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mercredi 16 février 2011

Le temps, le rhum et les ornithorynques

Ca fait roman concept, hein ? Surtout les ornithorynques, qui n'ont rien à voir avec le thème sauf que... Sauf qu'en fait si. A commencer par ma lecture matinale d'hier : Médiapart. Article sur les manifestations de soutien des Tunisiens aux Egyptiens, sur la vague d'espoir initiée là-bas, qui se poursuit avec le départ de Moubarak, les manifestations pour la liberté, de citoyens du monde arabe comme le rappellent les signataires de la lettre ouverte, article donc ponctué des slogans : One, two, three, radoua l'Algérie, d'un feu qui est celui de la liberté... d'un monde arabe réel, différent des images raccoleuses et mensongères galvaudées par des gouvernements en quête d'ET à combattre, bref article qui se termine par ces mots : 
A quelques pas, un cadre de la police, «un trois étoiles», est ovationné par la foule, juché sur les épaules d'un Tunisien. «Cette scène... C'est incroyable. Inimaginable. C'est la révolution», sourit Moncef, de tous les rassemblements à Tunis. Sentiment d'euphorie. Une libération. Une revanche. Un homme, malicieux, passe et lance: «Et alors vous, Sarkozy, vous lui dites “dégage”?»
L'intégralité de l'article se trouve ici.  
Voilà pour un bout d'ornithorynque, et le temps suit,  ornithorynque aussi... Temps et amitié, des sujets déjà traités dans ce blog je crois. Que faire quand une amitié vieille de plus de 20 ans tombe en cendres, s'effrite dans un grand rien où l'on en est réduit à se regarder en chiens de faïence, à bénir d'ailleurs la présence du chien qui évite le vide et à se demander pourquoi on n'a ni envie de se battre pour recoller des morceaux, ni envie que ça se termine, qu'on laisse les choses filer, se disant "bah, ça va ça vient..." avec un vague sentiment de culpabilité, de la tristesse et de l'ennui aussi. Ce qui amène aux autres bouts d'ornithorynques, beaucoup plus arrosés ceux-là, les moments "..." pour employer les "..." de Nathalie Sarraute, moments partagés avec une amie autour d'un verre de rhum, simple plaisir de bavarder pour ne rien dire , alors que le banal devient un "beaucoup dit" avec ses proches, parce qu'il y a là comme des évidences. 
Et je en sais pas si je vous l'ai dit, mais je travaille sur un projet top secret. C'est le bec de l'ornithorynque. Et les thèmes en sont... l'amitié et l'amour. Banals ? Oui, mais "beaucoup dit"...

2 commentaires:

  1. ornitho-roman alors ? une idée de roman avec cette animal. Ou une nouvelle, façon larme de crocodile ? non je rois que tous les bouts de ornithorynque sont un peut métaphoriquement comme ceux de Mr Patate....Ils se déplacent mais restent essentiels pour le composer. Donc ne pas s'en faire, continuer à avancer m^me si on a l'impression d'avoir une oreille ou un bec à la place de la bouche....

    nb : sinon non ni l'amour ni l'amitié n'est quelque chose de banal... C'est puissant avec tout ce que cela comporte.

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