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jeudi 27 septembre 2012

Ces décisions que l'on prend

C'est rarement soudain. Ça arrive après une longue maturation. Des semaines, des mois. Avant, on n'était pas trop fragile, trop vulnérable ou trop en colère. Et on porte ces décisions pas très mures dans un coin de son cerveau, on les triture, elles nous torturent. Et puis, ces décisions sont souvent synonymes de conflits, paroles blessantes, culpabilité.
Et puis, ça s'accélère : causes extérieures, incompétence des uns, immaturité des autres, lassitude ou désintérêt... Et on se dit que c'est le moment. De dire stop. pause. Suffit. On discute ? Ou pas. 
Et on se sent bizarrement mieux, après. 




Et sinon, rien à voir mais comme c'est l'automne, l'amour de ma vie a mis mon site à jour!

mercredi 19 septembre 2012

Banquise et convoitise

Ce matin, j'ai lu un article du Monde - et oui, même le Monde en parle, c'est dire - que si rien n'était fait, la banquise disparaîtrait d'ici 2015/2016. Info relayée également par Le point et 20minutes, je ne sais pas si vous imaginez. Une banquise qui disparaît, cela signifie des catastrophes naturelles sans précédent, la libération du gaz méthane, extrêmement nocif dans l'atmosphère, la disparition massive d'espèces endémiques comme les phoques et les ours polaires. Et une mine d'or pour les compagnies pétrolières, qui se moquent bien de savoir dans quel état elles vont laisser la planète, pourvu qu'elles puissent forer, exploiter, profiter. 
Ce n'est pas juste moi qui le dit : ici, le lien vers l'article du Monde, qui résume bien les choses.  je vous relaie aussi un lien de zegreenweb : .
Il y a peu, quelqu'un me disait : "je ne suis pas forcément pour l'écologie, mais..." Je n'ai pas relevé. Pas envie, la discussion a glissé autre autre chose, etc. Mais je me demande comment on peut, aujourd'hui, être pour ou contre, alors que les enjeux sont à l'échelle de notre planète, alors que l'enjeu est notre planète. Et pas juste maintenant tout de suite, mais pour le siècle à venir - au moins. je n'ai pas d'enfants, mais j'ai des nièces que j'adore. Et ça me ferait vraiment mal aux seins de ne pas pouvoir les regarder en face, dans 10 ans ou 15 ans, quand elles me demanderont pourquoi il n'y a plus d'ours polaires, de guépards, pourquoi les abeilles sont malades, pourquoi il y a de plus en plus de famines en Afrique et dans le monde, pourquoi il y a de plus en plus de guerres, de maladies, de pauvreté, enfin pourquoi la terre tombe en morceaux... 
Bien sûr, tout cela ne dépend pas que de nous - vous, moi - mais aussi des puissants : les Monsanto qui pourrissent les sols et les cultures avec leurs semences et leurs produits chimiques, les groupes pétroliers, les industriels, les gouvernements aussi qui s'obstinent dans des logiques d'économie capitaliste, qui parce que ça les gêne ignorent complètement tout ce qui est lié à l'environnement,... mais est-ce une raison pour ne pas agir ? Pour dire "lui, le fait pas alors je ne vois pas pourquoi..." Parce que. Parce que - et je prends comme exemple ma voisine Bidochon - mon but n'est pas de lui ressembler. Pourtant, elle porte sur ses 110 D tombant des débardeurs léopard. "Elle en porte alors pourquoi pas moi ?" Ben non, justement. Trêve de digression. Le "il a le droit, lui", "il le fait, lui", ce sont des mécanismes infantiles, encouragés par une surenchère médiatique, et publicitaire. (Il a une grosse voiture qui pollue? Achète-toi la même. Il a une super paire de chaussure ? il te faut les mêmes.)
Je crois qu'on vaut mieux que ça. 
Je veux le croire, en tous cas. 
Croire qu'on est capables de simplement se soucier de l'avenir - pas juste être ou ne pas être écolo - mais se dire qu'en achetant des produits moins polluants ou non polluants, en privilégiant une alimentation saine - qui contrairement à ce que l'on peut penser est accessible -, en essayant de réduire son empreinte écologique, mais surtout en changeant de comportement, en passant du "moi, je dis", "moi, je pense", "moi, je veux" au "et toi?", "et lui/elle?", "et nous ?", on peut changer la donne. 
Il suffit de prendre un peu de recul, de remettre en cause peu à peu le système mental et social dans lequel nous sommes emprisonnés, d'ouvrir les yeux.... Et pour les plus hargneux, se demander : à qui profite vraiment le crime contre la planète ?
Je l'ai déjà conseillé dans mon dernier blog, mais Vers un monde alternatif ? paru dans la collection Et toc! chez Gulf stream éditeur est un abécédaire très bien fait et ludique, qui montre la nécessité de changer notre mode de vie et surtout, propose des solutions alternatives à notre mode de vie actuel, qui n'ont rien de rébarbatives, bien au contraire. Pour en savoir plus, c'est ici.
De mon côté, je ne suis pas vraiment une fille de terrain mais j'essaie d'écrire sur des sujets qui me touchent. Le dernier ours, qui sort prochainement aux éditions Rageot, illustre tristement l'actualité et ce vers quoi nous nous dirigeons si quelque chose n'est pas très vite fait. 
Je vous laisse avec le prologue de ce thriller.

