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dimanche 1 avril 2012

Aux Folies Bergères... et ailleurs

Les candidats à la présidentielle et leurs projets en matière de droits LGBT. Un bout d'article de Têtu :

Hier se tenait à Paris le grand Meeting pour l'égalité. Devant une salle comble et surchauffée, les candidats à la présidentielle ont exposé leurs projets en matière de droits LGBT. Retour sur une soirée agitée.
La journaliste Marie Labory et Nicolas Gougain, Porte-parole de l'Inter-LGBT ont conduit les interventions des candidats, ici celle de Jean-Luc Mélenchon. (photos C. D./TÊTU)
Samedi, aux Folies Bergère, la soirée a eu un air de grand soir LGBT. Pour la première fois, une majorité d'associations faisait événement commun et organisait un meeting, dans le cadre de la campagne Egalité 2012. Et cet événement inédit a mobilisé: la salle, qui peut accueillir jusque 1600 personnes, était pleine, principalement de militants, venus de toute la France.
Pendant 5 heures, ont défilé sur scène associatifs, artistes, les Sœurs de la perpétuelle Indulgence et people, comme Arielle Dombasle. Mais les moments les plus attendus étaient les grands oraux des politiques, qui ont eu, chacun, 15 minutes pour convaincre.
Les principaux partis étaient là, à l'exception du Front National, qui n'avait pas été invité. «Le FN vote contre toutes les lois sanctionnant l'homophobie et s'oppose aux associations LGBT, justifie d'emblée Nicolas Gouguain, porte-parole de l'Inter-LGBT. Ce parti ne combat aucune discrimination et n'est pas comme les autres. Nous voulons argumenter face à eux, lors de débats sur le terrain, mais nous ne souhaitions pas leur donner la parole.»

La suite, du représentant de l'UMP, opposé au mariage LGBT et à l'adoption et hué à la standing ovation réservée à Mélenchon, est lisible : sur ce lien.

Et pendant ce temps, Médiapart lève lièvre sur lèvre concernant le président-candidat (ah, les substantifs épithètes) qui ose donner des leçons sur les "valeurs" (de la famille, de l'histoire, etc.) : 

L’incarcération de l’ex-chargé d’affaires de la très fortunée Liliane Bettencourt a brusquement souligné l’enjeu vital d’une réélection pour Nicolas Sarkozy : échapper aux juges grâce à l’immunité judiciaire du président de la République. Jamais un président sortant, dès son premier mandat, n’a été cerné par autant d’affaires dont l’argent est le seul ressort, entre financement politique et enrichissement personnel. Inventaire en forme d’alerte civique.
Ventes d’armes sous Edouard Balladur et financement illicite de la campagne présidentielle de ce dernier en 1995 ; immense cadeau accordé sur fonds publics à Bernard Tapie dès le début du quinquennat en 2007 ; liens d’affaires et d’amitiés noués dès 2005 et poursuivis jusqu’en 2009 avec le dictateur libyen Kadhafi, son régime et son entourage ; persistance d’un premier cercle d’entremetteurs où l’intermédiaire en armements Ziad Takieddine croise l’obscur mais indispensable Thierry Gaubert, en compagnie du plus fidèle compagnon, Brice Hortefeux ; révélation en 2010 de sollicitations et d’assiduités auprès des Bettencourt dont la fortune cachée, notamment dans des comptes bancaires suisses, garantissait la générosité financière ; et cætera, tant il n’est pas certain que la liste soit définitive et exhaustive.
Le dossier spécial réalisé par Mediapart pour l’hebdomadaire Marianne (en kiosque depuis le samedi 31 mars) fait l’inventaire chronologique de toutes ces affaires qui concernent directement Nicolas Sarkozy et qui sont aujourd’hui des dossiers judiciaires en cours d’instruction. Entre la Cour de justice de la République (qui enquête sur les irrégularités de l’arbitrage en faveur de Bernard Tapie), le cabinet parisien du juge financier Renaud Van Ruymbeke (qui, avec son collègue Roger Le Loire, instruit les dossiers Balladur et Takieddine) et le cabinet bordelais du juge Jean-Michel Gentil chargé, avec deux collègues, de l’affaire Bettencourt (depuis qu’a été dessaisi le parquet de Nanterre qui l’étouffait, sous l’enquête préliminaire menée par Philippe Courroye), nombreux sont les professionnels de la justice qui ont besoin des explications du président sortant.

L'intégrale du dossier est dans MarianneEt Médiapart a également découvert ça :

Nicolas Sarkozy est donc à la tête d’un patrimoine de 2,7 millions d’euros, selon sa déclaration faite au Conseil constitutionnel, publiée au Journal officiel samedi 24 mars. Une bonne partie de ce patrimoine résulte de la vente en 2006, contre 1,933 million d’euros, d’un duplex de 216 m2 acquis en 1997 avec Cécilia Sarkozy sur l’île de la Jatte, une superbe oasis face au quartier d'affaires de la Défense.
Mais ce sont les conditions d’achat de ce bien qui restent floues. Avec quel argent l’appartement a-t-il été financé ? À l'issue de notre enquête, il apparaît que plus de 3 millions de francs restent d'origine inconnue. En dépit de plusieurs relances, le président de la République n’a pas répondu à nos questions. Valentine Oberti, envoyée spéciale de Mediapart, a tenté d'interroger Nicolas Sarkozy à l’occasion de son déplacement dans le Gard ce 29 mars. Le président pose la main sur la caméra pour l’empêcher de filmer. Puis Valentine Oberti se fait écarter par le service d’ordre. Une telle absence de transparence renforce les doutes sur cette transaction.

 En lisant tout ça, en voyant que de plus en plus de journaux mettent le doigt sur la véritable nature de ce qui nous gouverne, dont les discours de campagne sont rédigés par Buisson alias monsieur Minute (minute, vous savez, le journal du FN), dont chaque mot est un mélange de mépris pour le peuple, d'appel à la haine et de retour au pétainisme, dont le programme est inexistant, je me demande encore comme certains peuvent envisager de voter pour lui.

OPEN YOUR EYES!

1 commentaire:

  1. Je ne peux résister à un commentaire purement électoral. Tapez ces mots-clefs sur Youtube:
    "Intervention Jean Luc Melenchon au Meeting LGBT du 31/03/2012"
    J'en ai applaudi, tout seul, comme un crétin, devant mon écran.

    Wake Up !

    Lace'

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