Je pourrais vous parler d'égo surdimensionné, de volonté de puissance, de tyrannie, de ceux qui nous gouvernent - notons que L'Empereur ici n'a pas de sexe, Sarko-Merkel même combat en ce qui concerne la Grèce et l'ultra-libéralisme en tous cas - et même évoquer la lutte pour le Trône de fer entre Lannister, Barathéon et autres grands malades (mâles ou mères, mais c'est un autre problème). Mais je n'en ai aucune envie. Parce que L’Empereur a aussi un côté positif aussi. Protecteur, confortable... rassurant... comme... un bon roman.
Un roman de Fabien Clavel, par exemple. Comme ce tome 2 du Miroir aux vampires :La Légion des Stryges. j'y suis rentrée d'autant plus aisément que j'étais ravie de retrouver Léa, son héroïne. Une fille brillante, attachante, rentrant en hypokhâgne à Paris... Un peu amoureuse, malheureuse et stryge, certes mais quand même. Le choix de la deuxième personne du singulier - Léa écrit à sa sœur Bérénice - et le passé permet une proximité rassurante avec l'héroïne (identification, certes, mais décalée...) et certaines thématiques sont très familières à l'ex-hypokhâgneuse que je suis. Notamment, les traductions pompées dans les éditions bilingues concernant les langues anciennes et les nuits blanches. le choix d'aimer aussi. Ce n'est pas seulement qu'elle aime une fille, enfin, Sanguisuga, Nora, mais qu'elle la choisisse envers et contre tout qui est important. Et c'est ce qui fait une des forces de ce roman. Le choix de l'autre, la générosité.
Bon, je pourrai disserter longtemps sur cet excellent cycle, mais j'ai un autre roman dont je sdouhaite parler, et un Venenum à écrire, so...
Je ne peux que vous le recommander chaudement.
Un roman de Nicolas Cluzeau, également. Comme Avant les ténèbres, tome 1 de sa nouvelle tétralogie : Chronique de la Mort Blanche. Le familier confortable, c'est l'univers de fantasy de Nicolas. je le connais, je le retrouve, je m'y sens bien. Le protecteur... C'est la confiance que j'ai en son talent de conteur et d'écrivain. c'est encore une fois la proximité de certains thèmes : ici, la maladie. Parce que Avant les ténèbres secoue. Style nerveux, pas de pitié, pour des personnages très attachants, sinon ce n'est pas drôle. Parmi ceux-ci, l'héroïne bien sûr, Arline, mais également Ijane, nécromancienne au charme trouble venue d'un lointain matriarcat et Parsha, la femme-panthère, droite et rassurante (on y revient). Et puis Deirdre aussi. Téméraire, futée. Des antagonistes, on voit surtout Endrew, dont la mégalomanie raciste et haineuse résonne de façon très contemporaine. Bref. Il y a du HBO là-dedans. Pas du Oz, c'est tout de même beaucoup moins violent, mais il y a quelque chose de très visuel, très addictif dans sa prose et son histoire.
Je ne peux également que vous le recommander chaudement.
Et pour finir, retour à l'égo. Le mien, oui. parce que L'Empereur, quand même.
Aux côtés de Jean Marigny (empereur des vampires)... Ça le fait, non ?
Ah ça ça fait plaisir pour vous ! Vous n'en méritirez pas moins !
RépondreSupprimerpfff tu ne parles même pas du véritable Empereur, dans la vraie vie et toutes série et romans confondus.... le Mari, l'époux !!! lol
RépondreSupprimermdr :)
RépondreSupprimerLe chat ?