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mercredi 28 novembre 2012

Démembrement des familles

Ci-dessous un communiqué RESF, et une invitation à écrire aux différents responsables, dont le premier ministre, pour éviter l'expulsion d'un père de famille. Juste au cas où certains croyaient encore que là aussi, ça avait changé...

Démembrement des familles, Ayrault à l’honneur :
Encore soutenu par Jean-Marc Ayrault il y a quelques mois, Seiran Harutunyan, arménien, atteint d’une hépatite insoignable en Arménie, menacé d’emprisonnement pour désertion, père d’une petite fille, Knarik, sera réveillé demain à 4h15 pour être expulsé, probablement par l'un des avions-prison privés du ministère de l'Intérieur. La lettre des nantais pour tenter d’empêcher ce qui auarit été considéré comme une infamie sous Sarkozy et qui le reste sous Hollande.

Monsieur le Préfet,
Nous, membres du Collectif enfants étrangers citoyens solidaires (Réseau Education Sans Frontières à Nantes), vous demandons instamment, à titre humanitaire, de libérer Monsieur Seiran Harutunyan menacé d'expulsion imminente du CRA du Mesnil Amelot où il a été conduit.
Nous soutenons Monsieur Harutunyan depuis son arrivée à Nantes, et pouvons témoigner de sa volonté d'intégration. Plusieurs des membres du Collectif ont parrainé sa fille, lors d'un de nos parrainages citoyens.
Nous vous demandons le respect de la Convention internationale des droits de l'enfant (ratifiée par la France), et réclamons que sa fille puisse continuer sereinement sa scolarité en France, sans subir la situation administrative de ses parents.
Nous réclamons pour Monsieur Harutunyan le respect de l'accord du médecin de l'Agence Régionale de Santé, qui reconnaît sa pathologie et le droit d'accéder à un traitement disponible en France dès janvier 2013.
Nous rappelons à Monsieur le Préfet de Loire Atlantique que Monsieur Harutunyan a bénéficié des soutiens de Monsieur Jean Marc Ayrault à l'époque Maire de Nantes et plus récemment de Monsieur Patrick Rimbert, actuel Maire de Nantes.
Convaincus que vous saurez accéder à cette demande légitime, nous attendons Monsieur Harutunyan à Nantes où se trouvent les siens et ses amis.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de nos respectueuses salutations.
Pour le Collectif,
Colette Durif, Présidente de l'association de soutien au Collectif

Coordonnées du préfet 44 Préfecture de la Loire-Atlantique
tel : 0240412020  fax : 0240412025
Préfecture de la Région Pays de Loire  tel : 0240086464  fax : 0240476666
www.pays-de-la-loire.pref.gouv.fr
Préfet de la Région Pays de Loire : Christian Galliard de Lavernée
Secrétaire général : Pierre STUSSI
Bureau de l'éloignement : Mr. Bernard Boulogne  02.40.41.48.41
Directeur du cabinet : Patrick LAPOUZE


Mais surtout
A l'Elysée :
Secrétaire général : pierre-rene.lemas@elysee.fr
Directrice de cabinet : sylvie.hubac@elysee.fr
Directeur de cabinet adjoint : alain.zabulon@elysee.fr
Chef de cabinet : pierre.besnard@elysee.fr
Conseiller politique : aquilino.morelle@elysee.fr

Mais aussi, les assistants de Jean-Marc Ayrault quand il soutenait Seiran Harutunyan :

A l'Intérieur :
Conseiller immigration : raphael.sodini@interieur.gouv.fr

mardi 27 novembre 2012

Incontournables de la fantasy

Il y a quelque temps de cela, Stéphanie Nicot a eu la gentillesse de me proposer de participer à une anthologie fantasy destinée aux collégiens. Me voici donc, aux côtés de Pierre Bordage, Jean-Philippe Jarowski, de Tolkien ou J.K. Rowling et de... Gilgamesh, dans un recueil qui vient juste de paraître aux éditions Flammarion.
Ma nouvelle, "De Sable et de vent", se déroule dans le même univers qu' "Azr'Khila" (texte pour Reines et dragons, l'anthologie des Imaginales 2012).



