Il vaut mieux être dans les volés que dans les voleurs et parmi ceux qui pardonnent que parmi ceux qui condamnent.
Alexandre Dumas père, propos rapportés par son fils dans Un souvenir de jeunesse.
J'aime bien cette citation.
Pas facile à appliquer, surtout dans le monde qui est le nôtre où ceux qui volent le plus sont les banques, les industriels, les politiques (à ce propos, l'es articles de Médiapart concernant entre autres l'affaire Takieddine et le financement avéré de la campagne de Sarkozy en 2007, l'affaire Mittal, les comptes en Suisse), où les victimes sont des femmes et des hommes traités comme des esclaves aisément remplaçables ("tu devrais être content, tu as un travail", " il y en a dix qui attendent ta place"), et la terre que nous habitons (pollution, gaz de schiste, course effrénée vers une surconsommation de tout), intelligence (média préférant livrer des bouc-émissaires, des faux problèmes plutôt que donner à réfléchir) et la dignité humaine (centres de rétention, traque des sans-papiers, acharnement sur les Roms).
Mais effectivement, je préfère pouvoir continuer à me regarder dans la glace le matin (quoi que, le matin...), plutôt qu'appartenir à cette lie. Ou, comme le préfet de Lyon, décider de l'euthanasie de deux éléphantes sous un prétexte fallacieux, dissimulant mal une histoire de sous.
Oui, je sais, comme ça ce billet a l'air un peu bordélique. De fait, il l'est peut-être.
J'en reviens à cette citation de Dumas, pardonner plutôt que condamner.Plus aisé à mettre en place dans la sphère privée. Et j'aurais tendance à dire, tout dépend quoi. Ou tout dépend qui. Ou comment.
J'aime bien cette citation, mais elle n'est décidément pas facile à mettre en application. Une bonne résolution pour 2013 ?
Bonjour Charlotte,
RépondreSupprimerBonne année à toi.
Je connaissais :
"Si tu refuses de faire partie des requins, accepte de faire partie des petits poissons..."...
Je trouve ta citation bien plus forte car dans le cas de celle que je cite le coté petit poisson pouvait renvoyait une image de bisounours sans pouvoir...
J'adhère complètement à ta citation!
Au-delà de la citation, le billet est peut-etre bordélique, mais il n'en illustre et dénomtre que mieux le ... Bordel ambiant et le non-sens de la société.
Avec une légère ironie provocatrice, je dirais que tu parais condamner le préfet de Lyon.
Encore bonne année à toi. Et je te souhaite de (nouveaux) succès littéraires !
Jérôme W.
Merci, Jérôme W.
RépondreSupprimerEh oui, blog d'autant plus bordélique que j'ai de moins en moins de temps pour en écrire! Mais oui, cette citation est bien. la tienne me fait penser à un court texte de Brecht : "si les requins étaient des hommes".