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vendredi 20 juillet 2012

Fête du livre à La Plaine sur Mer


Pour la 8ème année consécutive, la Bibliothèque municipale Joseph Rousse et l'Office de Tourisme de La Plaine Sur Mer organisent La Fête du Livre.
Véritable rencontre à ciel ouvert autour du « livre », elle a pour but de faire connaître et diffuser la production et la création littéraire des Pays de Loire et Bretagne, de permettre aux lecteurs d’en découvrir la richesse et la diversité, de favoriser le partage des savoir-faire et du travail des auteurs, illustrateurs et éditeurs avec les lecteurs.
Romans, histoire, essais, poésie, littérature jeunesse y sont représentés.
Le Polar sera à l’honneur de cette 8ème édition
Des animations littéraires seront présentes sur le salon durant la journée. Le dossier de presse est à lire : sur ce lien.

Et ce qu'il faut savoir me concernant - tout est une question de nombril, of course - c'est donc que j'y dédicacerai Venenum, dont vous pouvez lire des critiques élogieuses ici et , ainsi que Noire lagune et Princesses des os, mes autres polars historiques Gulf stream. Je mangerai des crêpes, aussi. Et ça, c'est bien.

vendredi 13 juillet 2012

Une question d'ouverture

La semaine dernière, au Maroc j'ai donné sur le pouce un cours à une petite cavalière (très douée, au demeurant) et tenté de lui expliquer la rêne d'ouverture. La jument, Timhadite (future maman du poulain de Keyrann) est adorable, patiente, douce - et très bon prof, dans le sens où elle ne laisse passer aucune faute. En l’occurrence, la rêne d'ouverture en mode "je tire sur la rêne". Sûr que cela ne passe pas. Et bêtement, je lui ai dit "en fait, il ne faut pas prendre mais donner : la rêne d'ouverture, c'est donner la possibilité au cheval de tourner" (ouvrir une porte, quoi...) La petite a d'autant mieux compris que sa maman est prof de danse, art qui demande aussi d'être "ouvert". Mais du coup, cela m'a permis de formaliser quelque chose que je sentais, sans avoir jamais pris la peine d'y réfléchir vraiment - enfin, si mais pas comme ça : en équitation, pour qu'il y ait un lien, il faut donner et non prendre, on ne tire pas sur les rênes, on ouvre une porte - et tutti quanti. En y repensant, je crois que c'était aussi vrai avec Bint Soraya, lors du 2eme entraînement, le fait de ne pas avoir su donner/ comment donner dans le premier galop - et du coup la réciproque était vrai (tu donnes, tu reprends, et moi je fais quoi dans tout ça ?)- et d'y être parvenue après, d'avoir ouvert je en sais quoi qui fait que oui, il n'y avait plus de doute, juste l'évidence du couple cavalière-jument, l'envie d'aller (toujours plus vite) jusqu'au bout du monde, en confiance. Petite chose formalisée mine de rien, donc, mais qui a son importance... D'autant que le vocabulaire du don, de la générosité est souvent appliqué au cheval lui-même, sous différentes formes - il est généreux, il a tout donné, etc. Yep, c'est vrai, mais il faut, je le répète, de la réciprocité. Et c'est aussi ce que j'aime avec les barbes (Keyrann, ci-dessous, l'est... Timhadite aussi), c'est qu'ils attendent avant de "tout" donner. Voire, qu'ils ne donnent rien tant qu'on a pas fait un minimum d'effort (genre, il n'y a pas marqué pigeon sur mon chanfrein). Et puis, il y a des petites juments comme Agadiria, qui ne se laissent pas facilement cerner. Qui vous pousse à tout donner, vous, juste pour savoir jusqu'où elle peut tirer sur la corde (longue en ce qui me concerne), pour qui "non, c'est non", qui se lasse vite, mais retient tout, et peut vous surprendre, par exemple en donnant tout (on y revient) sur 5mn de dressage ou une journée de rando. Et qui, rien que pour ça, vaut la peine d'être poire. 


 Keyrann et moi
Les deux photos ont été prises par Paule Frizon, Ranch Aïn Soltane

L'équitation, comme apprentissage de la générosité et du don mutuel ? 


mardi 10 juillet 2012

Too much

Je suis partie au Maroc dans un état proche du néant absolu - concours de cernes avec tout un tas de personnes, cervelle de poisson rouge en bouillie (la cervelle, le poisson rouge ou les deux), les nerfs ayant passé depuis longtemps le stade de la fleur de peau (et la pelote, je vous dis même pas), en me promettant que là, bon, quand même y a des limites alors stop. Culpabilisée à mort à l'idée de ne pas travailler pendant une semaine, j'avais quand même emporté des trucs à faire (résultat, j'aurai simplement corrigé une nouvelle + commencé un plan détaillé de roman). Rien n'arrivant au hasard en ce qui concerne le corps - du moins, c'est ce que pense mon médecin - je me suis foulé l'annulaire gauche grâce à l'enthousiasme de Keyrann face à un autre cheval (il se cabre, je le tiens mollement en longe, mon doigt s'emmêle dans ladite longe et chtonk). Keyrann me contraint donc à ne pas travailler, et à faire un tantinet gaffe à ce que je fais. Moralité : je rentre du Maroc épuisée... physiquement. Genre, j'ai mis une semaine à décompresser mais entre la chaleur, les balades quotidiennes, le super trotting et les entraînements de course, sans compter ma propension à ne pas pouvoir laisser dehors deux petits chatons qui réclament à 1H du mat de venir dans ma chambre, j'ai là aussi un tantinet tiré sur la corde (et je ne fais jamais la sieste).
Donc, le cerveau va mieux, le corps se reconstitue lentement... Et là : planning 2013, 2014, voire 2015. Projets en vrac et en folie. Deadlines vertigineuses et impossibles à tenir. Non, je ne peux pas à la fois rendre deux grosses nouvelles et un roman à la même date, corriger deux romans en écrivant un troisième tout en réfléchissant à ceux non encore écrits des 5 prochaines années... Ah, si, ça je peux, tiens.Les projets, les idées, ça se bouscule toujours au portillon. Tant mieux, me direz-vous (et me dis-je aussi), sauf qu'il y a un besoin de tout tout de suite assez terrifiant.Se reposer ? Oui, une semaine, en fin de mois, en amoureux, juste avec LUI (l'amour de ma vie, qui me reprochait gentiment et à juste titre l'autre jour que le mois dernier nous n'avons fait que nous croiser pour cause de bouclage de roman).
Tout va bien, en somme... Non ?