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jeudi 22 août 2013

Revue de presse - jusqu'ici, tout va bien...



Blog Fini de rire, lisible ici

Et encore, il n'est pas dans cet article question des camps, des enfants arrachés à leur école et j'en passe. Toute ressemblance avec la politique du précédent ministre ou des événements ayant eu lieu il y a près de 70 ans est purement fortuite. Faut-il également rappeler que les Bulgares et Roumains qui fuient leur pays ont de bonnees raison de le faire ? Que la Bulgarie est le pays le plus pauvre d'Europe, proie d'une corruption écourante et en révolte depuis fécrier ? Que les rvenus moyens sont à 200 euro/mois ? Qu'il y a la mafia, aussi? La montée de l'extrême-droite, et une extrême-droite bien immonde qui parle de faire des chiffons avec la peau des Tziganes (Ataka) ? Et que, Roms, Roumains, Bulgares, tous exilés, traités comme des sous-hommes par les pays qui les accueillent, sont Européens ? Bref...

Dans un entretien à Mediapart, le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts, Pascal Durand, accuse Manuel Valls d’oublier d’être « ministre de la République » en devenant le « porte-parole des syndicats les plus conservateurs de la police ». 

Espérons que les Verts arriveront à la fois à influencer la politique de droite extrême menée par l'Intérieur et défendre l'environnement : pas de gaz de schiste, tout ça tout ça... 


La couverture de Valeurs actuelles....
Un torchon qui, à grand renfort de chiffres (ah, des chiffres, toujours des chiffres) explique à quel point la France est en danger. Un extrait, ci-dessous, de l'article de Rue 89 à ce propos : 
« Roms, l’overdose » : le nouveau numéro de Valeurs actuelles n’est pas encore dans les kiosques, mais sa couverture suscite déjà une violente polémique. La formule est en fait bien rodée. Grâce à ses couvertures-chocs, l’hebdomadaire veut s’imposer comme l’organe officiel de la droite décomplexée – très décomplexée. [...] Derrière ces couvertures et ces titres, Valeurs actuelles semble écrire la nouvelle mythologie de la droite. Avec ses plumes, comme Camille Pascal, ancien « nègre » de Nicolas Sarkozy, et Basile de Koch, le mari de Frigide Barjot. 
Ah booooon ? 

De Frigide Barjot à la Russie homophobe, il n'y a qu'un pas, n'est-ce pas ? Toujours sur Médiapart :
A six mois des Jeux Olympiques de Scotchi, l’ambiance homophobe règnant en Russie laisse penser aux froids hivernaux qui agitent les glaces de la Grande Dixence.
Voyons donc où vogue la terre de Dostoïevski et de Tosltoï si proche de l’intime politique de ce conseiller national en attente de la démission de son chef charismatique Oskar Freysinger.
Dmitri Kiselev, journaliste vedette de la Première chaîne, nous dit Le Monde« a galvanisé les esprits en expliquant qu’il fallait «enterrer ou brûler les cœurs des homosexuels décédés » puisqu’ils sont incapables de transmettre la vie. La députée de la Douma Elena Mizoulina a pour sa part enjoint aux services sociaux de confisquer les enfants élevés par des couples de même sexe ».
La Russie, emblème de l'homophobie décomplexée (elle aussi) de l'Europe. Faut-il boycotter les jeux d'hiver de Scotchi ? Ben c'est qu'il y a des histoires de sous, hein... Et qu'il ne faudrait pas faire de la peine à tonton Poutine. Personne n'avait rien fait pour les jeux de Pekin, en 2010 (et puis tout le monde était content d'être à Berlin en 36, non ? ) alors pourquoi changer une lâcheté qui gagne ?
Espérons que les athlètes réagiront au moins individuellement, comme Kseniya Ryzhova et Tatiana Firova sur le podium, à Moscou, samedi dernier.


