C'était l'un des slogans de la manifestation - l'une des nombreuses organisées en France aujourd'hui - qui a eu lieu pour défendre les centres équestres, menacés par la hausse de la TVA à 20. En clair, la commission européenne demande à la France de s'aligner sur les autres pays. Et notre gouvernement, si compétent lorsqu'il s'agit de faire la chasse aux Roms pour laquelle l'Europe ne cesse de menacer la France de "sanctions" (cf les différents articles de journaux datant du 25 septembre dernier, notamment ici et là), s'est empressé, là, de baisser la tête et de dire "O.K." Sinon, on a un gouvernement qui est censé, je dis bien censé être à gauche...
Désolée, je n'ai pas u prendre de photo. Vous en verrez quelques unes en cliquant ici ou là. En attendant, je peux vous parler des beaux chevaux de la police montée qui ont accompagné la manifestation, des quelques 180 poneys et chevaux, tous impressionnants de calme face aux sifflets, slogans et autres...
Ce qui est sur, c'est qu'à l'heure actuelle, si cette taxe passe, ce sont près d'un tiers des centres équestres qui sont menacés de fermeture, 6000 personnes au chômage et plus de 80 000 chevaux à l'abattoir. C'est aussi une régression terrible : à l'heure où l'équitation se démocratise, où de plus en plus de centres équestres sont des lieux de découverte et d'apprentissage et où l'on parle d'équitation pour tous, à l'heure où une autre forme d'équitation se dessine, une équitation faite de respect de l'autre (humain ou cheval), de partage, à l'heure où de plus en plus de centres se forment à l'équi-thérapie, la hausse de la TVA risque bel et bien de balayer tous ces efforts, de fouler aux pieds les rêves de milliers de gosses pour qui monter à cheval était devenu possible, et de renvoyer l'équitation des décennies en arrière, au temps où elle était réservée à des privilégiés (blancs et riches à défaut d'être aristocratiques).
Cavalière en colère, je suis.
Parce qu'au lieu de faire la chasse aux pauvres, de soutenir des banques qui se sont elles-mêmes enfoncées, et de "taxer" au mépris de toute logique (sauf celle du petit bout de la lorgnette), ce gouvernement ferait mieux pour une fois d'agir correctement, de faire ce pour quoi il a été élu - agir humainement, intelligemment, équitablement.
Liberté - Équidés - Fraternité. Un autre slogan. Et celui-ci, je l'aime particulièrement.
Ce qui est sur, c'est qu'à l'heure actuelle, si cette taxe passe, ce sont près d'un tiers des centres équestres qui sont menacés de fermeture, 6000 personnes au chômage et plus de 80 000 chevaux à l'abattoir. C'est aussi une régression terrible : à l'heure où l'équitation se démocratise, où de plus en plus de centres équestres sont des lieux de découverte et d'apprentissage et où l'on parle d'équitation pour tous, à l'heure où une autre forme d'équitation se dessine, une équitation faite de respect de l'autre (humain ou cheval), de partage, à l'heure où de plus en plus de centres se forment à l'équi-thérapie, la hausse de la TVA risque bel et bien de balayer tous ces efforts, de fouler aux pieds les rêves de milliers de gosses pour qui monter à cheval était devenu possible, et de renvoyer l'équitation des décennies en arrière, au temps où elle était réservée à des privilégiés (blancs et riches à défaut d'être aristocratiques).
Cavalière en colère, je suis.
Parce qu'au lieu de faire la chasse aux pauvres, de soutenir des banques qui se sont elles-mêmes enfoncées, et de "taxer" au mépris de toute logique (sauf celle du petit bout de la lorgnette), ce gouvernement ferait mieux pour une fois d'agir correctement, de faire ce pour quoi il a été élu - agir humainement, intelligemment, équitablement.
Liberté - Équidés - Fraternité. Un autre slogan. Et celui-ci, je l'aime particulièrement.