Derniers articles

mardi 21 mai 2013

Imaginales

Dès demain, je serai à Épinal, où se dérouleront dès le jeudi matin Les Imaginales, le plus grand festival des littératures de l'imaginaire en France! Comme l'an dernier, Fabien coordonne la fresque, qui cette année réunit autour d'un thème secret (enfin, moi j'ai vue le croquis et il promet), outre Fabien, Elodie Marze, Olivier Sanfilippo et Tiffanie Uldry. De mon côté je participerai à 5 tables rondes :

Jeudi 23 mai - 14:00 : La Fantasy...
Vendredi 24 mai - 11:00 : Romans historiques…
Samedi 25 mai - 17:00 : Femmes et fantasy…
Dimanche 26 mai - 11:00 : Mythes et mythologies…
Dimanche 26 mai - 18:00 : Un dernier pour la route !

J'ai aussi eu le plaisir de participer à l'anthologie Les Coups de cœur des Imaginales, présentée par Stéphanie Nicot et publiée par Actu SF, qui sort à l'occasion du festival.

Tous les ans, le festival des Imaginales à Épinal est le grand rendez-vous de tous les amateurs de fantasy. Et chaque année, le festival choisit un auteur « coup de cœur ».
Dirigée par Stéphanie Nicot, cette anthologie rassemble les dix écrivains français distingués, depuis 2004. 
Un casting de rêve avec dix nouvelles inédites et superbes. L’occasion de découvrir ces plumes exceptionnelles et de se balader sur les terres de la fantasy, de la fantasy urbaine, du fantastique et de la science-fiction...

Pour tout savoir sur l'anthologie et précommander : c'est ici!
Actu Sf propose également sur son site de courtes interviews des auteurs ayant participé à l'anthologie ainsi que de Stéphanie Nicot.

jeudi 16 mai 2013

Photos de famille

Dîn au galop

Dîn et Timhadite


Tu m'as appelée ?

Keyrann au galop

... et encore...

un bond de joie

avant le calme...

une douche pour tout le monde!

jeux d'eau

fa-ti-guée....


mère et fille

l'oeil de Keyrann

et le bisou de Dîn!

lundi 6 mai 2013

Gauche et droite : idées reçues

Rien de grand, malgré le titre. Juste un constat. De même niveau que "les filles aiment le rose et les garçons le bleu", vous voyez... Une histoire d'idées reçues.
Les gens de gauche râlent pour rien. Les gens de droite savent se tenir.
Les gens de gauche sont laxistes. Les gens de droite sont sérieux.
Les gens de gauche sont populistes. Les gens de droite sont médiatiques. La preuve ? Ils adorent Marine et l'UMP.
Les gens de gauche sont idéalistes. Les gens de droite sont réalistes.
Les gouvernements de gauche sont des dictatures en puissance. Les gouvernements de droite sont ouverts aux capitaux. Ben quoi ? (cf. la super image qui a circulé sur FB, renvoyant chavez et je ne sais plus quel dictateur dos à dos, même présentation, etc. Un bisou virtuel à celle ou celui qui me retrouve l'image)...
Il y en a beaucoup comme ça,. En France, en tous cas. Juste pour dire : ce n'est pas parce qu'un gars (oui, à droite, il y a aussi la voix lointaine du pater familias qui se fait sentir... L'homme responsable, autoritaire, etc. Vous me direz, à gauche aussi, la preuve on a Hollande et pas Aubry mais vous voyez le genre)vous explique qu'il faut "des réformes", se "serrer la ceinture", vous parle de "sécurité", d'immigrés et de ces "assistés de fonctionnaires" (ou chômeurs, ou ce que vous voulez) qu'il a raison. Ce n'est pas parce qu'il vous agite une badine au-dessus de la tête et menace de s'en servir parce que lui, n'a pas peur de "voir les choses en face" (et donc, de châtier) qu'il est honnête, que ce qu'il propose est plus juste ou plus faisable. Comme je pars demain au Maroc, pour 10 jours à cheval, je vais faire un raccourci : ce n'est pas en menaçant votre cheval, en le frappant qu'on obtient de bons résultats avec lui, au contraire. Il aura peur sera soumis, mais complètement névrosé, voire bousillé (tendons, muscles, etc.). La France - l'Europe, même, c'est un peu ce cheval. 

 Cruauté du "dressage" des chevaux danseurs 
(âmes sensibles s'abstenir)

Alors qu'avec une main douce, une écoute, de l'affection, beaucoup beaucoup de patience et la bonne attitude - sans cravache, mes amis! vous avez déjà vu une reprise de haute école avec une cravache, franchement ?  - on obtient bien plus de résultats. 

 La légendaire Blue Horse Matine et Andreas Helgstrand en 2006

  Arrêtez de croire que parce qu'un abruti en costume vous parle porte-monnaie, redressement, économie, austérité en s'adressant prioritairement à la part la plus instinctive et la plus veule de votre personne, en vous promettant le pire, agit pour votre bien. Arrêtez de croire que celui qui vous bat veut vous rendre meilleur. Arrêtez de croire que celui qui pisse sur vos rosiers en vous expliquant qu'ils pousseront mieux veut protéger votre jardin. Et surtout, arrêtez de penser que les mots "austérité", "réforme", "taxes" et "rigueur" ont plus de sens et sont plus nobles que tous les autres...

