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lundi 23 janvier 2012

Nuit brûlée, extrait n°2

Comme le premier, il s'agit d'une version non corrigée... 

— Tu craignais que je t’oublie ? Remarque, j’ai essayé, avoua Cléo. Pas longtemps. Là-bas, j’avais une sœur. Des parents adoptifs. Un ancrage. Et puis, depuis toujours, on m’apprenait à haïr tout ce qui n’était pas humain. Les vôtres, en particulier, puisqu’ils étaient responsables de la mort de mes parents… C’est difficile de se débarrasser de tout ça. D’une vie entière. Maintenant, je n’ai plus vraiment le choix. Si je retourne au Passage, ils essaieront de me tuer.
— Alex m’a un peu raconté. Ce Mens parlait peut-être sous le coup de la colère, non ?
Cléo secoua la tête.
— Tybalt et moi étions ensemble.
Ensemble. Ce mot, qui en valait bien un autre, lui semblait plus juste qu’amants, amoureux ou simplement amis.
— Je suis désolée, murmura Lyn. Il a dû croire…
— Peu importe ce qu’il a cru ! Il croyait n’importe quoi de toute façon. Désolée, reprit la jeune fille, plus doucement. Son nom suffit à me mettre en colère. Tybalt… Un imbécile autoritaire et égoïste. Une brute rongée par la jalousie. Tu ne peux imaginer à quel point je le déteste.
— Mais pourquoi…
— Pourquoi je suis restée avec lui ? 


Bonne question, n'est-ce pas ? Réponse, le 08 février... Et si vous voulez en discuter avec moi, vous faire dédicacer le roman, avec un joli dessin de Mélanie Delon en prime, venez faire un tour à la librairie L'Antre-monde le samedi 11 février!

mercredi 18 janvier 2012

Nuit brûlée




« Si je te revois, je te tue. » 
Pour avoir protégé Axel de ses frères d’armes, Cléo est condamnée à l’exil. Recueillie et soignée par les Chimères, la jeune fille découvre, malgré le soutien de Lyn sa jumelle, un monde dont elle se sent exclue. Par certains hybrides, qui voient en elle une menace. Par celui dont elle a sauvé la vie.
Et puis, il y a les cauchemars, toujours plus violents, plus réels. Qui sont les véritables meurtriers de ses parents ? Déterminée à découvrir la vérité, Cléo, accompagnée d’Axel qu’elle aime sans espoir de retour, se risque sur une dernière piste. Une piste d’encre et de flammes…

En attendant le 2ème extrait.

lundi 16 janvier 2012

L'Ermite

Neuvième arcane du tarot, L'Ermite, tel Diogène cherchant en plein jour l'homme, porte une lanterne pour éclairer la voie, un bâton pour commander et pour aider sa marche, une cape pour protéger secrets  et timides disciples... L'Ermite représente le retour sur soi, la réflexion, la solitude et le recul nécessaire avant d'entamer une nouvelle étape.
Si j'en reviens à mon nombril, je vous dirais que mon ermitage à moi fut le Maroc, à la fois pour couper avec le travail et souffler avant de replonger dans les eaux pas toujours très saines des actualités. 

Hier, j'ai vu le documentaire les nouveaux chiens de garde,film engagé et corrosif sur la façon dont le pouvoir et l'argent asservissent les média... Cela m'a rappelé plusieurs documentaires et docu-fictions vus au cours de ces dernières années, ceux de Marie-Monique Robin bien sûr (notamment sur le géant Monsanto), mais aussi Poison d'avril, docu-fiction se déroulant en avril 2002, autour de l'élection présidentielle et montrant comment l'opération "Il faut sauver le soldat Le Pen" dont on voit une version 2 en ce début d'année -, sur fond d'insécurité et d'enchères, a conduit au second tour que l'on sait... Un résumé ? 

Le film se déroule du 5 mars au 21 avril 2002, c'est-à-dire du sondage créditant Le Pen de moins de 8 % des intentions de vote jusqu'à l'élimination de Lionel Jospin au second tour de la présidentielle. Pendant ces deux mois de campagne, le thème de "l'insécurité" fait la une de tous les journaux télévisés. Un matraquage médiatique où cohabitent des images de voitures en flammes (aussi bien en France qu'à Jérusalem), la tuerie de Nanterre, les vrais-faux faits divers, les micros-trottoirs tronqués et les petites phrases montées en épingle.

