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jeudi 7 août 2014

Attente

Attente.
Attentat au cœur.
Attention à la douleur.
Attente. Attentat. Attention. Attitude. Je ne l'avais pas vu venir celle-ci. Attitude...Elle  n'a pas sa place ici.
Dans l'attente, le paraître disparaît.  Impossible de dissimuler - l'angoisse, l'impatience, les pensées qui tourbillonnent, s'échappent, attaquent. Brûlure soudaine. Rappel. Ils ne sont pas là.
Ils ne sont pas là.
Quatre mots. tempo raté de tango. Ils ne sont pas là. Martèlement.
Attente.
Attentat au coeur.
Attention à la douleur.
Si j'oublie : mon corps devient bois, mes épaules pierre, mes muscles raclent contre ma chair.
Si j'oublie : l'angoisse revient, effet boomerang, me prend à la gorge, m'étrangle. Jusquà ce que je prenne conscience de mon impuissance.
Ils sont là-bas, moi ici.
Il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre.
Attendre. Attente.
Attente qui me hante.
Obsession.








2 commentaires:

  1. Courage, ils seront bientôt sur le même sol que vous ! J'espère quand même que vous avez des nouvelles et que tout se passe bien pour eux !
    Tenez bon, vous serez bientôt réunis !

    Emilie

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  2. Espérer, contempler le temps qui rétrécit, observer la trame qui se contracte, les corps qui s'approchent, les esprits toujours liés.
    Supporter, les voir venir, lieue après lieue, toujours là, âmes étincelantes.
    Un jour, ouvrir les yeux, les voir.
    Et du bout des doigts, enfin, les effleurer.

    (Pas à dire, en slam, tu déchires tout ; courage, ça avance !)

    Lace'Soutien

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