Êtres étranges, créatures magiques, langages inconnus, lieux merveilleux : la Fantasy nous transporte aux confins de notre imaginaire et de nos rêves. Soigneusement sélectionnés et commentés par une grande spécialiste du genre, ces textes montrent la richesse et la diversité d'un genre en pleine vague. Des textes fondateurs aux grands succès actuels, de Tolkien à Pierre Bordage en passant par Harry Potter, c'est à un voyage féérique et initiatique que nous convie Stéphanie Nicot.

lundi 26 novembre 2012

Vous reprendrez bien un peu de Mazaurette?

Difficile de parler du dernier roman de Maïa Mazaurette, La Coureuse. Par quel bout le prendre ? Où commencer ?  Je cherche vainement une citation qui m'a beaucoup marquée, sur la nécessité de ne surtout pas être soi pour séduire, ne pas faire peur, d'être conforme, surtout pas sincère, surtout pas soi parce que la vérité effraie... Bref, ça m'a rappelé quelques "saines" lectures d'adolescence ou de salon de coiffure - j'ai nommé les magazines féminins (sauf Causette, of course) expliquant comment se formater pour décrocher le prince charmant, le bon, celui qu'on pourra épouser. Et qui, lui, n'a pas besoin d'être formaté, à peine éduqué à ranger ses chaussettes et nettoyer la lunette des WC - et encore, la première année.
Roman gigogne, La Coureuse, c'est l'histoire d'une fille, Maïa, qui depuis toute petite ment pour se protéger du monde, pour séduire des hommes, se créant chaque fois une personnalité d'emprunt, parce qu'elle veut son rêve de princesse, parce qu'elle est sexperte et que sexperte, ça le fait moyen sur un CV de fille avec laquelle on se marie. Maïa connaît tous les codes, toutes les techniques, travaille ses personnages d'emprunt...

Il faut être jolie. Hygiénique. Il faut suivre le script. Il faut présenter son meilleur angle. il faut jouer la pièce préécrite. Il faut asuer. il faut être douce... (P79)

Jusqu'où ira-t-elle, dans le massacre délibéré d'elle-même, pour séduire Morten son prince charmant danois, psychorigide, égoïste et inculte  (il ne lit pas, il monte des start-ups) ? 
Maïa Mazaurette développe deux archétypes, pousse les tendances jusqu'à l'extrême, pour mieux disséquer cette fable stupide du prince charmant et de sa princesse, celle qui doit correspondre absolument aux normes qu'il s'est fixées, que la société a fixées, et livre un récit oignon, décapant, féministe et drôle, sur les relations humaines et amoureuses de notre époque. 
Je n'en parle pas très bien, mais je ne saurai trop vous le conseiller. Filles ou garçons. 


lundi 19 novembre 2012

Cycles

La semaine dernière, juste avant le salon du Touquet, je terminais un cycle. Un cycle d'écriture, de thèmes (quoi que... ). La semaine dernière, j'en étais toute chose et toute zen. Là, j'ai tourné la page. Plein de projets à l'horizon, certains qui sont en phase de concrétisation, d'autres de préparation ou de début de rédaction, je cherche l'exergue du T1 de Lune et l'Ombre, je fouille dans mes recueils de poésie. J'adore ça, ce moment préparatoire où tant que je n'aurai pas les mots justes, le livre à venir reste juste frémissant, à l'orée du clavier. Et l'excitation de l'avoir trouvée, là, maintenant tout de suite. Il est un peu tard pour commencer un chapitre, d'autant que je me lève à 6H demain, mais c'est là.
Et puis, tout doucement, un roman YA dont les tenants et aboutissants se mettent en place, un projet de thriller dont j'attends des nouvelles, Rouge tagada, dont je vous mets la couverture ci-dessous, qui sort en janvier mais qui déjà nous a donné des fourmis dans le crayon et le clavier, à Stéphanie et moi, et l'envie d'une nouvelle aventure graphique. 