vendredi 3 mai 2013

Fiction et réalité

Je me souviendrai toujours d'une table ronde autour de la fantasy historique, à Ville-Tanneuse, pendant laquelle, Pierre Pevel, interrogé sur le mélange histoire et fiction (à propos de sa trilogie Wieldstadt) expliquait qu'un féru d'histoire lui avait reproché l'inexactitude du couchage de son chevalier - en 1630, en Allemagne, on utilisait des couettes, non des draps - mais ne s'était pas formalisé du tout de la présence d'un dragon et de créatures zombiesques dans la ville. Cela m'avait marquée, parce qu'à l'époque, je commençais à travailler sur Noire lagune et j'étais plongée dans la documentation jusqu'au cou.
Le plus difficile, quand on fait un travail de recherches - cela vaut autant, d'ailleurs, pour la littérature historique que pour la littérature contemporaine, pour la fantasy que pour le thriller -, c'est de savoir dire stop. Stop, ce que j'écris, ce n'est pas un essai mais une fiction. Une fiction, oui. C'est-à-dire une histoire, dont le but premier n'est pas de donner un cours d'histoire, d'escrime, de criminologie, etc. (rayez les mentions inutiles) mais d'emporter le lecteur, de le faire rire, pleurer, trembler, de le mettre en colère et bien sûr, de le faire rêver. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie, pour reprendre l'exemple donné par Pierre, que si le chevalier de Wieldstadt dort dans des draps (rêches et blancs), non dans une couette, ce n'est pas important - voire, que cela lui correspond plus (c'est un ascète...) Cela veut dire que mes courtisanes vénitiennes n'ont ni poux ni puces ni syphilis, parce que cela n'apporte rien, parce que ce n'est pas le sujet. Cela veut dire que, dans un thriller, ce n'est pas très important de savoir si le héros ou l'héroïne, qui a passé sa journée à boire café sur café, va aux toilettes avant de fuir son ennemi le tueur psychopathe (sauf si ça sert le scénario, mais vous voyez où je veux en venir). 
J'avais appris le terme en 1995, en regardant Basic instinct  : suspension d'incrédulité. Le pacte tacite passé entre le lecteur et l'écrivain : j'accepte la fiction, et tu m'emportes dans ton monde. Bien sûr,c ela ne signifie pas qu'il faille raconter n'importe quoi, d'ailleurs pour en revenir à Pierre, son roman est une mine d'or en matière de cryptographie, mais cela veut dire qu'il faut savoir lâcher prise. Des deux côtés. 
C'est ce que je m'efforce de faire, en tant que lectrice. Bien sûr, parfois, il y a des "couacs" tellement énormes qu'ils sautent au visage (genre, monter un pur-sang arabe fougueux sans aucun souci après avoir en tout et pour tout comme expérience équestre une balade sur vieux quarter horse, au pas) , mais globalement, je me penche un peu en avant, je pose les rênes contre l'encolure et, quand ça déménage vraiment, je m'accroche à la crinière  et me laisse emporter.
Ça ne m'empêche pas d'apprendre des choses au passage, ça me donne souvent envie de me renseigner sur tel ou tel point... mais c'est de la fiction et ce qui compte, c'est qu'à la fin, quand je descend de ma monture - le roman -, j'ai des étoiles dans les yeux, et une seule envie, recommencer. Quand j'ai envie d'apprentissage pur, de théorie, etc., je m'achète des essais historiques, sociologiques, philosophiques, éthologiques.Je les préfère fluides et bien écrits, mais je ne vais pas en faire une maladie si l'auteur est un peu aride (en revanche, le faux historien qui se la joue romancier, au secours, mais ceci est une autre histoire, isn't it ?)
En tant qu'auteure, je me renseigne beaucoup : pour Noire lagune, je me suis plongée dans Venise et son histoire, sa culture, sa cuisine et ses femmes, pour Venenum, j'ai héroïquement dévoré, en V.O, Der rätselhafte Tod des René Descartes de Theodor Ebert (La Mort mystérieuse de René Descartes, à l'époque non traduit), pour ma trilogie en cours d'écriture, chez Gulf Stream, je récupère toute la documentation que je peux sur les femmes peintres, et quand il s'agit d'écriture de thriller, je vais me renseigner aux sources : une amie commandante de police, par exemple. Après, je fais le tri. Je prends ce qui me semble le plus important et je laisse le reste de côté. Parfois, j'enjolive, j'oublie délibérément, bref, je fais des petits arrangements avec la réalité (d'ailleurs, peut-on parler de réalité quand on écrit sur le passé ? Vaste question...)... Mon job, pour parler à l'américaine, c'est de créer des licornes, pas de les disséquer. 
Et puisqu'on en est aux licornes et aux dragons, je vous propose pour conclure une petite liste de lecture, sur le pouce : Wieldstadt (Pierre Pevel), Le Châtiment des flèches (Fabien Clavel), Ce qui nous lie (Samantha Bailly), Rouges ténèbres (Nicolas Cluzeau), Le Chevalier inexistant, (Italo Calvino). Quand réalité, fantasy, fiction et histoire se mêlent...

call her Violetta



mercredi 1 mai 2013

Mon site est à jour

Fabien a mis mon site à jour! Vous pouvez y découvrir mes dernières publications, et notamment quelques images de Ce que tu cherches, tu trouveras, mon premier "petit roman" (pour les 6 ans), illustré par Fabien, à paraître le 10 mai prochain chez Rageot.Vous trouverez aussi mes prochaines dates de dédicaces en salon : par là.

Je vous laisse avec une doll, cela faisait longtemps!