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lundi 10 septembre 2018

Le temps de l'édition

Pour une fois, je ne parlerai pas de mon métier du point de vue de l'écriture, mais de celui de la direction littéraire. Bref. De la directrice de collection  que je suis  - et de l'importance d'un vrai travail d'éditeur.trice. 
J'ai commencé la direction littéraire avec des anthologies, dans la collection "pueblos" de CDS éditions (des recueils dont les droits étaient reversés à des associations). Il y a eu également Plumes de chats (droits reversés à SAUVE), Coeurs de loups aux défuntes éditions du Riez et plus récemment, Mon Cheval, mon espoir (droits reversés à Cheval Vie), chez Rageot.  Dans l'ensemble, ces anthologies ont été de très belles expériences. Assez belles, en tous cas, pour me donner envie de franchir le cap de la direction d'ouvrage. Chose faite chez Lynks. J'ai eu le plaisir de lire et travailler avec les auteurs de 7 romans (8, en comptant le prochain, à paraître en janvier). 

Certains textes ne demandent pas beaucoup d'investissement, d'autres en exigent bien plus. Ce qui n'a rien à voir avec la qualité  de leurs auteurs - c'est comme ça, voilà tout. Ce travail d'édition demande du temps et de l'énergie. un texte impeccable, sans faute, sans maladresse de fond du premier coup, même juste en discussion, ça n'existe pas. Un.e bon.ne éditeur.trice doit pouvoir consacrer du temps à chacun des textes qu'il suit (temps qu'on ne lui laisse pas forcément, mais ceci est une autre histoire). 





Aujourd'hui, le statut de directeur.trice de collection, remis en cause aujourd'hui, de façon unilatérale et injuste, a de quoi faire bondir. Certains avancent que les directeurs.trices de collection prennent des droits sur ceux des auteurs. Ben... En fait, non. Certains le font peut-être mais c'est une minorité - malhonnête (le seul exemple que j'ai, d'ailleurs, prenait un pourcentage aux auteurs sans se donner la peine de travailler les textes avec eux). Il me semble d'ailleurs que les agents littéraires prennent, eux, 10 à 15% sur les droits des auteurs. Je conclue ce billet en citant l'article d'ActuaLitté : 

« Croire que les maisons vont toutes et tous nous engager à compter du 1er janvier, c’est un leurre total : la bureaucratie vit sur un nuage au monde des Bisounours. Et quand bien même ce serait possible, tout le monde ne souhaite pas devenir salarié : l’indépendance est aussi un choix. Mais avant de détruire un statut, il aurait été intelligent d’en créer un autre », nous avoue une directrice aux multiples casquettes.

 Je pense que la bureaucratie se fout des Bisounours et de nous, encore plus. Et des auteurs, des livres, je ne vous dis même pas... 



mardi 21 août 2018

HIVER INDIEN

Hiver Indien est un projet que Stéphanie Rubini et moi avons initié en 2013. Un projet qui nous tenait particulièrement à cœur, parce qu'il parlait de confiance en soi et de musique, de ponts entre les âmes et les âges, de famille et de blessures, de choix, aussi. Ce projet, nous l'avons envoyé à de nombreux éditeurs de BD/ Romans graphiques. Avec des réponses allant du "OK. Bien reçu."... au "Trop jeunesse" "Intéressant, mais je ne le vois pas dans mon catalogue". Nous avons finalement eu un contact avec une éditrice, dans une belle maison d'édition(BME). Et travaillé comme des malades (enfin, surtout Stéphanie) à coups de : "Ca y est..." "En fait, presque, il manque un petit truc..." "Voilà, c'est bon on parle chiffres ?" "Ou pas, enfin, on attend un peu..." L'éditrice de la BME nous a fait mariner près d'un an, pour finalement terminer par un "En fait, non..." dont les justifications étaient d'une grande médiocrité...

 Voilà. Une fois cette triste histoire oubliée, Stéphanie et moi sommes passées à autre chose. Avec bien les boules quand même. Mais entre deux, on avait publié :

... et gagné pleins de prix avec :


C'est pour ça que lorsque Sophie Chédru, des éditions Marabulles, nous a contactées fin 2016 pour savoir si, par hasard, notre projet était toujours dispo, nous avons d'abord un peu halluciné... 


... Sauf que ce n'était ni un piège ni une hallucination.Sophie croyait VRAIMENT en ce projet, au dessin de Stéphanie, à mon  scénario. Nous avons signé un contrat quelques semaines plus tard. Et voilà. Demain, c'est le grand jour. Ce projet de longue haleine devient enfin réalité.


Une famille ordinaire, avec ses rancœurs, ses non-dits. Jeanne et Sophie, les deux aînées, ont souffert de la préférence de leur mère pour leur frêre, Stéphane. Celui-ci, la quarantaine, est un peu paumé, se laisse écraser par ses aînées. Malheureusement, cela rejaillit sur sa fille Manon. L’adolescente, mal dans sa peau, est la cible favorite de ses tantes et de ses cousins, qui ne lui laissent aucune chance de trouver sa place parmi eux.
L’arrivée pour le réveillon, de Nadia, marraine prodigue exilée à New-York, brise ce schéma. Nadia est une violoncelliste de renom, Manon prend des cours de piano. Entre la vieille dame et l’adolescente naît une relation singulière, presque fusionnelle, dont la musique est le médiateur...

Disponible, dès demain, dans toutes les librairies! 

#HiverIndien #Musique #Marabulles #Trac

jeudi 9 août 2018

Là Où tombent les anges... Le retour!

Vous le connaissiez comme ça :



Le voici comme ça :



Aujourd'hui, Là où tombent les anges sort officiellement en poche... A cette occasion, je ne résiste pas au plaisir de vous remettre la bande-annonce en lien (si si, et vous allez avoir l'air dans la tête toute la journée... 



#GulfStreamEditeur #Electrogène #livredepochejeunesse