"La Cour de justice de Versailles a contraint Mediapart à effacer
tous les extraits des enregistrements relatifs à l’affaire Bettencourt.
Cette décision pourrait signer l’arrêt de mort du site d’information
indépendant, et menace l’investigation journalistique elle-même", explique Le Soir belge.
Médiapart a lancé, en réponse à cette décision honteuse, un appel que je reproduis partiellement ici, et vous invite à signer massivement en cliquant sur le lien.
Signez ici l'appel lancé avec Mediapart par plus de quarante titres
de presse, associations de défense des libertés, syndicats, et des
dizaines de personnalités politiques et de la société civile, pour
défendre la liberté de l'information.
Nous avons le droit de savoir
La liberté de l’information n’est pas un privilège des journalistes
mais un droit des citoyens. Dans une démocratie vivante, le pouvoir du
peuple souverain suppose le savoir d’un public informé. Être libre dans
ses choix et autonome dans ses décisions nécessite de connaître ce qui
est d’intérêt public, c’est-à-dire tout ce qui détermine et conditionne
nos vies en société.
S’agissant des affaires publiques, la publicité doit donc être la règle et le secret l’exception. Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime, notamment quand le secret protège indûment des injustices et des délits, des atteintes au bien collectif ou aux droits humains. Ainsi la sécurité des États ne saurait empêcher la révélation de violations des libertés individuelles, pas plus que la sauvegarde de l'intimité de la vie privée, impératif par ailleurs légitime, ne saurait être l’alibi d’infractions aux lois communes.
C’est pourquoi il importe de défendre les journalistes professionnels, les sources d’information et les lanceurs d’alerte ayant permis la révélation de faits d’intérêt général qui, sans leur travail et leur audace, seraient restés inconnus du public. Les soutenir, c’est protéger et étendre un droit de savoir universel, garantie d’un renforcement de la démocratie mondiale à l’heure de la révolution numérique.
S’agissant des affaires publiques, la publicité doit donc être la règle et le secret l’exception. Rendre public ce qui est d’intérêt public est toujours légitime, notamment quand le secret protège indûment des injustices et des délits, des atteintes au bien collectif ou aux droits humains. Ainsi la sécurité des États ne saurait empêcher la révélation de violations des libertés individuelles, pas plus que la sauvegarde de l'intimité de la vie privée, impératif par ailleurs légitime, ne saurait être l’alibi d’infractions aux lois communes.
C’est pourquoi il importe de défendre les journalistes professionnels, les sources d’information et les lanceurs d’alerte ayant permis la révélation de faits d’intérêt général qui, sans leur travail et leur audace, seraient restés inconnus du public. Les soutenir, c’est protéger et étendre un droit de savoir universel, garantie d’un renforcement de la démocratie mondiale à l’heure de la révolution numérique.
Pour voir l'intégralité de l'appel et signer : cliquez ici.
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