Il y a quelques mois, ce fut au tour du documentaire Françafrique, diffusé sur France 2 MAIS bizarrement critique et corrosif, sur  cinquante ans de manipulations, corruption, barbouzeries et coups d'états soutenus par notre beau pays (oui, je sais, les autres aussi... et alors ?) au nom... du pétrole ? Un article à ce propos : ici.

Et donc, hier, Les Nouveaux chiens de garde. Ou comment l'idéal de Peyrefitte, en 1963 ministre de la communication ouvertement interventionniste et favorable à une presse contrôlée par le gouvernement, est devenu réalité. 
Des thèmes favorables à l’ultra-libéralisme défendu par des experts, les mêmes depuis trente ans (et, juste histoire de dire, économistes ET mâles, comme si aucune femme ne pouvait sérieusement envisager de l'être ou être prise au sérieux en l'étant) : l'exemple développé dans le documentaire, celui de Michel Godet qui répète la même chose sous différentes formes depuis tout ce temps, en siégeant au conseil d'administration d'un grand groupe et en gagnant en un an ce qu'un smicart gagne en dix laisse pantois, comme l'interchangeabilité des différents présentateurs de journaux, éditorialistes et autres rédacteurs en chef, qui n'hésitent pas à dire qu'il est normal que le pouvoir intervienne et censure ses journalistes... Après tout, le premier est le propriétaire du second... 

A visionner, ici, plusieurs très courts, trop courts extraits : juste en cliquant. 

On retrouve bien sûr un état des lieux des thèmes chers à ces braves toutous et à leurs maîtres :
- La nécessité d'une REFORME. Il faut REFORMER. 
Ben, c'est vrai... mais peut-être pas dans le sens mondialiste et capitaliste qu'ils entendent (baisse du smic, se serrer la ceinture - mais pas eux - demanteler les "privilèges" de ces méchants employés qui font grève inutilement - mais pas LEURS privilèges)
... Ce à quoi,si l'on parle d'une autre société, plus juste, d'une société qui ne stigmatise pas les "autres" (ETRANGERS, SANS PAPIERS, etc.), où l'on défend des valeurs telles que la culture et l'éducation, l'hôpital public et la sécu on vous répond "oui mais y en a qui profitent du système" (mais jamais on ne cite ceux qui en profitent VRAIMENT... cf pour ne citer que lui, l'expert susnommé) ou "il faut être réaliste". C'est vrai, d'ailleurs, Alain Minc, expert hautement réaliste, avait tout prévu à la crise... 
- L'insécurité - ou comment appliquer à la lettre les propos de Nizan :

N'osant s'avouer ni avouer les fins qu'elle poursuit, la bourgeoisie, hantée par les craintes qu'elle éprouve et par les derniers scrupules d'un libéralisme éteint, arrange le désordre et les menaces qui la troublent, en cachant derrière les promesses qu'elle fait les activités qu'elle déploie.

... et quand, bien sûr, de vraies révoltes éclates, violentes certes, parce qu'il ne reste plus rien, de s'insurger contre les "jeunes", la "banlieue", les "chomeurs"... Et déclencher une nouvelle opération "il faut sauver le soldat Le Pen (G.I. Marine), qui, la pauvre choute, n'a pas assez de voix...

Les Nouveaux chiens de garde, documentaire corrosif et salvateur, doit être VU, le site doit être consulté, pour ne pas se jeter tout droit dans la gueule du chien, et se faire bouffer tout sens critique, tout recul, par ces média qui nous veulent du bien.




samedi 14 janvier 2012

Break n' horses

Me voici de retour, après treize jours de break au Maroc - presque break, mais break quand même - dont huit avec mon cher et tendre! Pêle-mêle : balades, carrière, fous-rires, une heure au Club de lecture du Lycée Paul Valéry, en excellente compagnie, hammam, chevaux, chevaux encore, Keyrann of course... Et des photos.

  Fabien et Timhadit : la balade de l'oued
Keyrann, Fabien et Salah
 Keyrann


 Keyrann et moi en carrière


 Agadiria et moi




 Salah et Light

Agadiria et moi
 Paule et Koba, Anne et Bint Soraya, Maha et Hanas

Paule, Koba et le soleil!

Pour plus de renseignements sur le ranch : suivez ce lien!