Plus important que mon nombril - d'où les deux posts dans la journée. Ci-douss, une partie de l'appel aux associations citoyennes et aux particuliers... La pétition et le lien vers l'intégralité de l'article sont en bas de ce billet. 
Appel aux associations citoyennes
Le Collectif des Associations Citoyennes  s’est constitué suite à la signature, le 18 janvier 2010 par le Premier  Ministre, d’une circulaire qui encadre de façon sévère les règles de  subventionnement des associations.
En affirmant que « la grande majorité des activités exercées par des associations peuvent être considérées comme des activités économiques », le gouvernement franchit ainsi une nouvelle étape, décisive, dans la mise en œuvre d’une politique « ultralibérale ». Menée avec constance, les  objectifs poursuivis visent en réalité à affaiblir le secteur  associatif et à favoriser son  instrumentalisation par les pouvoirs  publics : multiplication des appels d’offres et mise en  concurrence quasi-systématique des associations entre elles, complexité  croissante de la procédure de subventionnement pour les petites  associations, perte de l’initiative des associations dans  l’identification et la satisfaction de besoins d’utilité sociale ou  d’intérêt général mise en place de critères d’évaluation de l’action  associative totalement inadaptés.
En voulant réduire la plus grande partie des actions associatives à des activités marchandes, cette politique entend privilégier « le tout concurrence » au détriment de la solidarité et organise une réduction drastique des financements publics.
Pour les associations qui emploient des salariés comme pour toutes celles dont l’activité repose sur le bénévolat,  la subvention devient l’exception et l’appel d’offres la règle. Les  subventions ne sont plus autorisées, au-delà de 200.000 euros sur 3 ans,  qu’en contrepartie d’un mandat public. Le modèle de convention annexé à  la circulaire est dissuasif pour celles qui n’ont pas l’appui d’un  juriste et se révèle totalement inadapté pour la majorité des  associations qui n’exercent aucune activité économique régulière.
Cette circulaire va dans le sens d’un refus  croissant de traiter les associations comme de véritables partenaires  capables de co construire des projets d’utilité sociale en liaison avec  les pouvoirs publics. Elle banalise la spécificité de l’action  associative à but non lucratif en assimilant d’une manière  quasi-systématique les associations et les acteurs de l’Economie Sociale  et Solidaire à des concurrents déloyaux. Elle se situe dans le droit  fil de la Directive européenne « Services » qui considère la plupart des  activités humaines uniquement sous l’angle du principe de concurrence.  Comme la réforme des collectivités territoriales, la remise en cause de la liberté d’association participe de l’affaiblissement de tous les contre-pouvoirs et de l’initiative citoyenne. C’est l’érosion d’un droit fondamental.
C’est pourquoi les signataires appellent toutes les associations qui se mettent au service du bien commun et contribuent à la transformation de la société, à rejoindre le Collectif des associations citoyennes,  afin de se soutenir mutuellement, élaborer des propositions  alternatives et de lancer un débat public sur la contribution des  associations au bien commun.
L'intégralité de l'appel et la pétition : ici.
Merci de relayer cet appel !
RépondreSupprimermais de rien!
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