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dimanche 27 mai 2012

"Mes" Imaginales

Voici mon programme pour les Imaginales d'Epinal ; cette année encore j'ai le plaisir de participer à, plusieurs rencontres et tables rondes pendant les 4 jours du festival, et même un peu avant!

Mercredi 30 mai
14H : Rencontre à la médiathèque de Rambervillers.
19H : Dîner insolite au Magic Mirror, avec Sire cédric, Fabien Fernandez et Stépahnie Nicot. 

Jeudi 31 mai
10H : Coup d'envoi des Imaginales, à l'espace cours, avec entre autres Johan Heliot, Mercedes Lackey et le coup de coeur du festival, Lionel Davoust.
11H : 4 auteurs du Prix Imaginales des collégiens à la question, avec Guillaume Lebeau, Nadia Coste et Jean-Luc Marcastel
14H : Magic Mirror 2 : Remise du prix Imaginales des Collégiens... 
22H30 au Bougnat : Histoires à lire quand les enfants sont couchés, avec Vincent Gessler, Lucas Moreno, Cassandra O Donnell et Lionel Davoust

Vendredi 01 juin
10H : au Magic mirrors 2,Des imaginaires à couper le souffle, avec Michel Robert et Adrien Thomas. 
17H : au Magic Mirrors 1, De cape et d'épée, avec Emmanuelle Nuncq, Pierre Pevel et Philippe cavalier. 

Dimanche 03 juin 
16H : au Magic Mirrors 2, Magie et magiciens, avec Nicolas Cluzeau, Mathieu Gaborit et frédéric Petitjean.
 

vendredi 18 mai 2012

Teens, young adults... et plus si affinités

C'est l'histoire d'une courtisane, une fille blonde, jolie, ambitieuse, langoureuse... C'est l'histoire d'une fille qui couche pour arriver et finit par mourir d'une maladie vénérienne. C'est l'histoire d'un couple bouffé par l'alcool, de fleurs qui cachent au sein de leurs corolles de la nécrophilie, des meurtres et des nuits orgiaques. C'est l'histoire d'une femme sèche, méchante qui pas après pas détruit la vie des autres...  C'est l'histoire de deux gamins qui s'aiment malgré leurs familles, passent une nuit merveilleuse ensemble par amour et se tuent. Zola, Baudelaire, Balzac et Shakespeare sont étudiés en classe : ils ont bien de la chance d'être morts depuis un bail. Sinon, nul doute que leurs ouvrages aient été déconseillés aux adolescents... Je suis un peu ironique, peut-être ? Ben oui. Aujourd'hui, oui, je le suis.
Comme tout écrivain, j'ai tendance à jeter régulièrement un œil sur les chroniques dédiées aux romans que j'écris. Or, je lis des : "en raison de scènes assez violentes, je déconseillerai aux moins de 15 ans" à propos de Nuit tatouée, ou "comme la langue est un peu difficile, je ne conseillerai qu'à de très bons lecteurs" (plusieurs romans) et, plus récemment, "il aurait vraiment fallu que Charlotte Bousquet se mette à la portée de son jeune public et explique avec un langage beaucoup moins sophistiqué, l’époque dans laquelle elle plonge sa jeune héroïne" (sic Blue Moon, qui écrit une chronique fort gentille au demeurant), à propos de Venenum, qui n'est pas un roman