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lundi 16 avril 2018

Dignité, humanité...


J’avais écrit un article dont j’étais extrêmement fière, au moment du second tour des présidentielles : j’y comparais Marine à  la sorcière du placard à balais et Jupiter à un simple cadenas qui servirait à fermer le placard,  certainement pas à détruire ladite sorcière. L’article a été détruit par une fausse manip. Et, à la réflexion, je me trompais un peu. Parce que Jupiter fait alliance avec la sorcière (nouvelle loi sur l’immigration) et s’en fout du moment que ça lui rapporte.
Bref.
Il y a quand même une constante à tout cela : on utilise les mêmes ruses « tous contre l’épouvantail FN » pour faire passer le pire : oui, je pense sincèrement que ce qui se passe aujourd’hui est au moins aussi grave que ce qui se serait passé si… (Cela aurait été très violent, c’est clair mais les gens se seraient bougés en masse) pourquoi ? Parce qu’on perd tout, en ce moment et je ne parle pas ici de privilèges – les vrais, les seuls, ce sont les très riches, les proches du pouvoir, les B. Arnault et autres qui les ont, pas les cheminots –, mais de tout ce qui a été acquis en termes de droit à vivre dignement : alors, oui, bien sûr « on a de la chance de vivre en France et pas ailleurs… », on finit par ne plus en avoir tant que ça, vous savez ? Surtout quand on suit les pires modèles de nos voisins d’Europe et d’ailleurs : par exemple, la privatisation des chemins de fer, qui va coûter une blinde et ne va rien arranger (éventuellement, mettre les employés des rails au chômage).
Penser que la modernisation, les réformes « nécessaires » (mais ça fait 30 ans qu’on nous serine la même chose, généralement dans la bouche d’experts invités au JT, toujours les mêmes, seuls la coiffure change, qui sont juste la voix de leur maître), c’est toujours aller vers le pire,  c’est aberrant. Moins de droits, pas de sécurité sociale (ben y en a qui profitent… mais non, en fait, faut arrêter de croire ces conneries, « il y en a forcément qui », mais on n’est pas dans une classe de maternelle où tous les élèves sont punis parce qu’il y en a un qui a dit un gros mot, que je sache… on est en République, pour autant que cela ait encore un sens), travailler sans pause, sans droit (y en a 15 qui attendent pour avoir ton poste, c’est déjà une chance de travailler), ce n’est pas de la modernisation ni de la modernité.
C’est un retour en arrière.
Un énorme retour en arrière.
Après les « sans dents » de Hollande, « ceux qui ne sont rien » de Macron ? La réalité est contenue dans ces quelques mots, chargés de mépris. Et il ne faut pas croire que ces « sans dents », « ceux qui ne sont rien », ce sont les chômeurs (qui ne veulent pas bosser c’est bien connu), les cheminots, ou tous ceux qui font des boulots jugés indignes par les autres (genre homme ou femme de ménage, etc.). Ceux qui ne sont rien, les sans dents, c’est vous, c’est moi, en kg de force de travail (comme on parle de viande sur pattes pour le bétail élevé dans l’industrie).
Nous ne sommes riens, parce que nous ne sommes pas humains.
Et c’est ce retour en arrière qui est extrêmement dangereux, parce qu’il nous dépouille de notre dignité et parce qu’il nous apprend à en dépouiller les autres.
Réfléchissons deux minutes à cela.
A ce que nous volent « ceux qui sont tout », les « trop de dents »…
Au lieu de rentrer dans leur jeu, peut-être serait-il temps de nous réveiller et de penser à récupérer l’estime, la dignité et l’humanité qu’ils nous arrachent ?

#OnVautMieuxQueCa
  



mercredi 11 avril 2018

I'm back

Voilà. Tout est dans le titre.
Ce n'est pas encore le grand soleil, mais les nuages de plomb sont partis et le ciel redevient bleu. 
Je ne garantis pas un article par jour (mais y en a un qui mijote, là...) mais j'espère être plus présente dans les semaines à venir sur les réseaux et "en chair et n os". 
J'ai été contrainte d'annuler des rencontres (Vannes, Le Mans), des salons (Luçon) et j'en suis vraiment vraiment vraiment  désolée . Du coup, je crois que ma prochaine "apparition publique" sera aux Imaginales d’Épinal, avec un nouveau roman : Les Masques d'Azr'Khila (Shahra, T1), aux éditions Mnémos. 
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#fantasy #Imaginales