Pour avoir un aperçu des planches, allez faire un tour sur le site de Stéphanie ! Et pour en savoir plus, n'hésitez pas à visiter celui de l'éditeur!

jeudi 8 novembre 2012

Sortie zé dédicaces

Avant de vous offrir un trailer pour Les Chimères de l'aube (en cours), troisième opus de La peau des rêves disponible depuis hier dans toutes les bonnes librairies, je vous rappelle quelques dates (visibles sur mon site aussi, mais bon...)

10 novembre : dédicace de lancement des Chimères de l'aube,Tome 3 de La Peau des Rêves avec Mélanie Delon à 14h30. Librairie l'Antre Monde, 142 rue du chemin vert, 75011 Paris 


17-18 novembre : Salon du livre du Touquet avec Fabien Fernandez. 

  
24 novembre : Dédicace au Virgin Saint Quentin à partir de 15h, 78180 Montigny le Bretonneux avec Mélanie Delon


25 novembre : Salon du livre historique de Levallois, Hotel de Ville, 14h, 92300 Levallois 



Salon de Montreuil
Mercredi 28 novembre
14H30-16H30 lecture, suivie d'une dédicace à la librairie des pépites et du Juke box (avec Axl Cendre, Fabrice Colin, Emmanuel Dadoun.)

Dmanche 02 décembre
Stand Rageot : 14h-16h
Stand Gulf Stream
: 16H-18H (avec Stéphanie Rubini)

Lundi 3 décembre

14H : pôle ado, autour de rageot Thriller
 


7 décembre : Rencontres et dédicaces pour les deux ans de Lire ou Mourir, au Virgin Grands Boulevard (75002) à 18h avec Mélanie Delon et Carina Rozenfeld dans le cadre de Lire ou Mourir.

8-9 décembre : Salon du livre de La Rochelle sur le stand de Gulfstream.

jeudi 1 novembre 2012

Réflexions équestres

Comme d'habitude, après 15 jours - ou presque - de monte au ranch Aïn Soltane, je reviens avec l'impression d'avoir progressé, appris, mais encore plus de questions qu'auparavant. C'est ça, l'équitation! Cette fois, j'ai envie - suite à des trucs que j'ai pu lire çà et là - de vous parler de bridons, de bouche et de poids du corps...
De base, je ne suis pas une grande adepte des mors durs ni des enrênements, sauf cas exceptionnels (cheval qui tire vraiment et se défend idem).
En parallèle de ma lecture d'un bouquin que m'a conseillé mon amie Paule, Les Chevaux de mentent jamais, qui m'a fait pas mal grogner (trop généraliste, trop américain, un brin sexiste) mais m'a apporté quelques pistes - notamment sur la notion d'espace personnel - et confirmé des clefs (l'importance du calme et du cercle), j'ai travaillé régulièrement une pouliche de trois ans, Agadiria et pu "expérimenter" tout cela.
Sur la notion d'espace personnel : avec Keyrann, comment dire... on n'en a pas. Ni l'un ni l'autre. On se colle-scotche sans souci de savoir qui fait quoi, on se connaît par cœur. Avec lui, le lien est si fort que les questions ne se posent plus (enfin, pas de cette façon : quand on me dit cheval-proie qui fuit devant son prédateur, je rigole doucement... j'ai vu Keyrann charger un homme pour me protéger, et là le prédateur c'était qui, hein ? charger des chiens, et il n'a jamais peur)... Avec Agadiria, ou encore Barouk, c'est différent. Barouk, par exemple. Barouk est un grand sensible, et quand je rentre dans son box, il se sent intimidé/ mal à l'aise... jusqu'à ce que je lui tourne le dos. Là, il vient, fourre ses naseaux dans ma main et c'est parti pour des câlins, des bisous.