spécifiquement jeunesse (la collection Courants noirs est trans/âge) mais plutôt jeunes adultes - et encore, cela voudrait dire qu'on ne peut à 13 ans lire Les trois Mousquetaires ou Cyrano, ou pour du plus contemporain mais de cape et d'épée, l'excellente trilogie Wieldstadt de Pevel... Ou ses Lames du cardinal, qui ont au passage reçu le prix Imaginales des Lycéens. Comme Pierre manie le passé simple avec une dextérité qui me coupe le souffle, je doute que son texte soit d'une simplicité enfantine... 
J'en reviens à mon nombril : Nuit tatouée a reçu le Prix Imaginales des collégiens 2012.Cela peut paraître un peu crétin de confier cela mais quand j'ai appris la nouvelle, j'en ai été très émue... et très fière. parce qu'il y avait une sacrée concurrence (Marcastel, Lebeau, etc.). Et parce que Nuit tatouée parle de... Cyrano de Bergerac, Othello, Oedipe, parce que la langue n'est pas simple (avec une héroïne nourrie au théâtre dès le biberon...) et parce que oui, c'est un univers violent... 
Ça veut dire que les adolescents et + sont bien moins sensibles que les adultes qui se chargent de conseiller ou non des romans, et surtout bien plus mûrs, intelligents, curieux et réceptifs que ce que l'on croit. Ça veut dire aussi qu'il y a une sorte dichotomie entre la littérature classique prescrite à l'école et la littérature contemporaine destinée aux adolescents et plus. Au passage, même si c'est indéniablement commercial, c'est l'une des raisons pour lesquelles j'ADORE la catégorie "young adults", qui brise heureusement les frontières entre jeunesse et adulte, ados et adultes... 
Après, moi-même, j'ai tendance à déconseiller ou conseiller des romans selon l'âge du ou de la lectrice(eur). Il me semble évident que je ne mettrai pas Arachnae dans les mains d'un gamin de 11 ans. Mais j'ai rencontré une lectrice, l'an dernier, à Montreuil - Sarah, je crois - qui n'avait que 12 ans et avait adoré Noire lagune. Bien sûr, Venenum s'adresse plus aux jeunes adultes, à ceux qui connaissent un peu Descartes, etc. Mais je ne vois pas pourquoi quelqu'un de plus jeune ne pourrait pas le lire si le sujet l'intéresse! Quand j'avais 13 ans, mes parents m'avaient mise en garde sur Un amour de Swann, pensant que j'étais peut-être un peu jeune. Ben je me suis précipitée dessus et l'ai lu en quinze jours. Cela ne m'empêchait pas de lire des Haute tension (là, je vous confie des secrets honteux) en parallèle. On a tous tendance, je crois, selon notre propre vécu ou parfois par peur de choquer, décevoir, être malhonnête (surtout en salon), à sous-estimer les lecteurs.
Les ados que j'ai pu rencontrer jusqu'ici m'ont prouvé que c'était un tort.
Et, avant de conseiller ou déconseiller tel ou tel roman, je crois qu'on devrait tous se rappeler quel lecteur, quelle lectrice on était - et se demander à qui on s'adresse vraiment, non à qui on croit devoir s'adresser.

