Après l'excellent Detroit, de Fabien Fernandez, un nouvel ~Electrogène sort cet automne... Le mien!
Eh oui, Celle qui venait des plaines, alias #CQVDP, paraît aujourd'hui! Je suis très très heureuse de vous le présenter!
Sais-tu comment certains cowboys choisissaient leur mustang, Virgil ?
En leur tirant dessus. Peu leur importait qu’ils se rompent le cou ou
les membres. Ceux qui survivaient, brisés, se laissaient ensuite
manipuler sans protester.
Le vert des hautes herbes surplombées par le feu orangé du soleil couchant sur les plaines du Dakota, les récits de victoires autour d’une flambée à la tombée de la nuit, les chevaux couleur de cendres, le tonnerre des canons, les rivières de sang… Et soudain, le déracinement et l’enfermement à la Mission Saint-James, l’apprentissage de la haine d’une culture immémoriale, la purification par la souffrance et une éducation de fer pour briser les volontés les plus tenaces. Voici l’histoire de Winona, fille aînée du vent et de la lumière, héritière de traditions ancestrales qu’elle fut contrainte de recracher comme le pire des venins, métisse éprise de liberté et de justice dont la route ne cesse de croiser celle des célèbres Steele men, cow-boys et mercenaires – pour le meilleur et pour le pire.
Le vert des hautes herbes surplombées par le feu orangé du soleil couchant sur les plaines du Dakota, les récits de victoires autour d’une flambée à la tombée de la nuit, les chevaux couleur de cendres, le tonnerre des canons, les rivières de sang… Et soudain, le déracinement et l’enfermement à la Mission Saint-James, l’apprentissage de la haine d’une culture immémoriale, la purification par la souffrance et une éducation de fer pour briser les volontés les plus tenaces. Voici l’histoire de Winona, fille aînée du vent et de la lumière, héritière de traditions ancestrales qu’elle fut contrainte de recracher comme le pire des venins, métisse éprise de liberté et de justice dont la route ne cesse de croiser celle des célèbres Steele men, cow-boys et mercenaires – pour le meilleur et pour le pire.
Très bref extrait, ci-dessous :
La
tête tournée vers l’océan, il contemple l’écume sur les vagues et se souvient.
Du
fracas des fusils. Des applaudissements sous le chapiteau.
Des
orages glacés et de la faim. De la lourdeur poisseuse de son cavalier moribond,
de ses
fureurs, de son humilité, de sa misère d’orphelin. De sa faiblesse à la
fin.
Il
y a un cheval blanc sous le vieil épicéa tordu. Un cheval de brume, immobile
dans le vent.
La
tête tournée vers l’océan, il contemple l’écume sur les vagues et entend.
Les
murmures d’une chanson douce. Le souffle de mots anciens.
L’appel
d’un cœur bienveillant. Un cœur qui
donne sans exiger ni prendre.
Un
cœur qui le berce tendrement.
Il
y a un cheval blanc sous le vieil épicéa tordu. Un cheval de brume, immobile
dans le vent.
Lentement,
il se détourne vers le soir naissant.
Les
yeux fixés sur la silhouette trouble qui grimpe le sentier, il attend.
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