La colère a ceci de positif qu'elle permet parfois de faire renaître des projets de leurs cendres. Ou de les déterrer. Ou de se donner des coups de pied au c... histoire de bouger un peu. En vrai. Oui, je reprends le chemin des anthologies. Je n'en dis pas plus pour le moment, mais je ne peux pas me contenter de signer toutes les pétitions qui passent et de relayer. Agir, c'est bien aussi - même s'il s'agit d'écriture et non de terrain. Quoi que, écrire, ou diriger ce genre de projet, c'est mettre les mains dans le cambouis. L'encre, si vous préférez. Virtuelle, d'accord, parce que j'écris sur ordinateur. Mais quand même.
La colère a aussi ceci de positif - et je parle là de choses plus personnelles - qu'elle force à prendre des décisions. certaines situations, certaines personnes sont toxiques. Pas nécessairement volontairement, d'ailleurs. Ce genre de situation se crée à deux. Au fur et à mesure que le temps passe, cette amitié devient problématique. pas ambiguë, je vous rassure. Rien à voir avec ça. Juste, l'impression d'être vampirisée par des ondes négatives et des verres aux trois-quart vides (avec le "ça m'a fait du bien de te voir" de la fin de journée... Ben forcément, oui! Et moi, du coup, je suis toute raplapla, je broie du noir, etc. ) Parfois, bizarrement, ça débouche sur du positif (heureusement). Mais un jour, quelque chose bascule. Impatience et angoisse de ma part, je reconnais que je peux être extrêmement pénible de ce côté-là. De l'autre côté : déprime chronique, sautes d'humeur, aigreur aussi. Coup sur coup, des mauvais plans. Des "manquements". Des mots blessants. Des mots toxiques et insidieux, du genre qu'on ne voit pas au premier abord, mais qui rongent, qui rongent au point d'empêcher d'écrire.
C'est là que la colère intervient. Colère d'autant plus efficace qu'elle est aidée par de très bonnes nouvelles : un roman graphique chez Gulf stream qui est presque terminé, et dont j'espère pouvoir parler ici prochainement (les planches de Stéphanie Rubini sont juste sublimes), un presque oui "à retravailler" d'un de mes éditeurs pour un roman première lecture (et qu'on ne me dise pas que c'est facile à écrire...), des projets avec le même éditeur et Gulf stream, d'autres trucs dont je ne parle pas parce que ça porte malheur. Un Fabien plein de projets, qui fait des bonds de géant avec ses propres travaux. Des amis et des proches présents. Et puis, les copines qui s'envolent : Charlotte qui se marie, Carina avec son Phaenix, Samantha avec ses romans, Elvire de Cock et ses BD... Et puis, une réponse très gentille de quelqu'un à qui j'ai demandé des renseignements pour un roman à venir.
Tout ça m'a fait agir. SPA LUSH, si si si, avec soins pour le visage, puis lundi une séance d'olfactothérapie chez Gaëlle, une amie naturopathe (son site est en lien à droite de l'écran, allez la voir elle est géniale)... Et réfléchir. Mûrir des décisions...
J'ai pris le temps de me relire, à tête reposée. De retravailler mon texte. Avec les tripes, comme le précédent. Et bizarrement, tout va mieux...
Tu as complétement raison : vire les toxiques, et leurs phrases qui tuent, remplace par la bergamote et, comme dirait une amie commune, par tous ceux qui n'envoient que du bleu. Et ils sont nombreux
RépondreSupprimerFanny