Un dernier extrait de Venenum, au jour de sa sortie.court, mais spécial dédicace à mon frère de plume Nicolas Cluzeau.
À cinq contre un, ils n’ont rien à craindre, ne sont pas pressés. Il y a les deux tueurs, sans doute d’anciens soldats. À droite du fantôme, un marin aux muscles saillants. Il porte un anneau d’or à l’oreille et trois doigts de sa dextre sont amputés. Son compère, plus malingre, sourit de tous ses chicots. Il a l’oeil exorbité et les narines frémissantes. Un tremblement irrépressible agite ses mains
armées de poignards. Le dernier, enfin, n’a pas plus de quinze ans. Dans son regard affamé de gosse mal nourri, mal grandi, je discerne une avidité terrifiante. Besoin de reconnaissance, besoin de puissance. De tous, il se montrera le plus acharné. Sauf si j’ai le dessus. Pour les affronter, je n’ai pas encore de fer, mais il me reste mon panache.
armées de poignards. Le dernier, enfin, n’a pas plus de quinze ans. Dans son regard affamé de gosse mal nourri, mal grandi, je discerne une avidité terrifiante. Besoin de reconnaissance, besoin de puissance. De tous, il se montrera le plus acharné. Sauf si j’ai le dessus. Pour les affronter, je n’ai pas encore de fer, mais il me reste mon panache.
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