 Le gouvernement Japon aime le nucléaire. A peine un petit Fukushima passé, qu'il en projette d'autres. Mais le nucléaire n'aime pas le gouvernement du Japon. La preuve, cette nouvelle fuite à Fukushima. Une fuite classée comme "incident grave" (tu m'étonnes), mais qui n'est que la conséquence logique de négligences graves...Un petit extrait d'un article de France info
Depuis deux ans, les avaries autour du site de Fukushima n'ont jamais cessé. Le refroidissement des réacteurs et des piscines est toujours en cours, rendant la situation sur le site très instable.
En juillet dernier, Tepco a constaté une forte hausse du niveau de césium radioactif dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer : d'après le site de l'Association Santé Environnement France (Asef), les taux de césium avaient été multipliés par 90 en trois jours
Des chiffres embarrassants pour la compagnie électrique Tokyo Electronic Power, déjà au coeur d'une polémique sur le nettoyage du site : au mois de janvier 2013, le gouvernement japonais a été obligé de présenter publiquement ses excuses, la presse ayant révélé que l'opération était bâclée par des sociétés privées.
Nouvelle polémique quelques mois plus tard avec deux pannes en mars et en avril 2013 dans le système de refroidissement. Liés selon Tepco "à des travaux sur le site", les incidents sont vite réparés mais interrogent sur la maîtrise réelle de la situation par la compagnie japonaise.
Preuve que rien ne change vraiment à Fukushima et alors que Tepco affirme régulièrement que la situation sur place est "stable", l'état d'urgence a été décrété début août - soit plus de deux après les premiers incidents - déjà en raison des fuites de réservoirs de stockage.
 Et si je vous dis que la faune et la flore ont muté, qu'il y a des cas de cancer, etc. Un bonheur, non ? 

Pour terminer en beauté cette revue de presse, les gaz neurotoxiques en Syrie. près de 1500 personnes, en majorité des femmes et des enfants, mortes de convulsions. Extraits de l'article de Médiapart :

Alors qu'une mission de l'Onu est arrivée dimanche en Syrie pour recueillir des preuves d'utilisation d'armes chimiques, des bombes de gaz neurotoxique ont tué plus de 1 200 personnes dans la nuit de mardi à mercredi, en banlieue de Damas. « Dans la mesure où les grandes puissances n’ont rien fait dès le départ, le régime se moque des lignes rouges et regarde jusqu’où il peut aller », constate un médecin sur place.[...]
D’une voix posée qui ne laisse en rien transparaître l’horreur vécue, le Dr Majed, 38 ans, raconte « les bombardements de vaste ampleur sur toute la banlieue de la Ghouta, qui commencent à 3 heures du matin ». De 3 heures à 7 heures du matin, son équipe a pris en charge 630 victimes, en grande majorité des femmes et des enfants. Soixante-cinq sont décédées, la moitié des autres cas étaient dans un état grave en début d’après-midi ce mardi.
Pour dispenser les soins, ils sont soixante en tout, médecins et secouristes. « Un nombre inférieur aux autres centres médicaux de la Ghouta, car nous avons été moins touchés que les autres zones », précise le docteur Majed.
[...]de nombreuses vidéos envoyées par les centres médiatiques de la Ghouta permettent de documenter la nature de l’attaque : les victimes ne portent aucune blessure physique et meurent par convulsions. Tout indique qu’il s’agit d’une intoxication par neurotoxique. Ce que confirme le Dr Majed : « Problèmes respiratoires, (bradycardie), ralentissement du rythme cardiaque, vomissements, sécrétions bronchiques, convulsions, les victimes portent tous les symptômes du gaz sarin », diagnostique le médecin. Dans la soirée de mercredi, l'ONG Human Rights Watch affirme que le témoignage qu'elle a recueilli sur place auprès de deux médecins fait état de ces mêmes symptômes, « ceux d'empoisonnements aux gaz neurotoxiques ».

 Jusqu'ici, tout va bien. Et puis, je n'évoque que des catastrophes humaines, hein... 
 

