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mardi 10 juillet 2012

Too much

Je suis partie au Maroc dans un état proche du néant absolu - concours de cernes avec tout un tas de personnes, cervelle de poisson rouge en bouillie (la cervelle, le poisson rouge ou les deux), les nerfs ayant passé depuis longtemps le stade de la fleur de peau (et la pelote, je vous dis même pas), en me promettant que là, bon, quand même y a des limites alors stop. Culpabilisée à mort à l'idée de ne pas travailler pendant une semaine, j'avais quand même emporté des trucs à faire (résultat, j'aurai simplement corrigé une nouvelle + commencé un plan détaillé de roman). Rien n'arrivant au hasard en ce qui concerne le corps - du moins, c'est ce que pense mon médecin - je me suis foulé l'annulaire gauche grâce à l'enthousiasme de Keyrann face à un autre cheval (il se cabre, je le tiens mollement en longe, mon doigt s'emmêle dans ladite longe et chtonk). Keyrann me contraint donc à ne pas travailler, et à faire un tantinet gaffe à ce que je fais. Moralité : je rentre du Maroc épuisée... physiquement. Genre, j'ai mis une semaine à décompresser mais entre la chaleur, les balades quotidiennes, le super trotting et les entraînements de course, sans compter ma propension à ne pas pouvoir laisser dehors deux petits chatons qui réclament à 1H du mat de venir dans ma chambre, j'ai là aussi un tantinet tiré sur la corde (et je ne fais jamais la sieste).
Donc, le cerveau va mieux, le corps se reconstitue lentement... Et là : planning 2013, 2014, voire 2015. Projets en vrac et en folie. Deadlines vertigineuses et impossibles à tenir. Non, je ne peux pas à la fois rendre deux grosses nouvelles et un roman à la même date, corriger deux romans en écrivant un troisième tout en réfléchissant à ceux non encore écrits des 5 prochaines années... Ah, si, ça je peux, tiens.Les projets, les idées, ça se bouscule toujours au portillon. Tant mieux, me direz-vous (et me dis-je aussi), sauf qu'il y a un besoin de tout tout de suite assez terrifiant.Se reposer ? Oui, une semaine, en fin de mois, en amoureux, juste avec LUI (l'amour de ma vie, qui me reprochait gentiment et à juste titre l'autre jour que le mois dernier nous n'avons fait que nous croiser pour cause de bouclage de roman).
Tout va bien, en somme... Non ?

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