lundi 14 mai 2012

Mai et Juin : dolls et dédicaces

C'est sur mon site, là, mais je ne résiste pas au plaisir de dollser, so... 
Vous pourrez me trouver : 


19 mai : Dédicaces
VIRGIN Sain-Quentin
78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX

31 mai au 3 juin : Les Imaginales
Bulle aux livres – Magic Mirrors – Epinal (88)
Le programme complet est ici. (attention, il bouge... )



13 juin : Dédicaces Gulf stream
Librairie l’antre-monde, rue du Chemin Vert – Paris 11, en compagnie de Thierry Lefèvre et Nicolas Cluzeau.

23 juin : Dédicaces
Espace culturel Leclerc du Plessis Belleville (Oise)


jeudi 10 mai 2012

La petite culotte de la Première Dame est elle blanche ?



Question cruciale, non ? Au moins autant que les propos imbéciles de NM au lendemain de la victoire de Hollande : son discours est creux, assure la fan n°1 de Sarkopen. Et les journaux de gloser sur le sujet, sans jamais ô grand jamais évoquer le discours du nouveau président à Tulle. JAMAIS. Pas un mot sur sa volonté de justice, sur ce qu’il veut faire pour l’éducation ? Sur ce qui du cœur : « je suis socialiste ! » En revanche, savoir si « la Première Dame » – est plutôt Chanel ou petit Bateau… Et continuer à inonder le Net avec les propos insupportables de la même NM sur les « drapeaux étrangers » place de la Bastille (mais elle n’est pas seule, qu’on se rassure. L’extrême-droite de l’UMP a de beaux jours devant elle)… Ca, les journaux ou pseudo-journaux, adorent. Et peu leur importe finalement que le concept de Première dame n’existe pas en France, peu leur importe que la dernière semaine du sarkozysme soit celle d’autres expulsions honteuses  ou que Sarkopen et une bonne partie de son équipe soient impliqués dans des affaires louches liées à Kadhafi, que les policiers, éreintés par 5 années de sarkozysme, manifestent – enfin – pour leurs droits (ils auraient pu le faire avant, mais à quoi bon ça ne servait à rien) et que la Grèce ait enfin dit NON à l’austérité, avec une grosse poussée à gauche (et des néo-nazis réfractaires à la liberté de la presse entre autres, mais là personne ne bouge). Non, eux s’en foutent : ce qu’ils veulent, c’est de l’audimat, et pour avoir de l’audimat il faut du scandaleux, du minable, du veule. Alors, comme s’énervait un éditorialiste dans l’excellente revue Polka lue hier chez mon ophtalmo (eh oui, point de Madame Figaro là-bas…) : entre la famine au Zambèze et DSK, le second est plus bankable.
Pas étonnant que des types comme Mélenchon pètent un câble. Tout est fait pour rabaisser, abêtir, piétiner les intelligence, donner de la bouillie à avaler entre deux pubs. Il n’y avait qu’à voir le niveau des questions posées lors de la soirée des élections : tout ce qui intéressait les présentateurs (TF1, F2, etc. du bonheur), c’était savoir si Hollande était sorti ou pas encore de son bureau, c’était de poser les questions les plus bêtes possible aux invités –trois s’en sont bien sortis, tous de gauche ou vert – et les interrompre en permanence – si possible quand ils disaient un truc intéressant - pour savoir si untel avait mis sa veste de costume de travers ou pas.
Il faudrait peut-être faire quelque chose, non ? Je sais, les média sont à la botte de l’industrie, tout ça, il suffit de voir Les nouveaux chiens de garde pour s’en apercevoir. Mais quand même. Cinq années de sarkozysme ont fait de gros ravages. Il faudrait faire quelque chose. Leur payer des stages, des formations auprès de Médiapart ou Reporters sans frontières. Qu’est-ce que le vrai journalisme ? Le devoir d’informer. Paparazzi et journaliste politique : la différence. A ce propos, si Hollande et ses proches continuent à ne pas vouloir jouer les bling-bling, les journalistes risquent de ne vraiment pas l’aimer.
L’histoire se répète ? A lire, Les divins césars, de Lucien Jerphagnon, pour en être convaincu.


mardi 8 mai 2012

NECROPOLICE

Un jeu de flics, mais les victimes malheureuses d'une administration toute puissante, pas les pions déprimés et déprimants d'une hiérarchie vérolée. Non. Des nécromants. Des flics d'élite, membre d'une section à part de la police fédérale : medium. Ils ont un salaire conséquent, travaillent en équipe, ont des acolytes pour servir de relais et gérer la paperasse... En échange, on leur demande d'avoir la gentillesse de débarrasser le Brésil des cartels. 
Nécropolice, jeu de rôle de Fabien Fernandez, a été illustré par Elvire de Cock. Y ont écrit, outre Fabien, Sandy Julien, Benoît Attinost, et votre servante. 
Flics, samba et nécromants, quoi de mieux pour préparer les législatives, le bac, l'été et la rentrée ?

Brésil, de nos jours. Les agents fédéraux de la section Medium interviennent dans tout le pays. Leur job : nuire aux narcotrafiquants ! Ce qui leur donne de très larges champs de compétences : trafic de drogues, crime organisé, enlèvements, meurtres, braquages, etc. Mais leurs particularités ne s’arrêtent pas là. Ces policiers viennent d’horizons différents et ont été regroupés pour... leurs capacités surnaturelles. Aux frontières de la réalité, le monde des fantômes existe : les agents de la section Medium le connaissent et ils savent l’exploiter pour leurs enquêtes.

Nécropolice vient de paraître aux éditions Les XII Singes, dans la collection Intégrales.Il est disponible dans toutes les bonnes boutiques et vous pouvez même, si vous allez aux Imaginales d'Epinal, vous le faire dédicacer par son auteur, l'illustratrice et moi-même.

lundi 7 mai 2012

Joli mois de mai...