mardi 20 août 2013

Citations et exergues


En pleine fin d'écriture d'un roman dont l'héroïne est comédienne, je me rends compte à quel point les références font partie inhérente de mon écriture. Pas pour le plaisir de citer, encore que... mais aussi, surtout, parce qu'elles me permettent de construire mon récit. Pour Fanny Forever, j'ai trois "sources" principales, Le Misanthrope, La Voix humaine et Jeux d'enfants, et chacune d'elles apporte un éclairage différent sur le personnage principal, l'aide à se construire.
Pour moi, les personnages ne sont pas "blancs". Ils arrivent dans le récit avec un passé, des casseroles, des peurs, une culture. Et cette culture qui fait partie d'eux, je ne peux ni ne veux en faire abstraction. ce serait malhonnête vis-à-vis d'eux et vis-à-vis des lecteurs. 
Or, cette culture devient, aux yeux de certains, politiquement incorrecte. Citer Molière, c'est faire "intello", supposer que le personnage lit, c'est suspect... Pour écrire un livre, il faudrait faire table rase de tout ce qui peut apparaître comme un signe extérieur d'intellectualité, mots, phrases, citations, références, pour ne surtout pas risquer de froisser l'égo du lecteur, forcément moyen et forcément médiocre aux yeux de ces mêmes personnes... 
Prendre les lecteurs pour des cons, je crois que je ne sais pas faire.
Donc, je moliérise... 
Célimène au lycée
Quant aux exergues... Les exergues, ce sont un peu les starting-blocks du roman. C'est vrai pour moi, je crois savoir que cela l'est également pour d'autres auteurs. Trouver la bonne citation, celle qui donne le coup d'envoi, c'est très important : je peux passer un, deux jours à tourner en rond, à chercher la bonne poésie, la bonne phrase... 
Et qu'importe qu'elle soit de Virginia Woolf, de Marilyn Monroe ou de Gainsbourg ? L'important, c'est qu'elle fasse sens. Et si les lecteurs ne connaissent pas, ce n'est pas grave, ce n'est pas les insulter que de citer une écrivaine ou un poète. Au pire,  il peuvent chercher sur internet! En tous cas, c'est ce que je fais quand je ne connais pas et que cela m'intéresse...
Je crois qu'il ne faut jamais sous-estimer ceux qui nous lisent. 
Voilà, c'était un petit billet pas très bien construit... que je terminerai sans citation!


lundi 12 août 2013

L'Ecole de la mort



Editions Gulf Stream
Collection Courants noirs
Auteurs : Lilian Bathelot, Charlotte Bousquet, Martial Caroff, Béatrice Égémar 

Quoi de plus important que l’école ? Mais quoi de plus inquiétant aussi ? Lieu clos, territoire aux mille secrets, monde étrange et mystérieux… De tout temps l’école a abrité en ses murs histoires, légendes et mythes, rumeurs et rituels autour du savoir et de la culture, et accompagné la transmission de ceux-ci de règles intangibles et de règlements insidieux. Car l’école s’est donnée une mission : l’élévation. Celle des esprits, celle des corps, celle des âmes bien sûr. Dans cet univers normatif, l’élève ou l’étudiant, s’il accepte les règles et consent à suivre l’enseignement qui lui est dispensé, recherche malgré tout la brèche dans le mur, la faille dans le système, l’espace de liberté où il pourra respirer. Si la mort est rarement au rendez-vous dans les institutions éducatives, elle représente somme toute le prix à payer pour cette liberté aux yeux d’un écrivain de littérature noire. C’est dans cette brèche qu’il va s’engouffrer pour imaginer les pires aventures, traquer les turpitudes cachées. Quatre auteurs ont relevé le défi d’aller explorer les marges de l’école, ses cours, ses internats, ses cénacles. Leurs huit nouvelles sont autant de petits bijoux. De la préhistoire à la première moitié du XXe siècle, de l’Égypte à l’Amérique ou à l’Union soviétique, nombre de savoirs, de méthodes éducatives, d’établissements livrent ici les crimes et exactions qui se sont commis en leur nom.

Pour ma part, j'ai choisi pour ma première nouvelle le cadre riant des pensions catholiques destinée aux Natifs, dans l'Amérique des années 20 et pour la seconde, la sueur et l'acier des salles d'armes du 17eme siècle parisien. 

Cette anthologie, à laquelle je suis ravie d'avoir participé, sort le 22 août dans toutes les bonnes librairies.


lundi 5 août 2013

Manger de la viande, à quel prix ?

Un reportage d'ARTE, très édifiant sur la viande, sur nos habitudes et le lobbying de l'industrie agro-alimentaire, ainsi que la façon dont l'ensemble affecte le monde qui nous entoure. Il y est également largement question de la manière dont sont traités les animaux de boucherie.
A regarder absolument.