Derniers articles

lundi 7 mai 2012

Joli mois de mai...

Il y a des week-ends, comme ça, qui mettent de vraiment bonne humeur. Tout a commencé vendredi 04 mai : Nuit tatouée a remporté le Prix Imaginales des Collégiens. J'en suis très fière, et très émue, d'autant que la sélection était de qualité : 
- Charlotte BOUSQUET.- La Nuit tatouée / La Peau des rêves, 1 (L’Archipel, 2011)
- Marie CAILLET.- L’héritage des Darcier (Michel Lafon, 2010)
- Nadia COSTE.- Les Rives du monde / Fedeylins, 1 (Gründ, 2011)
- Christophe LAMBERT & Sam VANSTEEN.- La Fille de mes rêves (Syros, 2011)
- Guillaume LEBEAU.- Banquises de feu / La saga de Sakari, 1 (Rageot, 2011)
- Jean-Luc MARCASTEL.- Le Dernier hiver (Hachette, 2011)
 Je profite de l'occasion pour remercier du fond du coeur Thierry Lefèvre, mon directeur de collection et Mélanie Delon qui donne chair - ou presque - aux héros de ces histoires. 
Ensuite, il y a eu, dès le dimanche après-midi, les premiers résultats (merci Le Soir belge, merci La Tribune de Genève) ponctués de saines lectures Médiapart et hier soir enfin, IL S'EST CASSE. La soirée électorale a été l'occasion de voir que coté journalistes télé, il y avait tout une éducation à refaire : entre les "je te coupe parce que X sort de sa voiture mais en fait non mais peut-être" et les questions ras les racines de pâquerettes, c'était assez minable. Quelques invités ont tout de même réussi à parler de trucs intéressants : l'Europe, l'écologie et le projet de société du gouvernement à venir. Parmi elles : Mélenchon (of course), Ayrault et Duflot. Bon, il ne faut pas se faire d'illusions : rien qu'à voir les premières analyses ce matin, la presse est encore largement à scandale et acquise à la droite. C'est même affligeant de voir à quel point certains journaux sont nuls sur ce point. Par exemple, l'avis de Nadine Morano sur le discours de Hollande, qu'elle juge creux. Mais les points essentiels dudidt discours : justice, éducation, sortie de la politique d'austérité de l'Europe, cri du coeur "je suis socialiste!"... Rien. 
Heureusement qu'il y a Médiapart et Rue89.
Mais bon, les législatives arrivent et jusque là, les attaques contre la gauche et le PS vont pleuvoir. Il va falloir résister, informer, tout faire pour qu'on ait une vraie politique de gauche...
Et ce matin, après une vraie bonne nuit de sommeil, petit mot de Fabien : son 80% est renouvelé. ilv a pouvoir continuer à dessiner sereinement. 
Il y a des week-ends, comme ça, qui font vraiment plaisir... Du coup, en "cadeau", une petite doll 


et pour conclure, l'extrait d'un article de Médiapart dont vous pouvez lire l'intégralité sur ce lien :

De notre envoyé spécial à Bruxelles,

A l'applaudimètre, François Hollande n'a pas remporté la soirée électorale organisée par les socialistes européens à Bruxelles. L'apparition furtive, aux alentours de 21 heures dimanche sur France 2, du couple Martine Aubry/Elio Di Rupo, sur le toit du siège du PS, a suscité l'euphorie dans la grande salle pleine à craquer du Potemkine, un café branché du quartier Saint-Gilles. «Elio! Elio!», se sont mis à scander les militants et sympathisants massés, ravis de voir le premier ministre belge (socialiste lui aussi) s'inviter, l'espace d'un instant, dans le final de la campagne française.
Entre deux gorgées de bière, un même refrain est revenu en boucle toute la soirée, dans la bouche de militants radieux: après des années de vaches maigres pour la gauche en Europe, une nouvelle dynamique est en train de naître.
«C'est le début de la reconquête», veut croire Philip Cordery, secrétaire général du parti socialiste européen (PSE). «Les lignes ont déjà bougé, grâce à François Hollande, dans le débat sur l'austérité et la croissance, et elles vont encore bouger dans les semaines à venir», pronostique ce proche de Martine Aubry, par ailleurs en campagne pour les législatives.

Pour Terry Connolly, un Irlandais de 31 ans, lui aussi salarié au PSE, la victoire du PS marque tout simplement «un tournant»: «C'est un secret pour personne que la gauche a perdu presque toutes les élections en Europe ces dernières années, et c'est la première fois qu'elle revient à la tête d'un 'grand pays' en Europe depuis la défaite de Gordon Brown en Grande-Bretagne en 2010.»

«Nous allons nous retrouver avec deux dirigeants, en France et en Allemagne, qui ne seront plus systématiquement sur la même longueur d'onde», se réjouit de son côté le belge Yves Goldstein, conseiller de Laurette Onkelinx, la ministre des affaires sociales du gouvernement Di Rupo. «Cela va rouvrir le jeu en Europe, avec une approche multipolaire de la crise. L'Italie, ou encore les pays du Bénélux, vont désormais avoir leur mot à dire». «Au revoir Merkozy! Et pour toujours!», renchérit Philip Cordery, pour galvaniser les troupes.
La salle n'a pas manqué d'applaudir bruyamment, lorsque François Hollande a fait allusion à cette soi-disant dynamique européenne, dans son discours à Tulle: «Au moment où le résultat a été proclamé, je suis sûr que dans bien des pays européens, cela a été un soulagement, un espoir. L'idée qu'enfin, l'austérité ne pouvait plus être une fatalité (...), c'est ce que je dirai le plus tôt possible à nos partenaires européens, et d'abord à l'Allemagne.» Plus tard dans la soirée, débarqué à Paris, le socialiste s'est fait plus lyrique: «Il y a des peuples qui espèrent, regardent vers nous et veulent en terminer avec l'austérité. (...) Vous êtes un mouvement qui se lève partout en Europe et peut-être dans le monde».

4 commentaires:

  1. une première marche... pourla suite :)

    RépondreSupprimer
  2. Toutes mes félicitations pour ce prix. Honte sur moi, d'ailleurs, pour n'avoir pas lu ce roman, qui pourtant devrait me "parler" (peau de brocart, la vie dans la peau, le post-apocalypse et des mutants ailés...)
    Et oui, une marche, une très belle, que cette presse ne devrait pas nous gâcher !
    (Et 80% renouvellés, la cerise !)

    WE FU***** DID IT !

    Le Lace'Libéré

    RépondreSupprimer
  3. Bravo encore pour ce prix qui ne pouvait pas être mieux décerné :)

    RépondreSupprimer