Il y a des week-ends, comme ça, qui mettent de vraiment bonne humeur. Tout a commencé vendredi 04 mai : Nuit tatouée a remporté le Prix Imaginales des Collégiens. J'en suis très fière, et très émue, d'autant que la sélection était de qualité : 
- Charlotte BOUSQUET.- La Nuit tatouée / La Peau des rêves, 1 (L’Archipel, 2011)
- Marie CAILLET.- L’héritage des Darcier (Michel Lafon, 2010)
- Nadia COSTE.- Les Rives du monde / Fedeylins, 1 (Gründ, 2011)
- Christophe LAMBERT & Sam VANSTEEN.- La Fille de mes rêves (Syros, 2011)
- Guillaume LEBEAU.- Banquises de feu / La saga de Sakari, 1 (Rageot, 2011)
- Jean-Luc MARCASTEL.- Le Dernier hiver (Hachette, 2011)
 Je profite de l'occasion pour remercier du fond du coeur Thierry Lefèvre, mon directeur de collection et Mélanie Delon qui donne chair - ou presque - aux héros de ces histoires. 
Ensuite, il y a eu, dès le dimanche après-midi, les premiers résultats (merci Le Soir belge, merci La Tribune de Genève) ponctués de saines lectures Médiapart et hier soir enfin, IL S'EST CASSE. La soirée électorale a été l'occasion de voir que coté journalistes télé, il y avait tout une éducation à refaire : entre les "je te coupe parce que X sort de sa voiture mais en fait non mais peut-être" et les questions ras les racines de pâquerettes, c'était assez minable. Quelques invités ont tout de même réussi à parler de trucs intéressants : l'Europe, l'écologie et le projet de société du gouvernement à venir. Parmi elles : Mélenchon (of course), Ayrault et Duflot. Bon, il ne faut pas se faire d'illusions : rien qu'à voir les premières analyses ce matin, la presse est encore largement à scandale et acquise à la droite. C'est même affligeant de voir à quel point certains journaux sont nuls sur ce point. Par exemple, l'avis de Nadine Morano sur le discours de Hollande, qu'elle juge creux. Mais les points essentiels dudidt discours : justice, éducation, sortie de la politique d'austérité de l'Europe, cri du coeur "je suis socialiste!"... Rien. 
Heureusement qu'il y a Médiapart et Rue89.
Mais bon, les législatives arrivent et jusque là, les attaques contre la gauche et le PS vont pleuvoir. Il va falloir résister, informer, tout faire pour qu'on ait une vraie politique de gauche...
Et ce matin, après une vraie bonne nuit de sommeil, petit mot de Fabien : son 80% est renouvelé. ilv a pouvoir continuer à dessiner sereinement. 
Il y a des week-ends, comme ça, qui font vraiment plaisir... Du coup, en "cadeau", une petite doll 


et pour conclure, l'extrait d'un article de Médiapart dont vous pouvez lire l'intégralité sur ce lien :

De notre envoyé spécial à Bruxelles,

A l'applaudimètre, François Hollande n'a pas remporté la soirée électorale organisée par les socialistes européens à Bruxelles. L'apparition furtive, aux alentours de 21 heures dimanche sur France 2, du couple Martine Aubry/Elio Di Rupo, sur le toit du siège du PS, a suscité l'euphorie dans la grande salle pleine à craquer du Potemkine, un café branché du quartier Saint-Gilles. «Elio! Elio!», se sont mis à scander les militants et sympathisants massés, ravis de voir le premier ministre belge (socialiste lui aussi) s'inviter, l'espace d'un instant, dans le final de la campagne française.
Entre deux gorgées de bière, un même refrain est revenu en boucle toute la soirée, dans la bouche de militants radieux: après des années de vaches maigres pour la gauche en Europe, une nouvelle dynamique est en train de naître.
«C'est le début de la reconquête», veut croire Philip Cordery, secrétaire général du parti socialiste européen (PSE). «Les lignes ont déjà bougé, grâce à François Hollande, dans le débat sur l'austérité et la croissance, et elles vont encore bouger dans les semaines à venir», pronostique ce proche de Martine Aubry, par ailleurs en campagne pour les législatives.

Pour Terry Connolly, un Irlandais de 31 ans, lui aussi salarié au PSE, la victoire du PS marque tout simplement «un tournant»: «C'est un secret pour personne que la gauche a perdu presque toutes les élections en Europe ces dernières années, et c'est la première fois qu'elle revient à la tête d'un 'grand pays' en Europe depuis la défaite de Gordon Brown en Grande-Bretagne en 2010.»

