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jeudi 4 septembre 2014

Mots rumeurs, mots cutter

Mots rumeurs, mots cutter sort aujourd'hui.

Je le dédicacerai dès ce week-end, au salon des  Écrivains en Provence, à Fuveau.
Et la semaine prochaine - samedi 13, donc-, Stéphanie Rubini et moi-même serons à Lille, à la librairie Les Quatre chemins.
La sortie de Mots rumeurs, mots cutter coïncidant avec celle de la nouvelle édition de Rouge tagada, je commence cette petite revue de presse totalement destinée à la promotion des Graphiques par une chronique issue de Mya's Books sur notre premier.
Il attire le regard, ce livre. Avec sa couverture rouge tape à l'oeil, toute douce, et sa tranche flashy. Rouge Tagada, c'est une histoire d'amour et d'amitié. L'histoire d'un coup de foudre. Un premier amour fort et intense qui vous fait bondir de joie et vous brise le coeur en même temps.

Et donc, Mots rumeurs...
Sur La voix du livre , une chronique qui réunit Rouge tagada et Mots rumeurs, mots cutter Comme dit ci-dessus, Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini ont créé une classe pour leur série, partie d’une photo de classe dessinée par Stéphanie Rubini. Puis pour chaque tome, elles abordent un ou plusieurs personnages, dans une histoire sucrée ou acide, tantôt drôle tantôt touchante.
Sur les Lectures de Martine: Après avoir déjà pu apprécier l'écriture nette de l'une et les dessins réalistes de la seconde pour nous parler d'homosexualité dans "Rouge Tagada" chez le même éditeur, les deux complices réitèrent avec cet album sensible et délicat. Même si certains passages sont durs, voire extrêmement réels, on ne peut qu'en estimer la force. Le propos est criant de réalisme, les scènes décrites et les mots employés sonnent juste et vrais. 
Sur Appelez-moi madameA la lecture de cette BD je me suis demandée comment réagir en tant que parents, Léa ne dit rien mais même si elle les avait avertis, il y a t-il moyen d'aider ses enfants? Seule la prévention peut empêcher ces situations et cette BD en est un excellent moyen.
 Sur Les livres de Mélisande : Charlotte Bousquet, grâce aux dessins de Stéphanie Rubini, nous montre un fait de société grave, une triste réalité que beaucoup de collégiens ou lycéens vivent. Quand on sait que l’adolescence est une période de vie difficile, pas toujours bien vécu à cause des changements (physique, moral, etc.), lorsque le harcèlement scolaire s'y mêle, c'est tout de suite l'enfer. 
 Sur Temps de livres : Ce deuxième tome est une réussite tant narrative que graphique. On voit que le duo (aidé des éditions Gulf Stream) prend plaisir à travailler ensemble et l’osmose est parfaite.
Sur Bouquins en folie : On ne sait plus finalement où commence l'une, où commence l'autre, les deux auteures unissent leurs deux arts pour n'en faire qu'un et c'est brillant, poignant, sans jamais oublier de rappeler au lecteur que même dans les pires moments, il y a l'espoir.
Et comme Nathan ne fait jamais rien à moitié, il nous a aussi interviewées.  Un extrait :
Comment vous organisez-vous dans l'écriture de vos bandes-dessinées et plus particulièrement dans le travail de cette série ?
Charlotte Bousquet: D’abord, il y a la thématique, dont on discute ensemble, généralement, et que l’on propose à Paola Grieco, notre éditrice. Ensuite, vient le texte. Je l’écris comme une courte histoire, avec des chapitres, et à la première personne – c’est je crois l’une des caractéristiques de notre travail, à Stéphanie et moi, un aspect intimiste qui se traduit à la fois par le style et le dessin. Cela étant, si Rouge tagada était au départ très écrit, j’ai pris un peu de bouteille au fil des scénarii, qui ressemblent maintenant plus à de « vrais » scénarii qu’au début. Du coup, le découpage, que nous effectuons généralement à deux, se fait plus facilement. La suite, c’est à Stéphanie de raconter…
Stéphanie  Rubini: Nous essayons le plus possible de nous voir (en vrai) quelques jours pour le découpage du scénario. Malheureusement depuis mon déménagement à Rennes, je viens beaucoup moins sur Paris que lorsque j'habitais à Lille... Je fais des propositions de mise en scène, Charlotte complète les dialogues quand c'est nécessaire. Bref le texte de départ est un peu trituré (mais toujours dans le respect du texte) pour en faire un livre d'image et de mise en scène.
 Et l'intégralité ici.

Je suis vraiment ravie de l'accueil qui, pour le moment, est fait à ce "spin off" (merci, Gulf Stream, pour le terme! J'adore!) de Rouge tagada. Comme je l'ai expliqué à Nathan, le thème du harcèlement scolaire me tient tout particulièrement à cœur. Pour terminer, une petite doll "non conforme"...







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