Ricochet-jeunes.org, le site de référence en matière de littérature jeunesse francophone, est menacé de disparition alors même qu’un Institut suisse à but non lucratif, reconnu d’utilité publique et poursuivant les mêmes objectifs, est prêt à le reprendre, en s’engageant à en supporter les frais de fonctionnement sur le long terme.
Les subventions disparaissent
http://www.ricochet-jeunes.org reçoit près de 3 millions de visiteurs par an (bibliothécaires, enseignants, auteurs, éditeurs et parents...). On peut y accéder gratuitement pour lire les critiques de livres récemment parus (très suivies) et entrer en profondeur dans les différentes rubriques formant un panorama complet de la littérature pour la jeunesse des vingt dernières années, de ses auteurs, éditeurs et illustrateurs. C’est aussi une base de données unique (39 000 livres référencés, 4 000 fiches illustrateurs/auteurs, 400 fiches éditeurs). L’Association (CIELJ) qui a développé le site, créé en 1994, a été longtemps subventionnée par ses adhérents, l’Etat et des collectivités territoriales.
En 2009 et surtout en 2010, les financements publics s’assèchent; aucune perspective ne se dégage pour 2011. Résultat de la crise, mais surtout des politiques budgétaires considérant la culture comme un luxe, de collectivités territoriales accablées de nouvelles charges, mais aussi durement touchées par des emprunts hasardeux et parfois une gestion catastrophique. La municipalité de Charleville-Mézières où le siège de Ricochet est installé depuis de nombreuses années se montrera particulièrement irresponsable dans ses relations avec l’Association.
Les subventions disparaissent
http://www.ricochet-jeunes.org reçoit près de 3 millions de visiteurs par an (bibliothécaires, enseignants, auteurs, éditeurs et parents...). On peut y accéder gratuitement pour lire les critiques de livres récemment parus (très suivies) et entrer en profondeur dans les différentes rubriques formant un panorama complet de la littérature pour la jeunesse des vingt dernières années, de ses auteurs, éditeurs et illustrateurs. C’est aussi une base de données unique (39 000 livres référencés, 4 000 fiches illustrateurs/auteurs, 400 fiches éditeurs). L’Association (CIELJ) qui a développé le site, créé en 1994, a été longtemps subventionnée par ses adhérents, l’Etat et des collectivités territoriales.
En 2009 et surtout en 2010, les financements publics s’assèchent; aucune perspective ne se dégage pour 2011. Résultat de la crise, mais surtout des politiques budgétaires considérant la culture comme un luxe, de collectivités territoriales accablées de nouvelles charges, mais aussi durement touchées par des emprunts hasardeux et parfois une gestion catastrophique. La municipalité de Charleville-Mézières où le siège de Ricochet est installé depuis de nombreuses années se montrera particulièrement irresponsable dans ses relations avec l’Association.
L'intégralité de l'article est sur le site de Ricochet : cliquez ici.
Pour les soutenir,, il faut leur écrire là : soutien@ricochet-jeunes.org
t l'association voyant que le financement se tarissait a préféré attendre qu'il soit trop tard ? N'aurait-il pas été préférable de prendre un bâton de pélerin et d'aller glaner des subventions ici et là, de faire entrer des adhérents ? Cela n'enlève rien au fait qu'il s'agit d'un pur gâchis si ce site disparaît, mais bon, les collectivités territoriales ne sont pas des pompes à fric intarissables... Non ?
RépondreSupprimerIl y a aussi le social à subventionner pour réparer les dégats de la crise et entre donner à bouffer à des électeurs potentiels qui sont dans la mouise et leur parler culture, il y a des choix... Malheureusement...
Tu vis dans quel monde, Jess ? Où as-tu vu que l'état donnait des subventions pour aider les gens qui n'ont rien à bouffer ? Sans compter que la culture est censée être accessible à tous : Ricochet répercute, les médiathèques et bibliothèques permettent la lecture, organisent des rencontres... Je trouve très dommage qu'un auteur, prof de surcroit, fasse écho aux discours abrutissants que tiennent les politiques actuellement. Avec ce genre de discours, tu cautionnes aussi la fermeture de Livres aux trésors, les difficultés de certains salons... Ce genre de propos aigris ne te ressemble pourtant pas.
RépondreSupprimertrès cool d'avoir fait suivre cet article.
RépondreSupprimerCa fait plusieurs années que Ricochet tire la sonnette d'alarme, je me souviens d'avoir déjà vu passer (et relayé) de tels appels il y a plusieurs années.
RépondreSupprimerMais je crois que ce que Jess dit, c'est qu'en une telle période de crise à tant de points de vue, ça n'est pas étonnant que la culture passe à la trappe en premier. Et que lorsqu'il y a des choix financiers à faire, le social passe avant. Et oui, l'état (ou plutôt les collectivités) donne(nt) à bouffer ou aident au logement. Mais il est possible que ça soit plus évident en province qu'à Paris où on est moins proche.
En tout cas, je ne vois pas en quoi ce que dit Jess cautionne les difficultés des salons !!
On va reprendre point par point histoire que ce soit clair :
RépondreSupprimer- J'ai relayé un article, pas écrit un article
- Jess se permet de donner des leçons de morale à deux balles, et en plus de rechouiner derrière (j'ai sélectionné modérer sur la fonction du blog et me suis plantée, bref, son commentaire et ma première réponse, plus une autre ont été avalés), alors que visiblement il n'a pas lu l'article entier, quant aux subventions territoriales : le salon jeunesse de Montreuil, tout controversé qu'il ait été en raison notamment des actions honteuses de la mairesse envers les Roms, reste possible grâce aux subventions territoriales... Les enlever, c'est ôter une grande chance à ce salon de subsister,c e qui est quand même assez con vu que ça permet comme tout ce qui est organisé autour en médiathèque, à des gamins d'aller découvrir des livres de lire, etc. Considérer que les associations comme Livres aux trésor, Ricochet ou autres pensent les collectivités comme des pompes à fric, ça me paraît aussi assez moyen... Quant à ce que fait l'état en ce moment - simple habitante de paris, avec des SDF croissant à chaque coin de rue... Non, je ne crois pas qu'il fasse quoi que ce soit.
Et non, ce n'est pas normal que la culture passe à la trappe. Cela ne l'a jamais été. Pas plus que l'éducation ou le droit de vivre dignement.