«Nous allons nous retrouver avec deux dirigeants, en France et en Allemagne, qui ne seront plus systématiquement sur la même longueur d'onde», se réjouit de son côté le belge Yves Goldstein, conseiller de Laurette Onkelinx, la ministre des affaires sociales du gouvernement Di Rupo. «Cela va rouvrir le jeu en Europe, avec une approche multipolaire de la crise. L'Italie, ou encore les pays du Bénélux, vont désormais avoir leur mot à dire». «Au revoir Merkozy! Et pour toujours!», renchérit Philip Cordery, pour galvaniser les troupes.
La salle n'a pas manqué d'applaudir bruyamment, lorsque François Hollande a fait allusion à cette soi-disant dynamique européenne, dans son discours à Tulle: «Au moment où le résultat a été proclamé, je suis sûr que dans bien des pays européens, cela a été un soulagement, un espoir. L'idée qu'enfin, l'austérité ne pouvait plus être une fatalité (...), c'est ce que je dirai le plus tôt possible à nos partenaires européens, et d'abord à l'Allemagne.» Plus tard dans la soirée, débarqué à Paris, le socialiste s'est fait plus lyrique: «Il y a des peuples qui espèrent, regardent vers nous et veulent en terminer avec l'austérité. (...) Vous êtes un mouvement qui se lève partout en Europe et peut-être dans le monde».

mercredi 2 mai 2012

APPEL D'AIR 2

Voici le communiqué d'ACTU - SF :
Entre nouvelles, chroniques et poèmes retrouvez des textes de Charlotte Bousquet, Claude Ecken, Timothée Rey, Lucie Chenu, Pierre Pelot, Albane Gellé, Li-Cam, Patrice Lajoye, Ketty Steward, Cathy Garcia, Antoine Berce, Christophe Nicolas et plein d'autres. Le tout pour le prix modique de... 0 € ! N'attendez plus, téléchargez.
http://www.editions-actusf.fr/anthologie/appel-d-air-2


Avec une couverture de Fabien Fernandez. 

mardi 1 mai 2012

TRIPTYQUE I : Le travail

En attendant la publication en ligne du collectif Appel d'air 2, qui normalement devrait avoir lieu aujourd'hui ou demain sur Actu SF, je vous livre en cette merveilleuse journée du VRAI travail le premier volet du triptyque poétique écrit pour l'occasion.
Le dernier volet ne sera donc visible qu'après publication. j'avais hésité à publier 2 volets sur 3 dans ce blog, mais nous sommes le premier mai aujourd'hui....


 I

Je ne peux pas accepter de vivre dans une société où l'on explique à des salariés qu'il faut supprimer 10 000 emplois pour trouver de l'argent et dont le patron, responsable de cette situation part avec un chèque de 8 millions d'Euros. Ce ne sont pas mes valeurs, ce n'est pas ma conception, ce n'est pas de la morale,  Nicolas Sarkozy, avril 2007.


Elle a poussé la porte de verre fumé,
La main tremblant d’espoir et de crainte mêlées.
Il patientait, calme statue marmoréenne
Aux courtes boucles sombres, au regard d’obsidienne.

Il lui a souri. La gorge nouée, le cœur
Battant au rythme lourd et infernal du sang   
Dans ses veines, elle s’est assise en attendant,
Les mots qui, peut-être, scelleraient son bonheur.

« Vous êtes la première que j’ai convoquée… »
Le ton l’inquiète ; le sourire la rassure.
« Nous devons prendre des mesures. Les temps sont durs… 

Vous aurez maintenant le temps que vous voudrez
Pour vous occuper de la petite dernière.
Je suis désolé. C’est la loi de l’actionnaire… »


Les dépenses de L’Élysée
L'effort est modeste, mais la Cour s'en félicite : les dépenses de restauration ont très légèrement baissé (8 millions d'euros en 2010). En fait les économies ont porté sur la suppression de 3 postes (sur 28), une augmentation de 4% de la prise en charge des repas par les autres services, et une baisse du coût des denrées alimentaires de 500.000 euros en 2010 (3,7 millions d'euros contre 4,2 millions l'an passé). Marianne, juillet 2011

Le chômage
Sur l'ensemble du quinquennat écoulé, une hausse de 35 % du chômage complet depuis 2007 (+ 730 300 chômeurs) et une montée de la précarité : au total, 4,278 millions de demandeurs d'emploi avec ou sans activité cherchaient en février un travail en France métropolitaine. Médiapart, 27 mars 2012.