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dimanche 11 février 2018

Rien ne se perd...

Il y a quelque temps, enfin, quelques mois, j'ai eu l'idée d'un roman graphique retraçant, sur un mode onirique, la vie d'une poétesse que j'adore. L'idée s'est métamorphosée en OVNI - toujours sur le mode roman graphique et l'idée prenait doucement forme, avec dessinatrice à la clef. Comme l'année 2017 aura été celle du chaos, le projet n'a pas vu le jour et après quelques coups de sonde à droite à gauche, (pas très insistants, parce que je suis un peu timide et surtout que j'ai besoin d'avoir confiance en l'autre pour travailler), l'idée farfelue de tout gérer moi-même (et là, je me suis rappelée que j'ai quand même vachement de progrès à faire en dessin et surtout que je veux que cela reste un PLAISIR), j'ai eu l'illumination : et si je transformais tout ça en roman ? Oui, mais quel genre ? Eh bien, il y aurait peut-être une histoire de réincarnation, de possession, ou ce serait simplement une transposition... pour le moment, je ne me suis pas encore décidée et je planche dessus - tout ce que je peux dire, c'est que c'est du roman ado/ YA. 
Dans la série, rien ne se perd... Il y a trois ans, j'ai eu l'idée d'un roman mêlant romance et sauvegarde des animaux. L'idée a plu, mais il y a eu des "hics" et le projet est parti non pas aux oubliettes mais dans les tiroirs de mon ordinateur. Et il y a quelques jours, illumination! Décidément... Et si j'en faisais un projets de roman pour ado, mêlant aventures, écologie et sentiments ? 
Certaines idées, absolument trop géniales qui déchirent tout sur le moment font flop une fois que leur moment est passé; d'autres, bien au contraire, mûrissent et se transforment, rebondissant sur des échecs pour devenir meilleures. 
Ces idées-là font du bien, et permettent de continuer à avancer - et de croire en soi - dans le métier d'aut.rice.eur !
J'aime bien me dire que que la matière de l'esprit et de l'imagination, se métamorphose  sans cesse,  il y a là quelque chose de lumineux (ou d'ovidien). Et de rassurant...


 (pourquoi Yoda ? je ne sais pas. )

Sur ces brèves réflexions (de l'importance d'apprendre de ses erreurs, de ne pas se laisser engluer, etc.), je laisse les derniers mots à Renée Vivien :

Emporte les douleurs au loin, d’un grand coup d’aile,
Afin que le bonheur éclate, triomphal,
Dans nos cœurs où l’orgueil divin se renouvelle,
Tournés vers le soleil, les chants et l’idéal ! 
("Aurore sur la mer", Études et préludes)