apparences. Chose que je pensais faire, mais il faut croire que non, ou pas assez. Quand on s'est retrouvées dans le manège, on n'était plus l'une face à l'autre mais l'une avec l'autre et quelque chose est vraiment passé. Un lien qui n'avait pas l'immédiateté d'un coup de langue de Pompon, le shetland bai brun, en pleine figure ou les câlins de Popy, mais qui était plus tangible - disons qu'il y a un moment, bien sûr cela ne dure que le temps du travail, je ne suis pas souvent là-bas - où je me suis trouvée sur le fil du rasoir, avec une option "dépendance totale". Je dirai que c'est là qu'il faut savoir s'effacer si on n'est pas prêt ou si l'on ne peut pas assumer la demande qu'il y a derrière le lien. Je ne sais pas si je suis claire. 
Bref, je m'interroge toujours, preuve que ce n'est pas terminé. Et je sais que c'est quelque chose que je vais transmettre à mon tour, à d'autres humains, mais aussi à des chevaux... En attendant, Inoui, Popy, Maya, Pompon, Quanelle et... Véronique, merci!

jeudi 18 avril 2013

Dites-le avec des livres

Quand j'entends les opposants au mariage gay manifester, pardon, cracher leur haine de l'autre dans les média toujours complaisants dès qu'il s'agit de scandale et de boue, quand je lis des articles révélant la violence de ces gens liés aux mouvement d'extrême-droite et aux intégrismes (le GUD que l'on croyait moribond a de beaux jours devant lui), j'ai envie de vomir.  
Contre ces détritus humains, une plainte collective pour appel à la haine, violence et discrimination serait bien plus intelligente qu'une invitation au grand journal, par exemple... 
Mais je suis seulement écrivaine et lectrice, pas juriste. Mais je ne pense pas pouvoir être capable d'avoir un discours autre que violent (l'une de mes meilleures amies, très militante, pense qu'il n'y a pas de discours possible avec eux) avec ceux qui prônent la haine. 
En revanche, je sais que des gens se posent encore plein de questions. Le mariage pour tous, oui? Mais les enfants seront-ils heureux, avec deux mamans ou deux papas ? Ne seront-ils pas montrés du doigt ? En fait, j'ai envie de répondre que les enfants sont toujours l'AUTRE de quelqu'un. Parce que la couleur de peau n'est pas la même, parce qu'ils ne viennent pas du même coin que leurs camarades, s'habillent mieux ou moins bien, sont solitaires ou timides... Bref, avec ou sans parents gay, l'école n'est pas le pays des Bisounours. Quant à l'équilibre supposé entre père et mère, comment dire... Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents hétéros  formidables...
A ces incertains, j'ai envie de proposer quelques lectures. 
Pour les plus jeunes, d'abord : le premier, A mes amourEs, de Claudine Galea est un petit roman illustré qui parle d'une petite fille, Rosalie, qui vit avec ses deux mamans, Natacha et Mélanie. Avec sa meilleure amie, Lucie, elle se pose des questions sur l'amour et c'est un texte très joli. 

Le deuxième, Tango a deux papas, et pourquoi pas ? est une histoire de pingouins racontée et illustrée par Béatrice Boutignon. Silo et Roy sont deux manchots inséparables. Mais quand vient le moment de faire un nid et de couver, ils sont très malheureux parce qu'ils n'en ont pas. Le gardien du zoo leur en confie un, orphelin... 

Les suivants s'adressent en priorité aux adolescents, mais comme souvent sont lisibles par tous. Il y a notre Rouge tagada, à Stéphanie Rubini et moi. Si vous avez besoin de vous rafraîchir la mémoire, c'est . Chez Actes Sud, il y a l'excellent Harvey Milk : non à l'homophobie de Safia Arnor qui narre le combat de cet homme politique américain ouvertement homosexuel, élu au conseil municipal de San Francisco et assassiné en 1978. 

 Le faire ou mourir de Claire-Lise Marquier (Rouergue) comme La Trace de Christine-Feret Fleury (Hachette), abordent, le premier ouvertement, le second en arrière-plan subtil, l'homosexualité comme interdit familial et les dégâts que peuvent entraîner le rejet chez un jeune homme, ou la peur de l'être chez une femme... 
Frangine, de Marion Brunet, paru chez Sarbacane raconte l'histoire d'un frère et d'une soeur, conçus par PMA (en Belgique...) et de leurs deux mères. Joachim, le narrateur, est en Terminale. Maladroit, amoureux de Blandine, il s'est créé une bande de copains et n'a jamais eu de mal à s'intégrer. Sa petite soeur Pauline, tout juste débarquée en Seconde, va subir, elle, les persécutions actives et la passivité lâche de ses camarades. Un roman intelligent, sensible qui devrait trouver sa place dans toutes les bonnes bibliothèques. 
Enfin, des conseils de lectures ne seraient pas crédibles venant de moi si je n'évoquais pas la trilogie du Miroir aux vampires, de Fabien Clavel, un Roméo et Juliette admirable, écrit sous la forme d'une longue lettre de l'héroïne, Léa, à sa sœur, et qui se situe entre la France et la Hongrie. Léa est une stryge. Léa tombe amoureuse de celle qu'il ne fallait pas... C'est superbe, poignant et bien écrit.


Voilà, ce n'est qu'un tout petit tour d'horizon, qui j'espère, rayonnera très loin...



mercredi 10 avril 2013

Coeurs de loups

Je n'ai pas trop le temps de faire des articles de fond, en ce moment, mais quand des projets aboutissent et qu'ils en ont un, je me dis que c'est l'occasion de les partager! Ainsi, donc, l'anthologie Coeurs de loups, co-dirigée avec Valérie Lawson, voit le jour. un recueil qui réunit seize auteurs qui ont eu la gentillesse de prêter leur plume pour défendre ce bel animal qu'est le loup,hélas encore et toujours menacé...



Cœurs de loups, ce sont seize auteurs décidés à unir leurs voix dans une anthologie. Seize auteurs décidés à abolir les frontières, et brouiller les origines. Avec eux, les loups deviennent hommes et les hommes choisissent les loups, les loups content un nouveau monde, ou l’ancien qu’ils ont aimé, les fourrures et les peaux se mêlent pour créer un chant, un chant d’espoir et de cœur, pour les loups et les autres grands prédateurs.

 Un livre édité en partenariat avec FERUS.
2 euro par exemplaire vendu seront reversés à l'association.

Textes de : Hélène Pedot, David Bry, Nadia Coste, Sophie Guth, Manon Fargetton, Anne ferrier, Jean-Luc Marcastel, Carina Rozenfeld, Fabien Clavel, Sophie Dabat, Anne-Sophie Silvestre, Marie Caillet, Samantha Bailly, Meredith Blixen, Marika Gallmann, Sandy julien. 

Illustration de couverture : Fabien Fernandez

Coeurs de loups paraîtra fin mai 2013 aux éditions du Riez.Vous pouvez d'ores et déjà précommander l'ouvrage sur le site, en cliquant ici.