vendredi 14 septembre 2012

Et toc

Créée en 2011 par Paola Grieco, aux éditions Gulf Stream, Et toc! propose une collection d'abécédaires décalés, intelligents et drôles sur des sujets aussi divers qu'Internet, la police, le théâtre, le féminisme et les arts (by myself & l'excellente Stéphanie Rubini), la télévision, le rock ou encore la presse. Évidemment, j'ai commencé à m'intéresser à cette collection quand j'ai commencé à me documenter pour Précieuses, pas ridicules, mais je suis rapidement devenue accro. Pourquoi, tout simplement parce qu'outre le fait que ce sont de très beaux objets, ce sont des livres - comme dit ma copine Charlotte V. - qu'ont lit aux toilettes. Ou dans le bain. Ou dans le métro. Bref, n'importe où : on pioche un article au hasard, on picore, on repose ou on en lit trois quatre d’affilée parce qu'ils "renvoient à", et on en ressort (du bain, des WC, du métro... et pourquoi pas d'une heure de perm ou d'un cours un peu pénible ?) avec la pêche, l'impression d'avoir appris quelque chose - et souvent l'envie d'aller plus loin. Du coup, je fais la collection : je les ai tous sauf Le fric, c'est chic (ouais, je sais...) On peut les conseiller, les prêter - un peu comme des Causette - les offrir... 
je ne vais pas tous vous les lister ici, mais je vous propose un aperçu :
Un abécédaire sympa et très accessible  qui mine de rien propose pas mal de pistes de réflexion sur la génétique et la conscience dans les science.  A offrir dès 11/12 ans.
une petite merveille sur les rouages de la télé, bien écrit et très incisif, qui dévoile les rouages de la télévision, mais aussi son histoire. A acheter, offrir, prêter...
J'ai adoré celui-ci, il a fait frissonner la lectrice de 1984 qui sommeille en moi (et la fan de Dark City aussi)... Bref, la vérité est ailleurs, et pour en apprnedre un peu plus, celui-ci est un must-have absolu.
Le premier que j'ai lu. indispensable pour connaître l'histoire du rock - et plus généralement de la musique de ces 40 dernières années. Et puis sympa, plein de petites anecdotes dont je me suis régalée. 
Celui-ci, comme Les Mutants, présente le double avantage d'être accessible dès 11/12 ans et de permettre aux plus âgés d'apprendre pleins de trucs sur la police, la médecine légale, les sigles (génial quand on s'y perd un peu)... un de mes chouchous d'ailleurs je vais l'offrir à l'une de mes nièces, pour Noel.
Celui-ci, je viens juste de le découvrir. Pas encore fini, mais je peux vous dire qu'il dépote : c'est un vrai bonheur de découvrir les dessous de cette presse sur laquelle elle ne mâche pas ses mots tout en défendant becs et ongles son métier. A lire, parce qu'en ces temps de "20minutisation", on apprend beaucoup de choses. A offrir à tout ado voulant devenir journaliste. Et globalement, à tout le monde. Juste comme acte d'ouverture d'yeux.

Last but not least : vers un monde alternatif, à lire et offrir, pour informer, changer, discuter, pour moi un titre indispensable pour ouvrir les yeux - et faire ouvrir les yeux - de manière ludique sur la nécessité et l'urgence d'une réflexion et d'un changement sur notre manière d'être dans le monde. INDISPENSABLE, de 7 à 77 ans
A l'heure où je termine ce billet, on me signale (c'est-à-dire que je suis allée sur le site de Gulf stream) la parution prochaine d'un Et toc! sur le cinéma et d'un autre sur le nucléaire. De quoi finir l'année en beauté!


mercredi 12 septembre 2012

La Bande passante : appel pour les Roms

Je relaie ici un Appel pour les Roms. Encore un me direz-vous. Mais du sarkozysme aux vallsisme, il n'y a pas grande différence. La communauté internationale continue à demander à la France si, éventuellement, ce serait possible de respecter les droits de l'homme et d'être sympa avec les Roms, et la france continue à traiter les Roms en étrangers - et vous dis même pas s'ils ont le malheur de venir de Bulgarie ou de Roumanie (qui n'en déplaise à nos élites, font partie de la Communauté européenne). Bref. Ci-dessous un bout du texte, et la pétition. L'intégralité est à lire sur ce lien

Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de « Roms » étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion.
Cela, nous ne voulons, nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a deux ans, il importait déjà de se dresser en opposition à la politique de stigmatisation et de persécution menée sous la houlette de Nicolas Sarkozy, dans l’esprit du discours de Grenoble, contre les Roms et les gens du voyage. C’est avec la même détermination que nous nous élevons aujourd’hui contre la politique menée aux dépens des Roms sous la responsabilité du président de la République et de son premier ministre par leur ministre de l’Intérieur.
Manuel Valls renoue en effet avec une rhétorique qui avait mené un de ses prédécesseurs à la présidence de la République, et la République au bord de l’abîme. Or combien sont-ils, ceux qu’on veut expulser? 12 000 ? 15 000 tout au plus ? Sont-ils à ce point une menace pour l’ordre public qu’il faille impitoyablement les déloger sans solution de rechange ?
Si les nouveaux responsables invoquent autant la sécurité que les anciens, ils revendiquent (à l’instar de François Hollande pendant la campagne) un juste milieu entre « fermeté » et « humanité ». Mais qui peut croire que c’est pour leur bien qu’on détruit le lieu de vie de ces migrants ? En tout cas, pas les premiers intéressés. Car ils l’ont vite compris : si l’on se souciait tant de leur bien être, on ne les abandonnerait pas ensuite à leur sort, en oubliant de les reloger. Ils ne font qu’aller un peu plus loin. S’ils parviennent à se cacher, c’est au risque d’être encore plus abandonnés à eux-mêmes et privés des droits sociaux les plus élémentaires. Déplacer ainsi les gens, c’est bien sûr redoubler leur précarité, et faire obstacle à la scolarisation de leurs enfants.
Certes, Jean-Marc Ayrault préconise la concertation. Mais sur le terrain (faut-il s’en étonner ?), ces engagements ne sont pas respectés. Des centaines de familles se retrouvent dans des situations inextricables. À Lyon comme à Lille ou à Marseille ou en région parisienne, le travail des associations de bénévoles a été ruiné en quelques heures. En Essonne, plusieurs expulsions de bidonvilles ont eu lieu sur arrêtés municipaux, sans solution de relogement réel. Dans de nombreux départements, trop de communes tentent de ne pas scolariser les enfants Roms.
La majorité gouvernementale croit-elle donc qu’en agitant les peurs sécuritaires, elle échappera au reproche de « laxisme » ? C’est tout le contraire : dans ce domaine, elle n’ira jamais assez loin. La droite, en attendant peut-être l’extrême-droite, fera toujours mieux, c’est-à-dire pire. La gauche gouvernementale le paiera donc cher, y compris dans les urnes. En tout cas, les sondages suggèrent déjà qu’elle n’y gagne rien – pas plus qu’hier la droite au pouvoir. Seul le Front national pourra récolter les fruits de cette politique. 

Pour signer : cliquez.


mardi 11 septembre 2012

Le Dernier ours


Format poche
Parution : 10 octobre 2012
272 pages
Prix : 9.90 €
ISBN: 9782700243079


Groenland, 2037. Avec le dérèglement climatique et la fonte des glaces, l’île n’est plus qu’une terre désolée. Dernier ours blanc né libre, désormais attraction d'un zoo, Anuri suscite la convoitise de Svendsen, un scientifique dévoyé. Mais l'expérience dérape...

Un thriller d’anticipation qui met en scène, dans suspense phénoménal, un véritable combat écologique.

Le Dernier ours sort dans un mois - le 10 octobre précisément.  Si vous voulez en apprendre plus sur Nanoq, n'hésitez pas à faire un tour sur ce site : Le Monde de l'ours polaire.

jeudi 6 septembre 2012

Week-end à Pripriat

L'an dernier, le très talentueux Patrick Imbert publiait chez CDS éditions le premier opus de son travail sur le tourisme du désastre : Week-end à Owiescim. Le 20 septembre prochain paraîtra le deuxième volet de ce projet ambitieux : Week-end à Pripriat. Pripriat, si vous le saviez pas, est la cité construite juste à côté de Tchernobyl.


Pour souscrire (avec un joli bulletin sur lequel vous pourrez apercevoir quelques photographies intérieures), il vous suffit de cliquer sur ce lien. Pour plus de renseignements sur cert artbook et sur la démarche de Patrick Imbert, allez faire un tour sur le site de CDS éditions.