Psyché a rejoint les Indignés de la défense, portes-paroles d'un bon nombre d'indignés de France et raconte comment cela se passe - c'est un ressenti singulier, elle insiste sur ce point - sur son blog.
Un extrait ci-dessous :
Je vous parle depuis une petite boite en vrac.
Ma chambre, vrac complet. Des piles de vêtements trempés, de books en équilibre précaire au bord du crash, de cartons couverts de slogans, fruit d’essais ratés.
Ma chambre, jamais devenue si proche du pur point de chute. Choir dans le lit, sous la douche, pour chasser le froid. Le reste du temps, rire, humour un rien halluciné, que l’hiver a lancé son occupation OccupyBones.
Ma chambre, vrac complet. Des piles de vêtements trempés, de books en équilibre précaire au bord du crash, de cartons couverts de slogans, fruit d’essais ratés.
Ma chambre, jamais devenue si proche du pur point de chute. Choir dans le lit, sous la douche, pour chasser le froid. Le reste du temps, rire, humour un rien halluciné, que l’hiver a lancé son occupation OccupyBones.
Je vois de l’occupation partout. Occupy Hope, Occupy Books, Occupy the Minds, the World. Occupy Money, so money won’t occupy you. Occupy the ads, the walls. Occupy Art, Occupy Hearts.
Occupy yourself. C’est la base. Be the change. Be the light you want to see in the world. Be the lighthouse, standing tall in the wind, shining hope, shining change. Occupy the sky, to keep the big companies from colonializing it.
Occupy public space, occupy the parks, the plazas. Occupy interstices, and occupy open air. Occupy the voids, the gaps.
And learn to share, to live and breathe and dream and act there together.
Occupy yourself. C’est la base. Be the change. Be the light you want to see in the world. Be the lighthouse, standing tall in the wind, shining hope, shining change. Occupy the sky, to keep the big companies from colonializing it.
Occupy public space, occupy the parks, the plazas. Occupy interstices, and occupy open air. Occupy the voids, the gaps.
And learn to share, to live and breathe and dream and act there together.
Je vois des slogans partout, des affiches, des messages. La créativité, envahissante et tenace comme une plante sauvage, une mauvaise herbe. Ai vu des centaines de pancartes pousser sur le sol, tant stérile d’apparence, de La Défense. Se faire arracher par la police, et repousser aussi sec. Vous vous rappelez cette image d’Astérix, quand les Romains veulent construire une résidence de luxe dans les bois, arrachent des chênes que le druide replante chaque nuit, d’un gland magique ? C’est La Défense, et les gens y sont irréductibles, et encerclés. Par la police, certes, déployée en des moyens démesurés. Surtout, nous sommes encerclés de symboles à la gloire d’un monde abhorré, les tours gigantesques de La Défense.
On nous a dit, on nous répète, et je sais que certains d’entre nous le pensent également, que le lieu est mal choisi. Que c’est une copie mal pensée, mal dégrossie, de Wall Street, pour surfer sur la vague.
On nous a dit, on nous répète, et je sais que certains d’entre nous le pensent également, que le lieu est mal choisi. Que c’est une copie mal pensée, mal dégrossie, de Wall Street, pour surfer sur la vague.
Et l'intégralité à découvrir sur son blog, en suivant ce lien.
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