avec Agadiria



Avec Agadiria, je rentre dans la chambre d'une ado. Je la panse, je gère une ado. Sans cesse, elle cherche les limites - de mon espace personnel. Je la longe, idem. Pourtant, elle obéit, écoute, apprend. Dans le calme, gentiment - trop, peut-être ? - j'ai réussi à obtenir d'elle son respect, sa confiance et une envie de travailler et d'apprendre. Elle, je me voyais mal la monter avec autre chose qu'un mors simple... La mettre "en place", c'était mon objectif principal, avec les départs de l'arrêt et arrêt du trot et du galop. L'idée, c'était de la monter en utilisant le moins possible les rênes - en m'aidant avec le poids du corps et la voix (j'oublie la voix : ce n'est pas orthodoxe, mais je parle tout le temps au chevaux, je les encourage, je leur apprend des mots). Et Agadiria qui est donc, une ado (3eme...) demande une attention de tous les instants. une seconde de relâche : je la perds. Pire : je n'ai pas envie vraiment de galoper, elle le sent. Répond à mon souhait. Ressenti la même chose avec Barouk (le grand sensible, et pas pour rien), jusqu'à ce que je trouve la manière de le monter (en jockey), où là nous avons galopé de conserve, avec beaucoup d'enthousiasme...

avec al Barouk


J'en reviens aux mors, bridons et muserolles. Au ranch, certains PSA sont des chevaux de course : ils tirent, et peuvent vraiment embarquer. Avec eux, un mors/ et ou un enrênement un peu plus "sévère" qu'un mors simple s'impose, et encore, souvent ils savent qu'ils n'ont pas un gentil mors brisé dans la bouche et ça suffit. Un autre, Aïdan, avait la mauvaise habitude d'ouvrir la bouche, de choper son mors et hop, parti pour un triple galop non contrôlé... Avec lui, muserolle croisée... gentiment, mais croisée quand même. Mais les autres ? Non. les autres chevaux sont montés, comme Keyrann, avec un mors simple et une muserolle tout ce qu'il y a de plus classique.
Il ne faut pas oublier qu'en montant un cheval avec un mors (oui, je fais beaucoup de répétitions, là) / un enrênement dur, non seulement on agit au contraire de ce qu'on lui demande (avancer) mais en plus, on l'habitue à cela ; on peut se retrouver ainsi avec des montures qui n'ont plus de bouche... Et là, je ne vous raconte pas la galère. Il y a quelques années, j'ai travaillé en France un camarguais adorable, mais sans bouche, genre capable de vous tracter sans effort parce qu'il aimait aller vite (au pas, au trot, au galop). Par chance, on était parfaitement connectés, lui et moi (il m'a guérie de ma fâcheuse manie de me pencher en avant, d'ailleurs). J'ai réussi, avant qu'il ne soit vendu, à le monter rênes longues aux trois allures. Juste avec le poids du corps, le calme et la voix (et beaucoup de patience), pourtant je ne suis pas la cavalière du siècle. Mais plus je progresse, plus je suis convaincue que l'équitation s'apprend au quotidien, nous fait progresser sur nous-mêmes, et qu'avant de songer à ces p... de rapport dominant-dominé, il faut réfléchir : respect mutuel. 
Avec Agadiria, c'est comme ça que ça fonctionne. 
Avec Keyrann, il y a en plus un gros scotchage... 
Et grâce à Salah, j'ai découvert Barouk, qui lui me demande d'être "responsable" de lui d'une certaine façon. 
Et puis il y a l'adorable Koba, qui s'adapte à son cavalier sans même chercher à le tester... D'autres photos ? 




la belle Safia




avec Keyrann, Anne, et Vagabond




avec Maha et bint Soraya